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Frontière Côte d’Ivoire-Burkina : Des véhicules burkinabè interdits d’entrer sur le territoire ivoirien

28 février 2021, 12:10, par Ka

‘’’’A’’’’ l’Internaute ’’Papa :’’ Ton commentaire m’interpelle à donner quelques précisions suivi de l’histoire de la Haute-Côte qui veut dire que la Haute-Volta devenu Burkina Faso et la Cote des Ivoires était un même pays, comme L’AOF regroupait tous Les pays de la sous-région en une région Française au 19e siècle, avant que la mission de Voulet Chanoine fait sa conquête de la Haute Volta en1896.97. Pourtant le peuple de la Haute Volta était l’enjeu des puissances colonisatrices telles que la France, La grande Bretagne et l’Allemagne, car selon les études coloniales, ce peuple est courageux, et supporte l’endurance dans les travaux forcés.

Mon jeune internaute ’’Papa,’’ sur le site Banc.net en Côte d’Ivoire aujourd’hui repris par qui je ne sais, et contrôlé, qui a fait fuir mes amis internautes, a ne citer que’ Abou Touré, Le forestier de Lahou, AKobla, Fognon, Bi Michel, Lago Tape, Bismark, Filleule, Diarrasse Napie, Bouabré Jr. Attiéké, Lothier Makan, et autres, tu me posais la question si j’étais le vrai Ka et mes différences avec ces internautes ? Je t’ai répondu Oui, et aussi la raison de mon commentaire soutenant la Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui encore, je confirme que les accords d’amitié avec notre pays frères appelé le TAC. (Traité d’Amitié avec la Cote D’Ivoire) sont bien appliqués. J’ai assisté deux fois les réunions de ce TAC à Yamoussoukro. Le problème des tombeaux roulants des Burkinabé vers la Cote d’Ivoire est à cause des associations de lutte contre la population qui obligent les Etats Européens de ne plus revendre les véhicules poubelles à l’Afrique. Et la Cote d’Ivoire vienne de limité les années maximums des véhicules qui peuvent rouler sur son territoire.

Au Burkina cette limitation est déjà sur la table pour la rentrée des vielles voitures, mais aussi des contrôles pour celles qui y sont déjà en circulation : Ne vous étonnez pas, comme ce qui se passe à la frontière Ivoirienne, qu’un agent de contrôle routier au centre du pays vous dit que vous ne pouviez plus circuler avec votre tombeau roulant.

Et ce qui ne regarde que moi, cette histoire ne mérite pas de polémique, ou des insultes à nos frères Ivoiriens en les disant prétentieux, la nouvelle génération de la Cote d’Ivoire ne connaisse pas l’histoire des deux pays appelé autrefois ’’Haute Cote.’’ La vie d’un être humain doit être bien protégée. Et disons la vérité que 70% de nos véhicules non contrôlés sont des tombeaux ouverts. Allez-y dans les frontières Suisse, plusieurs voitures des frontaliers français considérés comme des poubelles sont refoulés sans polémique quand nous, on allait en mission dans ce pays on nous le racontait.

Et a ceux qui ne connaissent pas pourquoi la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso un pays jumeaux qui ne peut pas se séparer facilement sachent une chose : Si je dis que la nouvelle génération Ivoirienne ne connaisse pas ce que les Burkinabé ont fait pour leur pays, elle mérite des excuses, car, elle n’imagine pas tout ce que les Burkinabé ont fait pour que ce pays qui est aussi notre vieux débouché maritime, se développe avec leur main d’œuvre bon marché dans la culture du café et cacao, les infrastructures exct.

Tout ceux-ci est venu de la colonisation, mais avant, on se rappelle que dans les années 1914, la grande famine a frapper le continent dont nos ancêtre appelés des indigènes, de Tombouctou a Ségou, de Ouahigouya à Kaya, étaient réduit à manger des feuilles d’arbres pour survivre, car les récoltes ont manqué. Beaucoup s’immigraient vers la Cote ou la banane et le manioc étaient une abondance. La famine de 1913 et 1914, a réduit la population du cercle a environ le tiers. Suivi de celle de 1932 qui a tué des milliers faisant disparaitre les empires, laissant à la place les valets des trafiquants négriers, Hamadou maitre de Tombouctou, Rabat Sultan du Tchad, Samory tyran de la rive droite du Niger, Behanzin roi du Dahomey : Forçant la colonisation de L’AOF à commettre ce qu’elle veut. Surtout avec l’arrivée de l’ingénieur M. Béline avec ses constructions des chemins de fer à travers l’AOF avec des travaux forcés, a ne citer le chemin de fer ’’Rail Abidjan Niger,’’ les travailleurs de la Haute qui arrivaient a la Cote ne repartaient plus, continuant à travailler pour la Cote. C’est pourquoi nous sommes plus de 4 millions en Cote des Ivoires de nos jours. Le vieux Houphouët voyant ce peuple travailleur plus que le sien qui a de la banane et du manioc en abondance, et que le prix du café augmentait, promet que chacun qui travaille plus de dix ans dans une plantation de café ou de cacao a droit une portion de terre. Et quand le boum du bois rouge pour l’Europe se développait en Côte d’Ivoire par les Français, 90% des travailleurs dans les scieries sont des Burkinabé et des maliens. Ne parlons pas dans les travaux publics pour construire les ponts et les immeubles des grandes villes. Un de mes oncles immigré en Cote sans savoir lire, était devenu par la force de ses bras et des cours du soir, un contremaitre d’une scierie d’exploitation de bois a Grand Lahou dans les années 60. Il a même accompagné le vieux Houphouët a la première fête de l’indépendance en haute Volta et dormi à Koudougou chez le chef coutumier avec lui.

Mon cher internaute ‘’Papa’’ les Ivoiriens de ma génération respecte les Burkinabé a ne citer que l’internaute ‘’Abou Touré’’ qui m’écrivait ce commentaire le jeudi 24 Décembre 2015 sur le Forum de Le Banco.net. A lire sur l’historique du site Banco net.
’’’’’’Rédigé par : Abou Touré le : Jeudi 24 Décembre 2015 Lebanco.net.’’’’’’

Voici un peuple qui porte fièrement son nom d’hommes intègres. Sankara connaissait vraiment son peuple. C’est un peuple fier. Je l’ai remarqué avec mon garçon de maison. Quand il n’est pas d’accord, il le dit aussitôt sans hypocrisie. Nous les ivoiriens avons à apprendre du vrai peuple Burkinabé resté notamment au Faso. Et non les dozos et autres miliciens supplétifs de l’armée de Bogota. Si j’ai un conseil à donner à Roch, j’espère que ka le lui transmettra, c’est de respecter la séparation des pouvoirs judiciaires et exécutifs. Qu’il ne se laisse pas influencer par ceux qui n’ont jamais respecté, ni la République, ni ses lois, en se considérant comme le Dieu d’Eburnie. Ils peuvent en massacrer massivement, ils trouveront toujours des imbéciles pour venir faire leurs louanges macabres. Si Roch cède, il risque de retourner le peuple contre lui. Qu’il s’en lave les mains comme Pilate. Il appartiendra au pouvoir ivoirien d’assumer le non transfert de ces criminels. On a trop fait d’arrangements morbides. Les Burkinabés n’accepteront jamais que leur droit et justice soient bafoués. Roch est prévenu. Mon frère débrouille toi pour lui transmettre ce message. C’est dans l’intérêt réciproque du Faso et de la RCI. Déjà l’accueil qu’ils réservent à notre Bravetchè en dit long. Les ivoiriens aiment tous les Burkinabé nouveaux.’’’’’’

Mon cher ami Abou Touré, Akobla, Bouabré Jr. Attiéké, vous qui aviez abandonné Lebanco.net, si vous lisez ce message, je pense à vous. Ma chère Akobla, je sais ce que tu fais pour la jeunesse Ivoirienne, mon invitation est toujours valable, car moi, je continu grâce au Dr. Paré, l’homme a la plume d’or et son Lefaso.net, qui est devenu un plat quotidien du monde entier, à apporter ma modeste contribution pour que la jeunesse Burkinabé puisse faire avancer le Burkina de leur génération sans les crimes pour le pouvoir. Si je dis Lefaso.net du Dr. Paré un plat quotidien du monde entier, c’est qu’un lecteur de notre site préféré nommé DUSSAP


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