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Burkina : Les quatre chantiers prioritaires du président réélu Roch Kaboré

28 novembre 2020, 18:30, par Ka

ELKABOR : J’avais personnellement souhaité la réélection de Roch Marc Christian Kaboré pour plusieurs raisons : 1.
Il sera à son deuxième et dernier mandat et, logiquement pourra s’affranchir de son environnement de laudateurs et flatteurs pour franchement s’attaquer aux vrais problèmes du Faso car il ne va pas craindre de fâcher qui que ce soit.

Samuel : Monsieur le président, félicitation pour votre victoire mais surtout merci pour votre discours d’un homme d’Etat de rassembleur de tous les Burkinabé’ sans exception.

Ces deux interventions pertinentes m’interpelle de confirmer en disant que Roch Kaboré que j’ai connu très jeune, est une personne qu’on n’influence pas, même si un internaute croit que son entourage peut lui dévier de son trajectoire, ce n’est pas le cas.
Si aujourd’hui il réaffirme être le président de tous les Burkinabé, c’est qu’il l’était avant ça, d’abords comme ministre d’état, président de l’Assemblée Nationale, ex-Responsables de deux partis politique qui ont conduit le volant des affaires de l’état Burkinabé. Et le redire, c’est de confirmer qu’il est au côté de son peuple qui lutte pour ses intérêts naturels, comme il a promis lors la prise de son premier mandat en 2015 que voici : Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a appelé dimanche à "rendre justice dans toutes les affaires sensibles", dont les dossiers de l’assassinat de Thomas Sankara, Norbert Zongo, du putsch manqué et de l’insurrection populaire, pour "aider le peuple à se réconcilier".

"Nous devons tout faire pour que la justice soit rendue dans toutes (les) affaires sensibles pour aider notre peuple à se réconcilier avec son histoire, pour ramener la paix des cœurs et créer les conditions propices à la contribution de tous les Burkinabè à l’œuvre de construction nationale", a déclaré M. Kaboré dans un discours radiotélévisé.

"La réconciliation nationale reste un enjeu majeur que nous devons réussir, dans l’intérêt supérieur de la nation", a-t-il dit.
La justice militaire, une juridiction d’exception, doit solder une longue série de dossiers, dont principalement ceux du putsch manqué de septembre 2015 et de l’assassinat du "père de la révolution" burkinabè, le capitaine Thomas Sankara, tué lors du coup d’Etat qui porta l’ex-président Blaise Compaoré au pouvoir en 1987.

Également en instance, le dossier du journaliste d’investigation Norbert Zongo, tué en 1998 avec trois compagnons, a connu une évolution avec la mise sous contrôle judiciaire de François Compaoré, frère du président déchu Blaise Compaoré, poursuivi pour "incitation à assassinats".

M. Kaboré a dit "saluer l’avancée des dossiers pendants devant la justice", tout en rappelant aux acteurs chargés de les vider que "la soif légitime de justice des Burkinabè reste intacte." Et quand j’ai demandé a un électeur devant le Bureau de vote de notre secteur pourquoi il tient a voter, il me dit pour que les problèmes de justice soit régler pour apaisé les cœurs des Burkinabé afin qu’une réconciliation nationale soit réelle et durable. Oui Samuel, être un président de tous les Burkinabé c’est aussi ça. C’est-à-dire que nous sommes tous égaux, et personne, je dit personne n’a le droit d’ôter gratuitement la vie d’un autre pour le pouvoir ou refuser ‘employer un autre qui est qualifié dans son domaine par ce qu’il est étranger.

Ici je regrette de dire à deux internautes dont leurs mentors ont perdu le pouvoir et n’auront aucune occasion de le revoir a condition d’oublier de tuer qui ils veulent, là où ils veulent : Ces internautes ne doivent pas confondre le Burkina qu’ils veulent, et le Burkina que les Burkinabé veulent. Déformer les réalités pour mettre les bâtons dans les roues d’un président mouta mouta qui fait de son mieux pour tenir sa parole, ne sert à rien. Vos mentors ont défiguré le pays, ils l’ont lourdement vendu aux terroristes, au profit de la propagande personnelle, du mensonge, de l’incompétence, de la malhonnêteté, de la délinquance, de la médiocrité et de la bêtise, ce qui a mené tout droit à la tragédie du 31 Octobre 2014. Les urnes en 2020 ont montré qu’elles sont les seules juges a décidé qui prendra le volant de l’état Burkinabé avec un programme qui va au peuple et l’émergence du pays.

Conclusion : Voilà plus de dix ans que je suis sur le forum, et depuis 2015, il y a des internautes malsains qui polluent le forum. Et "quoique ce régime fait pour le pays, aucune bonne action ne trouvera grâce aux yeux de ces internautes malsains. C’est pourquoi je rejoins aux deux internautes cités, en les disant que j’approuve leurs interventions pertinentes. Je ne partage pas souvent quelques agissements de l’entourage du président mouta mouta, mais le président Roch Kaboré est un grand professionnel, un homme de culture politique de notre pays, et sait rectifier les choses après les leçons du 31 Octobre 2014 donné par un peuple mûri. A l’exemple de mettre au trou un ministre en fonction qui n’a jamais produit dans notre pays.

Et pourtant, ne déplaise a certains, c’est bien la fermeté de Roch Kaboré de régler les dossiers des crimes impunis, de ne pas négocier avec les terroristes, de ne pas laisser ceux qui ont des poursuites judiciaires aux fesses sans la justice, que les urnes l’ont choisi pour terminer ce qu’il a commencé. Je confirme : L’alternance politique d’un pays comme le nôtre n’est pas une fin en soi et encore moins un projet de société ou un programme de gouvernement (mais le choix du peuple.)


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