Prix Goncourt des lycéens 2020 : Lettre ouverte à Alain Mabanckou, Chantal Biya, Maurice Kamto, Leonora Miano et autres

"Aigreur", une excuse plutôt facile. Rassurez-vous, je ne travaille pas pour le réseau des polygames africains, et je n’ai rien à titre personnel contre l’autrice.

On vous expose la vérité, vous parlez d’aigreur. Est-ce que ce n’est pas de la diversion ?... Mais il y a encore une once d’intégrité chez les lecteurs, qui pensent que le livre ne mérite pas tout ce randam publicitaire. Que c’est, tout compte fait un ouvrage "quelconque". Voilà, là-dessus, rien à faire, on ne peut pas tricher

Merci de rappeler toutes les parties prenantes du Prix Goncourt des lycéens, ça nous permet de mesurer l’ampleur de la catastrophe. Si l’Académie Goncourt peut être influencée, à plus forte raison des écoliers ?

Hypothèse : on a trouvé en l’histoire de Djaili Amadou Amal, un bon filon, et en elle-même un bon profil. Mais on aurait pu se contenter d’en faire un best-seller, dans le genre "Jamais sans ma fille", personne n’aurait trouvé à redire. Pourquoi aller faire un hold-up de prix littéraire pour une autrice dont le talent est à remettre en question, au point où on a dû tout bonnement réécrire son livre pour le rendre acceptable pour le lectorat français ?

Et du coup, se pose même aussi la question de savoir si le Prix Orange du Livre en Afrique 2019 qui lui avait été décerné était vraiment mérité. Encore qu’il y a eu des irrégularités dans la procédure...

Bien le bonjour à nos frères et sœurs du pays des hommes intègres.

Latifa Bieloe