Bobo-Dioulasso : A genoux, des « mamans des FDS » demandent aux Burkinabè de surseoir à la marche du 27 novembre

Pfff ! Ce gouvernement moribond est bien désemparé au point d’en recourir au psyop des plus iniques.
Madames, ceux qui font de la propagande sur les pertes, oh combien inconsolables, des fils et filles de la
patrie, ce sont ces politiciens qui vous ont tirées de chez vous, rassemblées dans une salle, mis les mots dans votre bouche et le comble, vous faire agenouiller. Ailleurs, ils ont fait sortir des chefs coutumiers et religieux, et bien sur des OSC bidons. Ils ont coupé l’internet, pour limiter la communication. Signes d’un désarroi agité !
La manif de demain, ce n’est pas de gaité de cœur. C’est plutôt le cri de cœur d’un ras-le-bol généralisé. Si l’on continue à garder le silence et à subir, on est complice de la médiocrité sans précédent de ce gouvernement qui depuis 6 ans est assis sur ses mains ; alors, de petits jeunes continueront à tomber, pendant que leurs chefs se la mènent large, brillante et douce dans les bureaux climatisés avec leurs primes ; la corruption à grande échelle va continuer sous le soleil d’harmattan de notre Faso Natal ; le copinage arrogant s’affichera de plus en plus sans complexe. Les millions de citoyens qui vont envahir les rues du Faso demain ont le regard tourné vers l’avenir avec le souhait que le sang cesse de couler, et que celui deja tant versé ne l’aie pas été en vain. Toute la nation pleure. Mais on ne peut continuer à pleurer en silence. Parfois, oui parfois, la sagesse conseille de pleurer avec un bâton à la main.