Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
Dans le cadre de la lutte contre les engins explosifs improvisés (IED), le projet « Renforces », financé par la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, a offert du matériel de détection aux forces armées nationales. Ce matériel, composé de quatre détecteurs de pointe, a été officiellement remis à l’Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG), le 7 octobre 2020 à Ouagadougou. Le coût global du matériel est de 100 millions de F CFA.
Le projet « Renforces » vise à appuyer les forces armées nationales du Burkina. C’est pourquoi, le projet a décidé de doter l’Unité spéciale de déminage du génie militaire (USDG) de matériel de détection ultra-moderne pour lutter contre les engins explosifs improvisés (IED). D’un coût global de 100 millions de F CFA, ce matériel, composé de quatre détecteurs, permet de détecter tout engin métallique ou non-métallique enfoui dans le sol.
- Echange de documents
La remise de ce matériel s’inscrit dans le cadre d’un très large programme d’appui de la France aux forces armées burkinabè, avec le concours financier du Centre de crise et de soutien d’expertise du ministère des Affaires européennes et étrangères de France. « Il est important, pour les forces armées, le génie militaire en particulier, qui a ce rôle de détecter ces engins explosifs, de pouvoir être doté de matériel suffisant. Dans le cadre du projet ‘Renforces’ que nous mettons en œuvre et qui concerne l’Est du Burkina, d’autres moyens seront apportés », a annoncé le directeur des opérations d’Expertise France, Hervé Conan.
- Le directeur des opérations d’Expertise France, Hervé Conan
Pour le colonel-major Pierre Ouédraogo, sous-chef soutien de l’état-major des armées du Burkina, « ces détecteurs permettront à nos équipes de détecter plus d’engins explosifs sur les axes. Ce qui permettra de libérer des axes pour que la population puisse circuler librement ».
- Le colonel-major Pierre Ouédraogo, sous-chef soutien de l’état-major des armées
Concernant le transfert de compétences pour une bonne maîtrise des outils et leur utilisation sur le terrain par les hommes, il est prévu des séances de formation. « Dès la semaine prochaine, la société qui a fourni ces détecteurs sera présente pour former une douzaine de personnes du génie militaire pendant quatre jours. Elle sera personnalisée parce que le métier de déminage est un métier de précision. Le matériel n’est pas remis pour être fermé, mais pour travailler », a ajouté Hervé Conan.
Il poursuit en soulignant que le matériel est sophistiqué et très facile d’emploi. Il est déjà utilisé au Burkina par les forces armées, et cette unicité du matériel va faciliter la formation et surtout la maintenance.
- Les officiels
« Nous travaillons sur divers projets. Et cette réalisation est très concrète. Je tenais à être absolument présent pour la concrétisation d’un de ces projets. La menace IED est très importante au Burkina. Mais avec ces éléments supplémentaires, l’armée pourra déployer plus d’équipes sur le terrain pour sécuriser la population dans ses mouvements », a indiqué l’attaché de défense près de l’ambassade de France à Ouagadougou, le lieutenant-colonel Pasquier.
- Le lieutenant-colonel Pasquier
Débuté en décembre 2019, le projet « Renforces » à deux aspects. Le premier aspect a pour but le renforcement capacitaire du front militaire du Grand-Est en dotant le génie militaire de moyens de protection, et l’amélioration des conditions de vie des soldats. Le deuxième aspect vise le renforcement de la confiance entre les populations civiles et les forces armées nationales du Burkina Faso. Le projet s’achève en mai 2021.
Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 7 octobre 2020 à 23:36, par Kouda En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
Les quatre détecteurs de mines ultramodernes coûtent 100 millions FCFA. Je propose qu’on divise par deux la subvention aux partis politiques (pour leurs activités hors campagne et pendant la campagne électorale) et qu’on consacre l’argent ainsi économisé à acquérir ce type de détecteurs. Si nous avons, par exemple, 1 milliard FCFA, on pourra acquérir 40 détecteurs qui sauveront d’inombrables vies.
Kôrô Yamyélé, je bois un grand verre de dolo gourounsi à ta santé et attend ta réaction demain après ton passage au cabaret central de ton village. Longue vie à toi.
2. Le 8 octobre 2020 à 06:59, par Brai En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
Sans etre un expert en sécurité, je pense qu’on ne devrait pas faire de reportage sur ce matériel mais l’utiliser discrètement sur le terrain pour le succès des missiles des FDS.
En faire un reportage pourrait emmener ceux d’en face à repenser leurs stratégies et ce matériel pourrait ne plus servir. Juste une réflexion
Le 8 octobre 2020 à 13:22, par Zot En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
La première fois que je suis arrivé aux USA, j’ai vu un peu partout sur les bâtiments, les commerces etc ou on signal aux gens la présence de caméras qui enregistrent tous vos gestes et mouvements. C’est là j’ai dit à mon ami, a quoi sa sert de mettre des caméras et de signaler leurs présences pour alerter les cambrioleurs ? C’est là il m’a répondu que si le fait de signaler peut empêcher de commettre le délit, c’est pas mieux que de laisser commettre et de rechercher a trouver les auteurs ? J’ai compris en même temps que j’avais réfléchi en africain
Le 8 octobre 2020 à 14:39, par Kakalga En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
Je suis tout à fait d’accord avec cette reflexion. Je me suis toujours posé la question à savoir quels sont les objectifs dans les publications/reportages sur les acquisitions de l’armée ? Quelqu’un pourrait sans doute nous eclairer ?
Merci
Le 8 novembre 2020 à 07:28, par KABORE En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
la réussite d’une guerre n’est pas uniquement militaire, c’est pourquoi vous voyez très souvent des vidéos faites par des terroristes et plubiées sur le net. La publication de certaines opérations et évènements (pas tous) ont un effet psychologique sur nos ennemis. Bonne compréhension !!!
3. Le 8 octobre 2020 à 10:30, par TERMINATOR En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
D’accord avec toi BRAI, je ne vois pas l’utilité de cette publicité pour notre sécurité si ce n’est une exigence du donateur ou pour la publicité du Donateur. En matière de sécurité nous n’avons besoins que des résultats.
4. Le 8 octobre 2020 à 20:30, par @@gog En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
Pourquoi c’est maintenant que la France nous donne ces détecteurs.Après que beaucoup de nos compatriotes soient tués ! Bon, mieux vaut tard que jamais.
Le 9 octobre 2020 à 11:15, par Obliviateur ! En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
Parce que la vie du nègre ne vaut rien et un nègre de moins est bien qu’un de plus ! On lutte depuis plus de 6 siècles maintenant pour faire du continent africain la nouvelle amérique, pour vivre de nouveaux rêves avec des possibilités sans limite. Et comme les nègres sont si amnésiques et naifs à croire que les bourreaux des Africains sont leurs amis ou leurs parténaires alors, qu’ils persistent à être assistés à tous les niveaux et on viendra avec certitude un jour en Afrique pour voir les derniers résidus des Noirs en Afrique. La vie d’un nègre ne vaut même pas la vie du chien du blanc et vous allez comprendre quand il vous sera trop tard ! L’Afrique est en grand danger !
5. Le 11 octobre 2020 à 14:34, par gpich En réponse à : Lutte contre les engins explosifs improvisés : Des détecteurs ultra-modernes pour l’armée burkinabè
Bonjour,
Je fais parti des très nombreux BLANCS à venir au BF pour aider les Forces Armées de ce pays et je suis choqué par le dernier commentaire. Pour rappel les soldats Français sont 50 à être tombés au combat pour aider les Africains sans compter les centaines de mutilés, alors un minimum de respect, ou bien prenez les armes à leur place.
CQFD