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Mali : Le Colonel Assimi Goita investi président de la transition

7 juin 2021, 17:00, par Ka

A bas la démocratie déguisée dans le continent : A présent les militaires fils à papa ont décidé de faire la rectification pour remettre de l’ordre avec les valets des impérialistes qui taillent des constitutions à leur mesure pour abuser de leur peuple. L’exemple du Tchad et l’homme du camp de Kati nous le prouve.

Et ce n’est pas tout, car, avec des gouvernants qui refusent d’écouter leur peuple au sujet des massacres gratuits pour déstabiliser ces dits pays du Sahel, sont concernés, comme c’est arrivé dans ces deux pays avec ces deux jeunes militaires qui veulent mettre de l’ordre et ils arriveront a leur fin. D’ailleurs, qui l’aura cru que le rectificateur Thomas Sankara en quatre ans seulement, aura été écouté par le monde entier ?

De manière générale, le débat sur les relations civils-militaires puise sa source, au tournant des années 1940, dans le constat d’une montée en puissance des militaires dans les sociétés occidentales et maintenant dans le continent. Et si les Macron veulent mettre le piment avec des chantages, ce sont leurs intérêts qui s’évaporeront, car ces jeunes officiers instruits, savent là ou se tourner et convaincre.

Les jeunes soldats instruits comme Coïta et Deby qui ont fait leurs carrières dans les camps d’officiers comme la France, les Etats Unis, ont compris qu’en la matière, les systèmes politiques contemporains reposent sur le principe d’une soumission « naturelle » des militaires aux dirigeants civils, mais pas à n’importe comment, ou à n’importe quel prix, car, les jeunes comme les deux jeunes militaires instruits, sont égaux ou au même niveau ou même plus que des dirigeant bornés téléguidés par les valets de l’impérialisme qui se croient encore dans le bain du colonialisme.

Même si l’éventualité d’une subversion de ces démocraties par les militaires apparaît peu crédible aux auteurs qui s’y intéressent pour le pouvoir, la question se pose de la suprématie des dirigeants civils sur les chefs militaires surtout en Afrique qui est du caméléonien et qui a suscité alors, d’autant plus l’attention des observateurs qu’elle remet en cause l’incompatibilité entre militarisme et politique évoquée dès le XIXe siècle par des auteurs comme A. Comte ou H. Spencer (Vagst.

Avec cette investiture d’un militaire putschiste par un conseil constitutionnel d’un pays souverain et républicain comme le Mali, nous montre clairement que la dichotomie entre « soumission » et « insoumission », « contestation » et « docilité » des militaires à l’égard du pouvoir civil est menacé à 90% dans le continent.

Conclusion : Il est inutile aux Nations Unis, la France, l’UA, la CDEAO un machin des valets de l’impérialisme, de pointer des doigts ces jeunes militaires qui se réveillent à cause de leurs ignorances qui ne font qu’extérioriser leur colère. D’ailleurs, tout le monde savait que le miel entre les dirigeants Africains et leurs militaires ne durera pas, car le rôle des militaires dans la vie politique des régimes non démocratiques constitue une question classique de la sociologie et de la science politique.


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