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Belgique : Le ministre en charge des Burkinabè de l’étranger à la rencontre de ses compatriotes

6 septembre 2021, 14:00, par S.G..Kaboré

Un mot de remercîment d’un des doyens de la diaspora Burkinabé en Suisse a son excellence madame la ministre Ouoba en charge des Burkinabè de l’étranger.
Une fois n’est pas coutume que j’intervienne dans une rencontre de nos autorités avec la diaspora Burkinabé en Suisse. J’ai toujours laissé les soins a ceux, en manque de se faire voire, de prendre la place. Pourtant depuis les années 1960 à nos jours, je fais partis des vrais ambassadeurs du Burkina en Suisse jusqu’à nous avons pu obtenir une vrais mission permanente avec comme chargé d’affaire Moussa Nebié qui m’a déchargé de mon rôle depuis 1970 des réservations des hôtels moins chers de l’autre côté de la frontière pour nos officiels en mission, ou nos ambassadeurs en Allemagne accrédités pour la Suisse que je reçoive dans ma modeste demeure comme mon ami le feu Henri Wandaogo, ou Sanou Jaques, l’ont fait. nous avons découlé pour tous les régimes qui ont fait avancé notre pays.
Pour dire à la nouvelle génération d’immigrés Burkinabé en Suisse, que nous les sans voies, à chaque rencontre de nos autorités qui arrivent dans le pays le plus démocratique et neutre au monde, en savent beaucoup, mais n’en parlent pas.
C’est pourquoi le 4 Septembre 2021 a la rencontre avec la brave ministre madame Ouoba qui s’est battue intelligemment contre une diaspora furieuse contre la corruption, ou le laisser aller par le gouvernement, elle a fini par dire un mot qui a fait couler mes l’armes, et je ne peux m’empêcher de la dire merci du font de mon cœur.

Elle a dit ’’’’nous sommes fière de la diaspora Burkinabé à travers le monde qui sait bien se comporté.’’’’’’ Oui madame le Burkinabé a l’étranger a su marié ses continuités des coutumes et a son intégration, surtout adopter son pays d’accueil avant qu’on l’adopte. Oui votre dernier mot de dire d’être fière des Burkinabé à l’étranger a tout défini, et je vous remercie, car c’est le 4 Septembre 1965 que je suis arrivé en Suisse en l’adoptant avant qu’elle m’adopte tel que je suis.
Et si j’ai décidé de vous remercier, c’est que vous aviez su avec les mots répondre à une diaspora furieuse contre la corruption au Burkina, qui est un fléau mondiale. Vous aviez su répondre à deux personnes qu’en opposant la violence a la violence la haine à la haine, on applique une vielle philosophie qui ne donne pas de bons résultats. En Suisse dans les années 1968 on m’a appris que c’est la bonté que l’on s’oppose à la méchanceté, par l’amour que l’on chasse la haine, par la douceur des cloches des vaches que l’on combat la colère.
Vous aviez fait savoir à ces personnes de ne jamais chercher à se venger même si les autres roulent en V4 dans un pays comme le nôtre, car la corruption est punissable, même le président peut y passé de nos jours s’il est pris la main dans le sac. Surtout de savoir pardonner, c’est ainsi qu’on grandi et renforcer.
Oui madame la ministre, je confirme que le rôle de la diaspora est de soutenir les actions de tout régime arrivant dans notre pays pour le faire avancer, et comme ce 4 Septembre, je n’ai pas manqué de le répéter a mes compatriotes quand j’en ai l’occasion. Et comme vous l’aviez remarqué, tous nos compatriotes dans la salle ont montré leur volonté de vous soutenir, vous aider, s’exprimer pour le développement de leur patrie : Malheureusement le manque d’information comme vous venez de le faire, ajouté à la nostalgie du pays, dénature leur regard. Mais ce 4 Septembre, vos propos, ont été pour plusieurs d’entre nous, une source d’inspiration et de réflexion a même de guider l’ambassadeur et son équipe a des décisions dans la recherche des solutions justes aux questionnements légitimes que la diaspora Burkinabé en suisse se pose.
Tout mon grand souhait, est de deux choses : ’’Pouvoir un jour voter dans mon ambassade le choix de mon candidat. La deuxième est que le jeune ambassadeur Sougri très intelligent soit à l’écoute de tous les compatriotes vivants en Suisse, et non un clan restreint qui tourne autour de l’ambassade.’’ Encore une fois madame la ministre Ouoba, merci pour tout. S. G. Kaboré, un des doyens des Burkinabé en Suisse.


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