Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
« Le poste de Zéphirin Diabré est la synthèse parfaite des cinq absurdités du gouvernement », Diakalya Traoré, secrétaire général du syndicat des magistrats burkinabè
17 janvier 2021, 08:05, par
Jean Gabriel Yaméogo
Je répondrais à Monsieur Diakalya Traoré, juge au Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso et Secrétaire général du Syndicat des magistrats burkinabè (SMB) que la création du ministère de la réconciliation et de la cohésion sociale résulte des tares congénitaux de la justice burkinabè à ne pas dire le droit, rien que le droit. Vous avez réclamé des moyens qui vous ont été octroyés afin d’assurer l’indépendance de la justice et jusqu’à présent, les populations attendent vainement les frémissements de cette indépendance. En effet, si vous, les éminents juges consentaient à dire le droit, rien que le droit, la réconciliation dont on parle tant aurait été réalisée depuis belle lurette et nul besoin n’aurait été de créer plusieurs institutions chargées de la réconciliation, à fortiori un ministère, à cet effet. Mais, vous passez votre à nourrir l’impunité par un juridisme pédant pour noyer le poisson dans l’eau ; nourrissant au passage l’impunité, l’incivisme et contribuant à exacerber les antagonismes entre burkinabé. Le peuple burkinabé souffre de sa justice à deux balles plus qu’autre chose. Commencez à nettoyer les écuries d’Augias en vidant les dossiers pendants et pendus pour favoriser la réconciliation : Thom Sank et ses compagnons, Norbert Zondo et ses compagnons, Boukary Lengani, Henri Zongo, Clément Ouédraogo, Nézien Badembié etc...En conclusion, balayez d’abord devant votre porte avant de dire que la cour du voisin est sale.
Je répondrais à Monsieur Diakalya Traoré, juge au Tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso et Secrétaire général du Syndicat des magistrats burkinabè (SMB) que la création du ministère de la réconciliation et de la cohésion sociale résulte des tares congénitaux de la justice burkinabè à ne pas dire le droit, rien que le droit. Vous avez réclamé des moyens qui vous ont été octroyés afin d’assurer l’indépendance de la justice et jusqu’à présent, les populations attendent vainement les frémissements de cette indépendance. En effet, si vous, les éminents juges consentaient à dire le droit, rien que le droit, la réconciliation dont on parle tant aurait été réalisée depuis belle lurette et nul besoin n’aurait été de créer plusieurs institutions chargées de la réconciliation, à fortiori un ministère, à cet effet. Mais, vous passez votre à nourrir l’impunité par un juridisme pédant pour noyer le poisson dans l’eau ; nourrissant au passage l’impunité, l’incivisme et contribuant à exacerber les antagonismes entre burkinabé. Le peuple burkinabé souffre de sa justice à deux balles plus qu’autre chose. Commencez à nettoyer les écuries d’Augias en vidant les dossiers pendants et pendus pour favoriser la réconciliation : Thom Sank et ses compagnons, Norbert Zondo et ses compagnons, Boukary Lengani, Henri Zongo, Clément Ouédraogo, Nézien Badembié etc...En conclusion, balayez d’abord devant votre porte avant de dire que la cour du voisin est sale.