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Burkina-Procès Sankara : Le Comité international appelle à la mobilisation populaire, Mariam Sankara attendue

2 octobre 2021, 15:38, par Ka

’’’’’"C’est le rendez-vous de la vérité et de la justice. Pour les membres du Mémorial, c’est la porte de la justice des hommes qui s’ouvrira ce 11 octobre à 9 h, à la salle de conférences de Ouaga 2000. (...)’’’’’’’’’

Oui c’est le rendez-vous de la vérité, grâce à cette parole donnée par un président qui tienne ses promesses en disant au debut de la prise du pouvoir en 2015 que "nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale", a déclaré M. Kaboré dans un discours radiotélévisé.
"La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation", a-t-il dit.

La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.

Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats".

Et comme je ne cesse de le dire dans ce forum : Un président du Faso doit faire ce qui est bien pour le pays sans tenir compte des états d’âme des uns et des autres, surtout pas des amis. Seules comptent la paix et la stabilité pour aller vers le progrès et le développement : Car, la démocratie et l’état de droit vont de pair. Donc l’impunité et la démocratie sont incompatibles.

Malgré qu’un ex-président à bloquer durant 27 ans tous les dossiers des crimes odieux, et c’était livré à des exactions et des mises en coupe réglée de notre chère patrie pays, et pensait s’en tirer à bon compte (par exemple par l’exil doré après sa chute) voilà qu’un procès finira par le rattrapé et qu’il payera pour ses méfaits. Car, les juges Burkinabé de 2015 à nos jours, ont compris que ‘’’’’le combat pour la justice est celui le plus difficile à mener car, on ne se bat pour personne en particulier, mais pour que la JUSTICE soit pour TOUS (sans exception.

Thomas Sankara et ses compagnons meritent que la justice soit dite. Surtout qu’aujourd’hui plus qu’hier, le mythe Sankara est plus vivant que jamais. Il a défié le temps à tel point que l’enfant de tout un continent paraît aujourd’hui comme le chemin, pour beaucoup de Burkinabè et de jeunes Africains.

Beaucoup disent que c’est Blaise Compaoré, capitaine à l’époque, qui a pris le pouvoir pour le remettre au capitaine Thomas Sankara. Ce n’était pas vrai comme déclare un des acteurs du CNR, "la Révolution du 4 août n’est pas l’affaire de Sankara ou de Blaise, c’est l’affaire de tout un groupe avec le peuple burkinabè.

Et mon plus grand souhait est que le Burkina se retrouve avec ses filles et ses fils après ce procès, car la mort de Thomas Sankara et ses compagnons a divisé tout un peuple, que le peuple se parle, s’entend pour l’intérêt du pays. Nous devons après les jugements des crimes pour le pouvoir de Blaise Compaoré, être soudés. Que les uns et les autres se pardonnent afin que le Burkina reste un et indivisible.


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