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Thomas SANKARA, le sacrifice

17 octobre 2021, 21:06, par Ka

Cher ami internaute ’’’’Obliviator’’’’ merci de me lire : Je suis très ému quand pour une fois, une personne de bonne foi reconfirme en disant : ’’’’’’’En effet, nous n’avons pas d’autre choix que de poursuivre et réaliser les œuvres de Thomas Sankara, pour le bonheur de tout le continent Africain dans la liberté et dans la dignité.’’’’’’’’

Ce que beaucoup de nos compatriotes qui n’ont pas vécu la révolution, ou l’ont vécu, mais de mauvaise foi, choisissent à leur guise quelques actions faites sur le dos de Thomas Sankara pour mieux l’accusé par ce qu’il n’est plus là pour dire sa part de vérité, ces personnes doivent revoir l’historique de la révolution inachevée du peuple Burkinabé.

Ici, je vais être bref et dire à ses personnes que la révolution d’Aout 1983 était le terme de l’insurrection populaire déclenchée suite au complot impérialiste du 17 mai de la même année, et visant à endiguer la marée montantes des forces démocratique et révolutionnaire de notre pays dont 80% de la population a adhéré. Pour confirmer que cette révolution n’était pas une révolution d’un individu nommé Thomas Sankara, mais celle d’un peuple qui se réveille et qui avait besoin d’avoir des idées concrètes et objectives comme celles de Thomas Sankara, dont il est temps que d’autres suivent ce que j’avance.

L’insurrection du 4 aout 1983 a été non seulement symbolisée par l’attitude courageuse et héroïque des commandos de Pô et tout un peuple de la région de Nahouri qui ont su opposer une résistance farouche au pouvoir pro-impérialiste de JBO et du Colonel Yoryan Gabriel Somé, et je demande à celles ou ceux qui se demandent toujours qui a éliminé nos deux grands officiers de l’air JBO, qu’a l’époque Thomas Sankara détenu et sans titre, le responsable était celui qui avait le commandement de Pô.

Conclusion, les tueries de ces deux gradés de l’armé Burkinabé à continuer jusqu’à l’élimination de l’idéologue Thomas Sankara et ses compagnons, et au front populaire Clément O. Ouédraogo, Henri Zongo, Lingani, et au CDP beaucoup d’autres dans l’impunité par le même responsable des commandos de Pô pour le pouvoir, et qui a diviser le peuple Burkinabé.

Internaute ’’’ Obliviator’’’ Dénoncer les choses qui ne vont pas n’est ni une offense ni une atteinte à la sécurité nationale. Bien au contraire, c’est une aide vers la perfection (qui, quoi qu’il en soit, n’est plus de ce monde...) Et tu as raison de demander qu’on continu avec les idées de Thomas Sankara pour sauver le continent. Je suis à 100% avec toi. Mais pour cela, la justice est là pour dire le droit et souder le peuple pour qu’il se concentre sur les idées de Thomas Sankara.

L’impunité à diviser le peuple Burkina, surtout les crimes dont la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré. Et ceux qui étaient à la manœuvre, ironie de l’histoire, sont Blaise Compaoré qui ne veut pas venir à son procès et Gilbert Diendéré. Ils peuvent donc se réjouir de ne pas connaître le sort que eux avait réservé au commandant Lingani et au Capitaine Zongo. La tenue même de ce procès, sous ce format avec les juges militaires, est une avancée de notre démocratie. Et ceux qui doivent être les premiers à le reconnaître ce sont eux. Il reste à souhaiter que toutes les zones d’ombres qui les entourent, soient élucidées par ceux qui sont accusés et qui seront présent à ce procès.

C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué. C’est pourquoi mon ami internaute que je confirme de ce tu avance, et que toutes les passions, tous les ressentiments, les a priori, les tirades guerrières, les envolées lyriques, les mensonges des avocats alimentaires et autres courtes analyses à caractère politicien et subjectif, doivent maintenant céder la place au droit, sans pour autant oublier que du fait que leur faim du pouvoir sans partage, des vies innocentes ont été fauchées. Aujourd’hui encore, des Burkinabè portent dans leur âme et dans leur corps, des blessures qui y sont liées. C’est, en tout cas des procès comme celui-ci, que les grandes nations soldent leurs comptes avec l’histoire. C’est à ce prix aussi que l’on peut poser les bases d’une réconciliation vraie. C’est à ce prix enfin que l’on peut arrimer notre cher pays à la démocratie, la vraie. Merci de me lire.


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