Burkina : Fusion entre l’Institut des sciences (IDS) et l’Ecole normale supérieure de Koudougou (ENSK)

Mais monsieur @Hamza, c’est forcé de commenter non ? Surtout que visiblement vous n’avez rien lu !

1°) On vous dit qu’on fusionne, vous vous lisez que les deux structures n’appartiennent plus au même ministère ! Il faut vraiment le faire exprès ?
En bon français, fusionner veut dire que c’est devenu la même école, avec deux sites, l’un à Ouaga, l’autre à Koudougou.

2°) Vous voulez parler de ce que vous ne connaissez pas ou vous voulez faire du "fake news" en affirmant des contre-vérités ?

L’ENSK forme des professeurs de collège recrutés niveau BAC+2, des professeurs de lycée recrutés niveau BAC+3, des conseillers pédagogiques et des inspecteurs du secondaire, des Instituteurs Principaux (IP), des conseillers pédagogiques itinérants (CPI) et des inspecteurs du primaire. Depuis peu, on a ajouté les conseillers d’éducation et les directeurs d’établissements secondaires.

Quand à l’IDS, il a été crée pour suppléer au manque d’enseignants des matières scientifiques en formant des professeurs de collège scientifiques recrutés niveau BAC. Leur formation dure plus longtemps mais ils sortent dans la même catégorie que ceux formés à l’ENSK. Le niveau de recrutement est donc la principale différence de l’IDS avec l’ENSK en plus de la plus grand diversité des formations à l’ENSK. Et bien évidement, les deux écoles relevaient et continueront de relever du MENA.

Quand à la fusion, le gouvernement a annoncé depuis un ou deux ans son intention de faire toutes les fusions possibles en vue d’économiser sur les nombreux conseils d’administrations budgétivores. Donc, au lieu de deux conseils d’administration, il n’y en aura plus qu’un seul. Et je suppose aussi que les Directeurs, DAF, DRH et autres vont aussi être dédoublés.

Mais on est tous d’accord que si ces économies sont faites d’un côté pour de l’autre côté rouler dans des caisses de 100 millions pièce, c’est de la comédie...