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Gestion des inondations et de la sécheresse : Les six pays du bassin de la Volta renforcent leur résilience

Publié le vendredi 9 octobre 2020 à 10h02min

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Gestion des inondations et de la sécheresse : Les six pays du bassin de la Volta renforcent leur résilience

Dans le cadre du projet « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) », un atelier technique national a été organisé les 8 et 9 octobre 2020, à Ouagadougou. La rencontre avait pour objectif de trouver des stratégies d’anticipation pour atténuer les effets néfastes des catastrophes naturelles.

Ces dernières années, les pays du bassin de la Volta (Bénin, Burkina Faso, Togo, Mali, Ghana, Côte d’Ivoire) font face à plusieurs catastrophes naturelles dues au changement climatique. Pour trouver des réponses adéquates aux risques climatiques, un projet a été initié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), en collaboration avec l’Autorité du bassin de la Volta et le Partenariat mondial pour l’eau en Afrique de l’ouest (GWP-AO).

Intitulé « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) », ce projet a pour objectif d’aider ces six pays à mettre en œuvre des actions coordonnées et conjointes, pour améliorer leur système d’alerte précoce et leur gestion aux niveaux régional, national et local.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, un atelier technique national s’est ouvert le 8 octobre 2020 à Ouagadougou, en présence du conseiller technique du ministère de l’Eau, Maxime Somda, représentant le ministre.

Maxime Somda, conseiller technique du ministère de l’Eau, représentant le ministre à la cérémonie

Cet atelier avait pour but de présenter le rapport de l’évaluation des capacités et besoins du pays en matière de système de prévision et d’alerte précoce aux inondations et à la sécheresse.

Un outil de prévision des risques climatiques

« Conscient que nos capacités humaines ne peuvent pas empêcher les phénomènes hydro-climatiques extrêmes de se produire, nous devons alors faire montre d’anticipation et de synergie dans nos actions en vue d’endiguer ou d’atténuer sensiblement les effets néfastes encourus par nos vaillantes populations », a indiqué Robert Dessouassi, directeur exécutif de l’Autorité du bassin de la Volta, pour expliquer l’enjeu de l’atelier. Pour lui, l’alerte précoce est un moyen idéal pour éviter les dégâts dus à ces aléas climatiques, mais aussi rendre les populations plus résilientes.

Robert Dessouassi, directeur exécutif de l’Autorité du bassin de la Volta

A en croire le directeur général des ressources en eau, Serge Traoré, le VFDM compte trois principales composantes, à savoir : Développer les capacités et les cadres établis aux niveaux local, national et régional afin de garantir une prise de décision tenant compte des risques ; développer des actions concrètes d’adaptation et respectueuses de l’environnement avec une approche intégrée ; et enfin renforcer les capacités institutionnelles en matière de gestion intégrée des inondations et de la sécheresse aux niveaux local, national et transfrontalier.

Les participants représentant les différentes structures partenaires de l’Autorité du bassin de la Volta

A retenir que le projet a été lancé en juin 2019 pour une durée de quatre ans. Il est financé par le Fond d’adaptation à hauteur de 8 millions de dollars américains, soit plus de 4 milliards de Fcfa.

Judith SANOU
Sarah KABORE (stagiaire)
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