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Burkina : Le président essaie de reprendre la main face aux mouvements de contestation

29 novembre 2021, 07:57, par Aladji

Les masques tombent
Au Burkina Faso, à la différence de tous les autres pays du G5 Sahel, les Groupes armés terroristes agissent exactement comme des malfaiteurs qui ont été démarchés et installés.
Tout commence avec l’attaque du 16 janvier 2016 sur l’Avenue Kwamé N’Kruma. Roch Marc Christian KABORE, qui, avec son MPP, a sonné la descente aux enfers pour le CDP et obtenu par le soulèvement populaire d’octobre 2014, la chute et la fuite de Blaise COMPAORE, doit payer pour cette « outrecuidance ». Il est cueilli à froid par cette attaque jamais perpétrée en plein cœur de Ouagadougou, comme pour lui dire, tu paieras cher cet affront, tu n’auras jamais de répit, tu quitteras le pouvoir avant le terme du mandat.
Depuis, les attaques se sont multipliées et se sont généralisées pour atteindre le niveau actuel.
De manière insidieuse, les attaques ont pour objectifs de créer des conflits ethniques, puis intercommunautaires, puis religieux (le pouvoir est accusé de vouloir éliminer les peulhs, il y a eu Yirgou, les attaques de temples, d’églises, de mosquées, les assassinats de Prêtres, de Pasteurs, d’Imams, etc.).
Fort heureusement, les responsables religieux et coutumiers du Burkina Faso ont su montrer que le pays s’est toujours refusé d’entretenir le moindre germe de conflits ethniques ou religieux.
Les attaques ont ensuite été perpétrées dans plusieurs régions, les unes après les autres, pour tenter un encerclement complet du pays.
A chaque évolution des dossiers pendants dans les affaires Thomas SANKARA, Norbert ZONGO, le putsch manqué des 15 et 16 septembre 2015, et à chaque étape du feuilleton judiciaire de l’extradition de François COMPAORE, les attaques d’envergure se multiplient au Burkina Faso.
L’aile politique de ce mouvement de destabilisation était à ce point sûr d’elle, qu’elle a pu affirmer qu’il suffirait qu’elle arrive au pouvoir lors de l’élection présidentielle du 22 novembre 2020 pour mettre fin aux attaques.
On connait la suite.
La montée en puissance des Forces de Défense et de Sécurité, la création des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) et les soutiens multiformes du Gouvernement aux populations résilientes de toutes les zones éprouvées ont obligé ce mouvement à mettre la pression sur ses taupes au sein des forces engagées dans les opérations sur le terrain.
Les dysfonctionnements dont parle le Président du Faso, Chef suprême des armées, procèdent de l’entrée en scène de ces taupes discrètement et de plus en plus ouvertement pour avoir raison du moral des troupes.
D’aucuns se sentent toujours redevables des services et faveurs obtenus durant le long règne de Blaise COMPAORE et font semblant de faire leur boulot.
Certains d’entre eux étaient là, durant les évènements d’octobre 2014 et de septembre 2015 et ont tout fait pour empêcher ou décourager les jeunes Officiers qui ont pris leurs responsabilités et joué les premiers rôles pour faire échec au coup d’Etat du RSP. C’est dire donc, selon la formule du Dr Seydou ZAGRE, Directeur de Cabinet du Président, « que le ver est dans le fruit », mais nous ne devons pas nous tromper de ver.
De dignes fils et filles du Burkina Faso sont dans nos Forces de Défense et de Sécurité, qui ne demandent qu’à être responsabilisés pour en finir avec les Groupes armés terroristes.
Ce n’est donc pas nos FDS qui sont à brimer, encore moins à détester ni à décrier. Ce sont les taupes du régime déchu qui y sont, qui tentent de faire jeter le discrédit sur les FDS. Nous ne devons pas tomber dans leur piège. Nos FDS sont notre fierté. Certains de ses éléments sont en mission, sous les ordres de l’aile politique de la destabilisation, qui donnent des motifs aux populations de se révolter contre le Gouvernement et Roch Marc Christian KABORE. Selon eux, ils seraient la cause des drames subis par nos troupes.
Erreur de « Gaou ».
Le Burkina Faso doit être le « bori ban nan » des Groupes armés terroristes, selon l’expert du Président SANKARA.
La fin des attaques terroristes, le contrôle de l’ensemble du territoire national, le retour des Personnes déplacées internes dans leurs localités et le retour de la paix sont possibles.
Le peuple doit identifier clairement les hommes et les femmes qui appellent à la démission de Roch Marc Christian KABORE comme les vrais alliés des Groupes armés terroristes et s’en démarquer aujourd’hui, demain et pour toujours.
C’est ce que le peuple veut !
C’est ce que le Gouvernement défend !
C’est ce que Roch Marc Christian KABORE fait depuis son accession au pouvoir !
Que Dieu bénisse le Burkina Faso et son vaillant peuple !


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