Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou
28 avril 2021, 18:18, par
SANOU
Un phénomène de société très sensible dans les grandes agglomérations que celui des bonnes et servantes. Je pose le phénomène en terme d’offre et de demande.
En préalable je n’aime pas les termes bonnes, servantes ou domestiques, je préfère le terme d’aide familiale.
De la demande : de nombreuses familles ont besoin d’aide pour la garde de leurs jeunes enfants, et pour les taches ménagères, surtout si la mère de famille a une activité professionnelle.
De l’offre : de nombreux jeunes filles déscolarisées ou non scolarisées sont à la recherche de moyens de subsistance, elles n’ont à offrir en échange que leurs mains pour un peu de travail manuel (fille de ménage, garde bébé, vendeuse).
On pourrait parler d’un partenariat gagnant - gagnant.
De nombreuses initiatives existent pour mettre en contact les demandeuses et les potentiels employeurs. Cependant il y a de nombreux abus, d’où la nécessité d’un encadrement. Ceci est un appel à l’action sociale, qui peut créer une filière professionnelle d’aides familiales avec une formation de base notamment sur l’hygiène qui est souvent médiocre chez ces filles, et les droits de la personne.
Les revenus de la majorité des ménages sont modestes ce qui ne permet pas d’employer des salariés avec au moins le SMIG. Cependant les quelques billets de banque concédés aux filles sans aucun revenu s’il sont bien gérés peuvent servir de base au démarrage d’une activité qui permettra l’autonomisation financière de ces filles. Ma contribution pour la réflexion.
Un phénomène de société très sensible dans les grandes agglomérations que celui des bonnes et servantes. Je pose le phénomène en terme d’offre et de demande.
En préalable je n’aime pas les termes bonnes, servantes ou domestiques, je préfère le terme d’aide familiale.
De la demande : de nombreuses familles ont besoin d’aide pour la garde de leurs jeunes enfants, et pour les taches ménagères, surtout si la mère de famille a une activité professionnelle.
De l’offre : de nombreux jeunes filles déscolarisées ou non scolarisées sont à la recherche de moyens de subsistance, elles n’ont à offrir en échange que leurs mains pour un peu de travail manuel (fille de ménage, garde bébé, vendeuse).
On pourrait parler d’un partenariat gagnant - gagnant.
De nombreuses initiatives existent pour mettre en contact les demandeuses et les potentiels employeurs. Cependant il y a de nombreux abus, d’où la nécessité d’un encadrement. Ceci est un appel à l’action sociale, qui peut créer une filière professionnelle d’aides familiales avec une formation de base notamment sur l’hygiène qui est souvent médiocre chez ces filles, et les droits de la personne.
Les revenus de la majorité des ménages sont modestes ce qui ne permet pas d’employer des salariés avec au moins le SMIG. Cependant les quelques billets de banque concédés aux filles sans aucun revenu s’il sont bien gérés peuvent servir de base au démarrage d’une activité qui permettra l’autonomisation financière de ces filles. Ma contribution pour la réflexion.