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Réformes foncières au Burkina : Des propriétaires terriens de la commune de Komsilga appellent le gouvernement à la concertation

23 mai 2021, 21:33, par Ka

En regardant ces propriétaires terriens, je confirme qu’il y a des faits qui sont validés par les historiens et qui n’apparaissent pas dans l’histoire de notre pays telle qu’on enseigne à la jeunesse et qui reste ignorée de l’opinion publique.

Le premier acte qui me vient a l’idée avec ses propriétaires terriens qui défi l’état, pourtant l’état est propriétaire de toute la terre du Burkina, ceux qui ont écrit l’histoire sont disqualifiés, et il faut réécriture notre histoire et l’enseigner a ceux qui prétendent êtres propriétaires des terres. Et pour moi, nos historiens sont tous disqualifiés sur le mensonge originel dans lequel repose notre histoire.

Si on devait corriger l’histoire, et faire comprendre à ses prétendants terriens qu’il y a eu une passation de pouvoir terrien qui appartenait à une royauté et a l’état, il faut les rappeler la résistance des populations de Bani-Volta face à la pénétration coloniale qui a pris tout son sens et devrait trouver une place de choix dans notre histoire nationale à côté du refus de Boukary Koutou de mettre son royaume sous la botte des Français. Cette résistance bwa permet non seulement de montrer une résistance armée qui infligea des défaites à l’ennemi mais surtout de faire l’histoire non des têtes couronnées mais aussi celle du peuple bwa. Et si la terre de notre chére patrie appartienne à cette royauté dominé aujourd’hui par l’état qui a pris la place, on devait voter une loi pour bannir ces propriétaires terriens dits des chefs coutumiers ventriloques qui revendent leurs terres a des charognards d’immobiliers.

Avec ce qu’on voit comment ces chefs coutumiers alimentaires défi l’état, je comprends pourquoi l dans son discours à la nation du 11 décembre 2019, le président du Faso appelait à une réécriture de l’histoire du Burkina. On se serait attendu à ce qu’une telle proposition suscite de la réflexion dans l’opinion ou dans le cercle des historiens mais il n’en a rien été. Pourtant, il nous semble qu’une telle entreprise n’est pas une sinécure et elle devrait mobiliser des ressources humaines de qualité, des ressources financières et beaucoup d’années de travail, pour que les Burkinabé sachent qu’on est tous égaux : Et pour cela, nous avons besoin d’une catharsis nationale sans tabous, il faut mettre sur la table la naissance ethnique de ce Faso, entrer dans sa sociologie ethnique et arriver probablement à la conclusion que tous les 63 ethnies du pays ont les mêmes droits et devoirs dans cette République. Il me semble que certains Burkinabé pensent hélas qu’ils sont détenteurs du titre foncier de notre pays, comme si les autres étaient de manière circonstancielle des faire-valoir ou des citoyens de seconde zone.


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