Assassinat de Norbert Zongo : 10 points de réflexion sur la Liberté et la Justice
14 décembre 2020, 11:59, par
Le réaliste
En réalité, la justice ne sera jamais rendue convenablement aux justiciables tant qu’elle-même ne sera pas juste. En effet, dans l’affaire Norbert ZONGO et compagnons d’infortune, sous la furie populaire après "le drame de Sapouy", le Président COMPAORE s’est adressé à la nation sur le sujet. A l’issue, un juge a été désigné pour gérer le dossier avec tous les moyens conséquents.
Si ce dernier avait été juste, les avocats de François COMPAORE n’allaient pas déclarer actuellement qu’il n’a jamais été inculpé au Burkina Faso.
Si les acteurs de la justice avaient accepté de se sacrifier pour garantir la justice à Norbert ZONGO et compagnons et partant au Peuple, on n’en sera pas là aujourd’hui. Ce magistrat n’a trouvé qu’un "non lieu" avant que le dossier ne soit classé sans suite et il a fallu qu’un autre magistrat réveille le même dossier avant de décerner un mandat d’arrêt à l’encontre de François pour les mêmes faits sous-estimés volontairement par le premier qui pourtant, est toujours dans notre justice.
Dieu peut sauver le Burkina, mais il faut que les Burkinabè, notamment ceux qui prêtent serment pour leur profession, acceptent de rester digne, intègre et surtout s’approprient du sens de leur serment.
En réalité, la justice ne sera jamais rendue convenablement aux justiciables tant qu’elle-même ne sera pas juste. En effet, dans l’affaire Norbert ZONGO et compagnons d’infortune, sous la furie populaire après "le drame de Sapouy", le Président COMPAORE s’est adressé à la nation sur le sujet. A l’issue, un juge a été désigné pour gérer le dossier avec tous les moyens conséquents.
Si ce dernier avait été juste, les avocats de François COMPAORE n’allaient pas déclarer actuellement qu’il n’a jamais été inculpé au Burkina Faso.
Si les acteurs de la justice avaient accepté de se sacrifier pour garantir la justice à Norbert ZONGO et compagnons et partant au Peuple, on n’en sera pas là aujourd’hui. Ce magistrat n’a trouvé qu’un "non lieu" avant que le dossier ne soit classé sans suite et il a fallu qu’un autre magistrat réveille le même dossier avant de décerner un mandat d’arrêt à l’encontre de François pour les mêmes faits sous-estimés volontairement par le premier qui pourtant, est toujours dans notre justice.
Dieu peut sauver le Burkina, mais il faut que les Burkinabè, notamment ceux qui prêtent serment pour leur profession, acceptent de rester digne, intègre et surtout s’approprient du sens de leur serment.