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Burkina : Plus de 170 infrastructures publiques en situation de dégradation (conseil des ministres)

17 juin 2021, 02:59, par Sidpassata Veritas

« Selon le porte parole du gouvernement, Ousseni Tamboura, plusieurs causes peuvent expliquer cette situation. Il s’agit de l’insuffisance dans les dossiers techniques d’appel à concurrence, l’insuffisance du suivi-contrôle des travaux, la mauvaise qualité des matériaux de construction et le non respect de la garantie décennale qui accompagne souvent les marchés. »

-  1 - Toutes ces causes sont les résultantes d’une cause première qui est la CORRUPTION . Le régime MPPtraîne à agir franchement contre ce fléau qui la cause-mère de beaucoup de problèmes dans dans la société Burkinabè. N’oublions pas que dès sa première mandature, ce régime a révisé tout de suite les lois du CNT qui réduisaient drastiquement les marchés gré-à-gré de l’État. La raison évoquée était qu’il y avait beaucoup de chantiers pour lesquels il fallait aller vite, notamment, celui de la construction des écoles pour réduire le nombre des écoles sous paillote. Il faut avoir le courage maintenant de faire les premiers bilans et de tirer honnêtement les conclusions qui s’imposent et rectifier le tir comme il se doit. Il n’y a pas de honte à faire son mea culpa quand on s’est trompé ; et ce ne serait pas la première fois.

- 2 - La nécessité de lutter contre la CORRUPTION est pour le Burkina plus urgente que celle de la réconciliation, parce que la corruption annule tous les efforts de développement et elle est un outil très efficace pour les terroristes quand ils veulent infiltrer n’importe quel milieu au Burkina. Parfois le silence et la nonchalance des autorités étatiques dans cette lutte contre la CORRUPTION donnent l’impression qu’elles se satisfont de cette situation périlleuse ou même qu’elles y ont quelques intérêts inavouables. Cette impression entraine une rupture de confiance entre le peuple et les politiques, entre l’administration et les administrés, entre le l’État et les citoyens entre le gouvernement et les contribuables. Je remarque qu’on entend de moins en moins la voix du Pr Luc Marius IBRIGA à la tête de l’autorité de contrôle de l’État. Peut-être est-il fatigué de prêcher dans le désert contre la CORRUPTION dans les structures étatiques, alors que celle-ci est la cause-mère de tous les travers qui sont capable de provoquer effondrement de l’appareil d’État et de toute la société. La CORRUPTION, n’est pas un mal nécessaire, elle est une gangrène qui avance tant qu’elle n’est pas combattue vigoureusement.

Veut-on vraiment entendre la vérité au Burkina ?


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