10 ans du décès de Justin Zongo : « S’il était vivant, il allait devenir quelqu’un pour prendre soin de nous », témoigne sa mère

Voilà ! Félicitations à l’auteur de ce reportage.
Puisqu’on veut parler de réconciliation nationale, il faut que les journalistes aident de cette manière à mettre les vrais sujets sur la table de la réconciliation nationale. Sinon, les politiciens vont faire la tournées des autorités coutumières et religieuses et ensuite nous organiser des rencontres dans lesquelles on risque de ne jamais entendre les voix des victimes et connaitre l’ampleur réelle des blessures subies dont certaines sont irréparables, conclure que la réconciliation et la cohésion nationale sont atteintes.
D’ailleurs quand on parle de vérité et justice, certains filous crient à un désir de vengeance. Mais ce reportage montre bien que la justice n’est qu’un minimum et qu’il faut aller encore plus en profondeur pour panser un peu les blessures subies et encore douloureuses. Qu’aucun bourreau d’hier ne s’imagine que cette fameuse réconciliation nationale serait un aubaine pour se refaire une fausse virginité et revenir narguer leurs victimes. Attention, les burkinabè savent se dresser comme un seul homme pour s’insurger contre l’inacceptable.