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Burkina : « Pour une réconciliation nationale vraie et sincère, aucun type de justice ne devrait être une fin en soi ! », foi de l’ATR/DI

22 février 2021, 17:39, par Sidpassata Veritas

- Pourvu que l’injustice, l’impunité, les passe-droits ne soient pas envisager comme des moyens de satisfaire des gens qui, indument (sur l’unique base de leur ressenti) se plaignent d’être lésés alors que c’est plutôt eux qui, par je ne sais quelle logique, suppose qu’ils ont des droits qui, en réalité, ne sont pas leurs.
- Il faut que petit-à-petit, ces gens-là aussi comprennent que désormais, "plus rien ne sera comme avant" et que tous les citoyens sont égaux en droit, et que eux aussi peuvent se plaindre en justice contre leurs bourreaux et réclamer Justice et non des passe-droit.
- Si des gens ont été victimes d’abus de la part de certains individus, il faut ce soit les coupables qui payent et non le denier public, sinon c’est une injustice faite aux contribuable burkinabè qui a payé et aux plus pauvres qui manquent de l’assistance de l’État pour cause de faiblesse budgétaire. Si l’on parle de réconciliation à caractère national, il ne faut pas qu’elle se fasse au détriment des plus faibles de la nation. C’est surtout pour cela que je suis de ceux qui insiste pour la justice dans toute ses dimensions et pas seulement judiciaire. Ce n’est pas avec des biens de la nation qu’il faut consoler les déçus qui ont perdu des avantages suite aux différents changements politiques.
- Oui, si on tient à dire que la réconciliation est nationale, j’admettrai qu’elle l’est de la même manière que la nécessité de modifier l’article 37 de la Constitution était devenue un problème national par le désir de certains hommes politiques et non par la légitime aspiration du commun des citoyens. Elle est nationale, comme l’est actuellement l’utilité de passer à la 5e république qui est un projet voulu par certains partis politiques et non par le commun des citoyens.
- Le thème de la réconciliation nationale comme plusieurs autres thématiques amenés par des hommes politiques ne peuvent pas passer par un référendum parce qu’ils sont imposés à la nation par des moyens biaisés et par des voies de contournement, empruntés sciemment par des hommes politiques. Ce sont des thématiques qui naissent rarement au sein de l’Assemblée Nation et n’y font jamais objet de sérieux débat que quand elles proviennent des leaders de la majorité au pouvoir. Il y a là le signe d’un déficit démocratique entretenu par des politiques d’un régime à l’autre.


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