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Cohésion sociale au Burkina : Un projet pour renforcer le vivre ensemble

Publié le jeudi 15 octobre 2020 à 22h45min

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Cohésion sociale au Burkina : Un projet pour renforcer le vivre ensemble

Dans le cadre du renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso, un projet a été initié par le Consortium dont le chef de file est l’Union Fraternelle des Croyants de Dori (UFC-Dori). Le lancement de ce projet est intervenu le jeudi, 15 octobre 2020 en présence de Régis A. Zoumoré, Chargé des missions représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et de la Cohésion sociale.

La cohabitation pacifique au Burkina Faso est fragilisée ces dernières années par de multiples crises intercommunautaires. Une situation qui risque de s’amplifier pour atteindre une dimension inquiétante pour la vie de la nation. C’est conscient des conséquences qu’une telle situation pourrait engendrer, qu’un projet a été initié par le Consortium des structures et associations œuvrant pour la Cohésion sociale.

Les participants et acteurs de mise en œuvre du projet

Dénommé « Promotion du Dialogue interreligieux et du vivre-ensemble au Burkina Faso » (Pro-DIVE), ce projet est porté par par l’Union fraternelle des croyants (UFC-Dori), le centre Diocésain de Communication de Ouahigouya (CDC) et l’Association pour le Développement des Communautés Villageoises (ADCV), et financé par le Royaume des Pays Bas.

Selon Père Damien Kondé , Vicaire général du diocèse de Dori, représentant du répondant juridique de l’UFC-Dori, ce projet vise à « contribuer au renforcement de la stabilité du Burkina Faso par la promotion du dialogue interreligieux, interculturel et le vivre-ensemble harmonieux, particulièrement dans les régions ». Plusieurs axes sont visés dans l’atteinte de cet objectif, à savoir : renforcer les capacités des leaders religieux et communautaires dans les processus du dialogue interreligieux, interculturel ; redynamiser et multiplier les cadres de concertation pour stimuler le réseautage des acteurs et leur permettre de vivre dans la complémentarité ; et enfin l’encadrement et l’éducation à la paix.

Maarten Rusch, Chargé d’Affaires de l’Ambassades du Royaume des Pays-Bas

Un réseau national pour la paix

A en croire, le coordonnateur du UFC-Dori, François Paul Ramdé, le projet interviendra dans trois régions du pays, qui sont le Sahel, le Nord et l’Est. De nombreuses activités sont prévues à cet effet. Et à travers ces activités les initiateurs entendent mettre en place un réseau national pour la paix et trois cadres de concertation regroupant les jeunes de plusieurs tendances religieuses et culturelles, fonctionnels dans la zone d’intervention du projet.

Créer une base de données des acteurs du dialogue interreligieux et accessible par les organes étatiques et non étatiques qui la consultent et les acteurs du dialogue. A cela s’ajoute l’engagement des organes étatiques et les collectivités territoriales de la zone d’intervention dans la règlementation et le contrôle des faits religieux conformément aux textes en vigueur.

Regis A. Zoumoré, Chargé des missions représentant le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et de la Cohésion sociale

Ce projet a été bien accueilli par le ministère de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, représenté par le Chargé de mission du ministre, Régis Adam Zoumoré. Pour lui, il vient en soutien aux actions déjà déployées par le gouvernement et ses partenaires au développement pour renforcer la cohésion sociale d’une part, et promouvoir des mécanismes endogènes de gestion et de prévention des conflits d’autre part. Il a invité les acteurs à s’engager dans la mise en œuvre de ce projet. Financé par le Royaume des Pays Bas d’un coût global de plus de 600 millions de FCFA, le projet s’exécutera pendant 24 mois du 1 septembre 2020 au 30 août 2021.

Judith SANOU
Le Faso.net

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