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Bruno Jaffré au sujet du procès Sankara : « L’absence de Salifou Diallo va se faire sentir »

12 octobre 2021, 10:34, par Ka

Ce que j’admire dans le forum très enrichissant de Lefaso.net, ce sont nos différences d’aborder les sujets avec des critiques du « deux-poids, deux mesures » et « chasser partisane. » Malheureusement dans cette analyse de Bruno Jaffré, il y a de pris part de certaines personnes.

Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum, c’est l’ignorance, et non la connaissance, qui dresse les hommes les uns contre les autres. Etre partisane ou partisan d’un individu n’est pas une honte, ni un crime contre l’humanité : Mais il faut avoir le courage comme l’internaute caca de le défendre sans fausse note, il faut le dire publiquement comme Ka qui voue sans faut fuyant les bonnes actions de Thomas Sankara.

Ici Bruno Jaffré nous a parler de Thomas Sankara sans pudeur ni faut fuyant. Nous autres internautes dit de bonne foi, doivent lui donné des critiques sans fausse note. Soutenir ouvertement Thomas Sankara, ou Blaise Compaoré qui a assassiné ce dernier pour le pouvoir, on peut écrire mille pages en camouflant ses idées partisanes, mais l’histoire d’une nation reste une histoire d’un peuple, qu’elle soit bonne ou mauvaise, comme avec les Nazis en Allemagne, on doit l’assumer avec une tête haute dans la dignité.

Blaise Compaoré a renverser le pouvoir du commandant Jean-Baptiste Ouédraogo pour le remettre à son premier ministre progressiste Thomas Isidore Sankara, et tout le monde le sait au Burkina et à travers le continent et le monde entier : Par la suite Thomas Sankara est devenu, l’otage de Blaise Compaoré et de Diendéré Gilbert, dont ils l’ont éliminé pour être complices au sommet de l’état Burkinabé durant 27 ans, et chasser par un soulèvement populaire dans le sang le 31 Octobre 2014, comme ils sont venus par le sang. Voilà un raccourci de l’histoire, et on n’a pas besoin d’écrire 50.000 pages pour blanchir Blaise Compaoré en camouflant ses idées partisanes.

Conclusion : Que Monsieur Blaise Compaoré, soit là ou pas, ou Salif Diallo n’est pas là pour dire sa part de vérité, on peut dire que l’heure de la vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué par le monde entier surtout après ce procès. C’est pourquoi, toutes les passions, tous les ressentiments, les a priori, les tirades guerrières, les envolées lyriques, ou vouloir blanchir un criminel en puissance avec 50.000 pages d’écris pour tromper le monde, et autres courtes analyses à caractère politicien et mensonges des avocats alimentaires, doivent maintenant céder la place au droit : Car durant 27 ans de son régime sanguinaire, des vies innocentes ont été fauchées gratuitement pour le pouvoir. Aujourd’hui encore, des Burkinabè portent dans leur âme et dans leur corps, des blessures qui y sont liées.


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