Burkina : Le convoi militaire français est « régulier et habituel », assure Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères

Monsieur le ministre des affaires étrangères. Votre intervention se passe de commentaire. Même si vous êtes tenu par la diplomatie vous ne pouvez pas monsieur le ministre osé venir tenir devant le peuple burkinabè un tel discours à l’heure actuelle ; Surtout après plusieurs jours de turpitudes de la part du gouvernement. Savez-vous qu’après un tel discours vous avez définitivement donné la preuve que ce gouvernement n’est pas à la hauteur des enjeux ? Vous demandez à la population de vous faire confiance alors que vous n’avez rien fait jusque-là pour mériter leur confiance ! Vous poursuivez en déclarant que le peuple ne doit pas se tromper d’ennemis. Rassurez-vous monsieur le ministre le peuple ne se trompe pas d’ennemis mais plutôt vous. Vous soutenez que la France nous vient en aide contre le terrorisme alors que la situation s’empire malgré sa présence sur notre territoire. Vous déclarez que les convois français sont réguliers mais vous ne vous posez pas la question de savoir pourquoi la situation s’empire malgré la soi-disante aide de la France. Qui fournit les armes à ces terroristes ou l’armée Française est présente ? Qui leur fournit les moyens financiers et logistiques ? Vous dites que ce convoi à l’autorisation du gouvernement. Savez-vous le contenu de ce convoi monsieur le ministre ? J’en doute fort. C’est quand même ahurissant que vous fassiez confiance à la France malgré la situation. Le peuple sait maintenant que la France n’est plus un partenaire fiable dans la lutte contre les terroristes. Alors ce gouvernement doit prendre son courage à deux mains et changer de paradigme. Il faut changer de partenaire. Il faut trouver des alliés plus fiables. Faites comme le Mali monsieur le ministre. Signez un accord de coopération avec la Russie pour éradiquer ce mal qui endeuille notre pays et entrave son développement. Voilà la solution. Et cette solution le peuple le sait déjà. Alors à ce gouvernement de se monter à la hauteur des enjeux.