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Cinéma et audiovisuel : Le Plan stratégique de développement en révision à Bobo-Dioulasso

5 août 2021, 08:42, par Ars Link

Le cinéma national n’est plus que l’ombre de lui même hélas. En dehors de Appoline Traore qui s’en sort au ^plan international tous les autres sont "éteints". Les grosses têtes d’affiches des années 90 (Idrissa, Gaston et Pierre) ont passé le temps à faire des guerres d’égos, pendant ce temps le Programme d’ajustement structurel a enterré les salles de ciné, cassé la mécanique de la production nationale. A la faveur de la révolution numérique, la pagaille s’est installée. la "démocratisation" du secteur a été perçue comme un feu vert pour faire n’importe quoi. le cinéma national a été pris en otage par des lèches-culs prêt à brûler la brousse pour attraper un rat. conséquence, c’est le désastre total alors que le Sénégal a relevé la tête depuis seulement 2013, le Cameroun depuis 2017 a même réussi à battre le Burkina sur le terrain des séries télés. Pourtant, rien n’est tard, mais saura t-on vraiment recentrer les choses ? Avec la nomination récente d’un prof de SVT à la tête de la Direction générale, certains acteurs du milieu sont plus que sceptiques.... Pour d’autres, peu importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse. Le problème fondamental est-il dans un BON DIAGNOSTIC ??? Oui, mais... Tous les textes pour relancer le cinéma national existent déjà depuis la tenue des Etats généraux en 1999, mais ils n’ont jamais été appliqués. Récemment un Ministre de la Culture avait totalement dévissé en insistant pour que l’exemple du Nigéria soit copié au Burkina, oubliant que les recettes magiques ne sont pas universelles. Il est sans doute temps de rappeler aux uns et aux autres que le secret de l’immensité du baobab réside en fait dans sa graine.


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