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Affaire Norbert Zongo : Les avocats de François Compaoré demandent au Conseil d’État français de transmettre au Conseil constitutionnel une question prioritaire de constitutionnalité

19 décembre 2020, 18:50, par Ka

En 1999 dans la foulé pour protéger son petit frère , le président Blaise Compaoré ordonnant un décret portant une augmentation des salaires de 5 à 10 %, ce que beaucoup percevront comme une tentative de diversion et l’achat des consciences, malgré tout, une commission d’enquête indépendante fut installé et qui a obligé le juge Kassoum Kambou a accusé le commanditaire de cet assassinat crapuleux qui est Monsieur François Compaoré.
16 juillet 2015 : Les députés du Parlement intérimaire votent la mise en accusation de l’ex-président Blaise Compaoré devant la Haute Cour de justice pour « haute trahison » et « attentat à la Constitution ». Sans oublié l’assassinat crapuleux de Thomas Sankara et ses Compagnons.

Monsieur François Compaoré peut utiliser tout l’argent du contribuable Burkinabé qu’il a volé pour payer tous les avocats du monde, lui comme son frères restent des accusés et des repris de justice pour la justice et le peuple Burkinabé et même de leurs enfants et famille.

C’est pourquoi en décembre 2015, Dieu a donné un signe au peuple Burkinabé en donnant le pouvoir a Roch Kaboré, comme il l’avait fait au monde le 25 décembre en donné son fils Jésus Christ pour qu’il sauve le monde. C’est pourquoi Roch Kaboré prêche au prés de son peuple le changement de la mentalité : Car, Construire la cohésion sociale et réussir la réconciliation, imposent un préalable : déconstruire les mythes, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités. Panser les plaies par la justice pour restaurer la capacité d’écoute et de pardon.

Comme la parole de la bible, voilà ce qu’a dit le fils de Tuiré, fils de l’ honorable Bila Kaboré, un homme franc qui a su éduqué des enfants francs et digne des vrais Burkinabé : "a Gaoua en Décembre 2017- Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a appelé à "rendre justice dans toutes les affaires sensibles", dont les dossiers de l’assassinat de Thomas Sankara, Norbert Zongo, du putsch manqué et de l’insurrection populaire, pour "aider le peuple
à se réconcilier".

Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des coeurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale", a
déclaré M. Kaboré dans un discours radiotélévisé à la veille de la célébration du 57e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

"La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation", a-t-il dit.

La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.

Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats.".

La justice", tout en rappelant aux acteurs chargés de les vider que "la soif légitime de justice des Burkinabè reste intacte."

Et comme je ne cessais de le dire dans ce forum, Roch Kaboré méritait son deuxième mandat pour achever ce qu’il a commencé, car c’est Dieu qui donne les ordres dans les urnes pour le pouvoir. Surtout notre société primaire est plus intelligente que nos intellectuels aux petits pieds qui prennent cette société primaire pour seulement un bétail électoral. Pour vous confirmer que nos sociétés traditionnelles ne sont pas encore mortes, elles vivent, dictent nos réflexions et comportements, et elles sont un réservoir de sagesse encore utilisable pour redresser la barre de nos errements et de la mauvaise imitation du modèle occidental. C’est ce peuple primaire qui dira non a celui qui ne veut pas que la justice soit dite. Car si le peuple Burkinabé dit que ça ne se fait pas, ça ne se fait pas. Que Monsieur François Compaoré soit extrade ou pas, il est dans une prison en sachant qu’il ne mettra pas pied au Burkina sans passé par la justice.


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