Mali : La transition riposte aux sanctions de la CEDEAO et l’UEMOA
12 janvier 2022, 13:48, par
Fasovision
@ Internaute SOME,
En soutien toujours à l’un de vos posts, je ne sais pas si vous avez déjà lu, sur le site de RFI, les propos du président français et ceux de son ministre des affaires étrangères à propos des décisions polémiques de la CEDEAO ?
Ces propos, alors même que la France échouait, hier seulement, à faire adopter un document consacrant une position commune de l’ONU qui entérinerait ces sanctions.
Le Président français dit ceci :
"L’UEMOA et la Cédéao ont donné une position très claire et ferme avec des sanctions inédites pour un pays de la région qui marque la condamnation profonde des dérives de la junte militaire. Nous soutenons cette position de l’UEMOA et de la Cédéao. D’ici à la fin du mois, il y aura une réunion formelle de nos ministres qui se tiendra pour que l’Union européenne et l’ensemble des pays qui la composent puissent accompagner cette décision de sanctions. Nous sommes totalement solidaires de la région et de la position très courageuse et claire qui a été exposée dimanche."
M. Le Drian, lui, interpellé à l’Assemblée nationale française, a déclaré : « C’est aux responsables de la junte de prendre leurs responsabilités et de sortir du jusqu’au-boutisme dans lequel ils sont », avant d’ajouter que « l’Union européenne soutient les décisions et j’espère que la junte comprendra notre détermination »."
Vous savez quoi ? J’appelle ça "Commettre un crime à la Ponce Pilate".
Autrement dit, c’est le fait d’approuver un crime et de le refourguer à autrui. En l’occurrence, Ponce Pilate a approuvé, sous cape, "l’assassinat" du Christ tout en le faisant porter par la foule, manipulée par les souverains sacrificateurs et autres gardiens du temple. Ces derniers en voulaient déjà à mort au Messi, depuis sa prise de parole iconoclaste, à l’âge de 12 ans, devant eux tous, au temple, justement.
Ces propos révèlent clairement un déficit de courage moral, politique et diplomatique des premiers décideurs politiques français actuels.
Cependant M. Le Drian affirme "leur détermination" à faire on ne sait quoi, exactement, au stade où nous en sommes.
Déterminés ? Eh bien, nous aussi. Peut-être beaucoup plus que vous ne pourriez l’imaginer, M. le Ministre.
Tant que votre élite politique/politicienne ne changera pas de paradigmes dans ses rapports à l’Afrique et au reste du monde, aujourd’hui ou demain, elle rencontrera, inéluctablement, le mur infranchissable de la dignité humaine qui ne demande, simplement, qu’à être respectée. Ensuite suivra tout le reste.
@ Internaute SOME,
En soutien toujours à l’un de vos posts, je ne sais pas si vous avez déjà lu, sur le site de RFI, les propos du président français et ceux de son ministre des affaires étrangères à propos des décisions polémiques de la CEDEAO ?
Ces propos, alors même que la France échouait, hier seulement, à faire adopter un document consacrant une position commune de l’ONU qui entérinerait ces sanctions.
Le Président français dit ceci :
"L’UEMOA et la Cédéao ont donné une position très claire et ferme avec des sanctions inédites pour un pays de la région qui marque la condamnation profonde des dérives de la junte militaire. Nous soutenons cette position de l’UEMOA et de la Cédéao. D’ici à la fin du mois, il y aura une réunion formelle de nos ministres qui se tiendra pour que l’Union européenne et l’ensemble des pays qui la composent puissent accompagner cette décision de sanctions. Nous sommes totalement solidaires de la région et de la position très courageuse et claire qui a été exposée dimanche."
M. Le Drian, lui, interpellé à l’Assemblée nationale française, a déclaré : « C’est aux responsables de la junte de prendre leurs responsabilités et de sortir du jusqu’au-boutisme dans lequel ils sont », avant d’ajouter que « l’Union européenne soutient les décisions et j’espère que la junte comprendra notre détermination »."
Vous savez quoi ? J’appelle ça "Commettre un crime à la Ponce Pilate".
Autrement dit, c’est le fait d’approuver un crime et de le refourguer à autrui. En l’occurrence, Ponce Pilate a approuvé, sous cape, "l’assassinat" du Christ tout en le faisant porter par la foule, manipulée par les souverains sacrificateurs et autres gardiens du temple. Ces derniers en voulaient déjà à mort au Messi, depuis sa prise de parole iconoclaste, à l’âge de 12 ans, devant eux tous, au temple, justement.
Ces propos révèlent clairement un déficit de courage moral, politique et diplomatique des premiers décideurs politiques français actuels.
Cependant M. Le Drian affirme "leur détermination" à faire on ne sait quoi, exactement, au stade où nous en sommes.
Déterminés ? Eh bien, nous aussi. Peut-être beaucoup plus que vous ne pourriez l’imaginer, M. le Ministre.
Tant que votre élite politique/politicienne ne changera pas de paradigmes dans ses rapports à l’Afrique et au reste du monde, aujourd’hui ou demain, elle rencontrera, inéluctablement, le mur infranchissable de la dignité humaine qui ne demande, simplement, qu’à être respectée. Ensuite suivra tout le reste.