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Mali : Le Président de la Transition et le Premier ministre démis par le vice-président Assimi Goïta

27 mai 2021, 08:25, par Ka

Non ‘’’Yako’’’ tu divague en oubliant pourquoi les militaires ont abandonné ton mentor en écoutant leurs cœurs et le respect de la constitution. Il faut te mettre dans le crane que depuis que Thomas Sankara a dit qu’un militaire sans formation politique est un criminel en puissance, nos militaires sont devenus des politiciens a part entière. C’est pourquoi quand le feu Salif Diallo en engageant le débat sur l’article 37 en 2004, il avait tapé dans une fourmilière, car il devait a l’époque remué 7 fois sa langue dans la bouche avant de parler, vu qu’il y avait le petit président François Compaoré sans aucune formation politique que la force de son RSP criminel.

Mais le tôlé était général. Salif Diallo un politicien averti a pu réunir un consensus national contre la violation d’une véritable coutume constitutionnelle éprouvé par trois régimes parlementaires. Salif Diallo savait qu’en agissant ainsi et soutenir que l’article 37 et son esprit ne peuvent pas être modifiés, il gênera jusqu’aux bailleurs de de fond, dont on entendait dire dans les maquis que les militaires comprennent la politique de Salif Diallo que celle du petit président qui croient que les crimes sont une vraie politique.

A partir de là mon cher internaute Yako, ce ne sont pas les militaires qui ont compris que selon la constitution l’article 37 ne peut pas être tripatouillé, mais aussi les hommes politique et particulièrement de l’opposition qui ont dénié Blaise Compaoré de briguer un troisième mandat. La preuve était, les protestations pertinentes qui affluaient depuis l’audacieuse sortie de Salif Dialo, un homme sans lequel Blaise Compaoré ne sera pas là où il était. Surtout après sa sortie, il n’a pas trouvé en face aucun contradicteur pour apporter la réplique du Dr. Somda, Hien Olivier, Mathieu N’Do, Luc Ibriga, des éminents juristes de notre pays qui donnent raison au Dr. Salif Diallo, et a laisser la voie libre aux militaires, aux ONG, aux OSC de suivre leur bonne conscience pour faire avancer le pays.

Et ce sont des bleus comme toi Yako et tes semblables, qui ne savent pas que les militaires ont une formation politique plus que n’importe qui. Surtout ils savent quand il faut choisir pour mettre de l’ordre, sauf des généraux alimentaires avec des femmes à la manette qui ne le savent pas en faisant des coups d’états a la maternelle.

Si je te dis que tu oublies pourquoi la réussite de ce soulèvement populaire bien compris a l’interieur du pays comme a l’exterieur, c’est la sortie du Pr. Loada, le non moins prestigieux agrégé de droit publique de l’époque, avait avec l’aide de la fameuse allégorie de la république du Boungawa, en disant que les partis d’opposition devront assumer les leurs en faisant respecter la lettre et l’esprit de l’article 37 de la constitution qui interdisent a Blaise Compaoré de briguer 3 mandats présidentiels consécutifs, et qui a donner plus de la légitimité a Zépherin Diabré de l’opposition, de rassembler les Burkinabé pour faire dégager celui et son frère qui ne connaissent pas la politique, ou la constitution de leur pays que de tuer pour regner.

Conclusion : Pour blanchir ta cervelle, ’’’’si les militaires, les OSC, les chefs coutumiers très politisés, les plus proches de ton mentor comme Simon Compaoré et Roch Kaboré ont pris leurs responsabilités d’assumer le soulèvement populaire, c’est quand le professeur Luc Ibriga en intellectuel libre et soucieux de coller au plus près l’idéal de vérité, s’appuyant sur la doctrine, la jurisprudence, la loi, il affirme a haute voie que Blaise Compaoré est interdit de candidature. Et toi Yako, en voulant sauter la vérité et parler de la constitution de 1991, tu pettes les plombs : Car Blaise Compaoré, en droit de passer outre les prescriptions de l’article 37, il établira sa volonté de manipulation par la pression de son mauvais entourage alimentaire pour violer la limitation du mandat présidentiel rendu obligatoire par la constitution de 1991. Sans rancune.


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