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Orchestre « Les colombes de la révolution » : Fatoumata Diallo N° 2 et Aoua Congo racontent la nostalgie de l’époque

22 octobre 2020, 19:06, par Ka

Oui Fatou (1) et Fatou (2) : Les colombes et les pionnières et pionniers de la révolution d’Août 1983 étaient les portes drapeaux de cette révolution et le Burkina retrouvé. Et comme disait l’autre, l’assassiner le 15 Octobre 1987 était un gâchis. Car, le pouvoir était au peuple, comme vous l’aviez constaté en disant : ’’’Le souvenir que je garde de la révolution, c’est un souvenir très édifiant, très édifiant à plusieurs niveaux. D’abord au niveau de la relation avec l’autorité. Avec le pouvoir, on avait une telle relation avec le camarade président SANKARA que quand vous veniez nous trouvez ensemble entrain de causer, de discuter, si vous ne savez pas qu’il s’agit du président, vous n’allez jamais vous dire que c’est un président devant vous. Il avait totalement démystifié le pouvoir, il avait démystifié l’homme. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas le respect.’’’

D’ailleurs c’est par cet exemple que les masses populaires ont été partie prenante à part entière dans cette révolution démocratique et populaire, et se sont mobilisé conséquemment autour de mots d’ordre démocratiques et révolutionnaires qui traduisaient dans les faits de leurs intérêts propres opposés à ceux des classes révolutionnaires alliées a l’impérialisme, et qui donnait le caractère populaire de notre révolution.

Oui, pour plus de 80% de la population Burkinabé, surtout de la jeune génération de l’époque, comme les colombes ou les pionnières ou pionniers la révolution du 4 Août 1983 signifie le commencement d’une nouvelle vie, d’un nouvel espoir. Pour celles ou ceux qui ont compris la valeur de cette révolutions, elle avait un sens : C’est-à-dire participer aux décisions importantes, moraliser progressivement la vie sociale, bannir la mentalité d’assisté. C’est pourquoi à travers le monde, être Burkinabé a l’époque, c’est d’avoir un profond sentiment de conquérir sa dignité, et prendre son destin en main. C’est pourquoi on n’avait pas honte de dire à ceux qui veulent nous aider, ’’’que nous voulons une aide qui permette de se passer de l’aide.’’’ Bravo les filles, vous nous avez dans les balles populaires comme à la cité An 2, fait dansé en oubliant notre pauvreté et nos soucis.


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