Côte d’Ivoire : Guillaume Soro appelle à intensifier la désobéissance civile

Maintenant que les Présidents Alpha Condé et Alassane Dramane Ouattara ont réussi leurs coups d’Etat constitutionnel avec le consentement tacite de la CEDEAO des chefs d’Etat (et non celle des peuples) et le silence complice de la communauté internationale sur le viol fragrant de la constitution, il revient aux courageux peuples de Guinée et de Côte d’Ivoire d’organiser la résistance pour la défense de la Comstitution et l’honneur de la Patrie.
Il faut espérer que les Forces Armées Nationales, la Gendarmerie nationale et la Police nationale dans chacun de ces pays, assument leur part de responsabilité historique, à savoir : soit elles refusent de tirer à balles réelles sur les résistants aux mains nues, soit, comme au Niger en 2010, elles contribuent à faire respecter la constitution en barrant la route à ces ruses soutenues par des forces extérieures. Le Niger l’a fait et le Niger a restauré la démocratie, ce qui fait que le président sortant actuel ne peut que se plier à la lettre et à l’esprit de la Constitution au risque de subir le même sort que le président Tandia.
La communauté internationale, et en particuler la CEDEAO, condamnera et décretera un ambargo comme au Mali en 2020 et en Côte d’Ivoire en 2011 déjà, pour punir ces peuples "rebelles", mais au final, les forces vives auront sauvé et restauré la démocratie en Guinée et en Côte d’Ivoire.
Aux courageux peuples de Guinée et de Côte d’Ivoire, je leur rappelle cet appel au peuple burkinabè, au plus fort de ses luttes pour la démocratie et la justice, du professeur Joseph Ki-Zerbo :
"Naan lara, an sara" autrement dit "Si nous nous chouchons, nous sommes morts" !