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Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

Publié le lundi 21 septembre 2020 à 22h50min

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Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

Débutée à 10h, la comparution de Bassolma Bazié a pris fin vers 12h 50, ce lundi 21 septembre 2020. Le Conseil de discipline a entendu le professeur certifié Bassolma Bazié. Il n’y a pas de délai pour le verdict, mais son avocat Me Prosper Farama a confié que le Conseil a un mois pour statuer.

Les faits reprochés à Bassolma Bazié ont été passés en revue au cours de sa comparution devant le Conseil de discipline du ministère de l’Education. Il s’agit essentiellement du refus de remplir les 10 heures de volume horaire de cours qui lui sont attribuées. « Beaucoup de choses ont été dites : certaines étaient vraies mais beaucoup d’éléments étaient aussi faux », a affirmé son avocat Me Prosper Farama.

Le professeur certifié en Sciences de la vie et de la terre (SVT) au Lycée Philippe-Zinda-Kaboré de Ouagadougou est un fonctionnaire qui respecte les textes, foi de Me Farama, qui ajoute que son client a toujours été respectueux de la loi. Comme preuve, Bassolma Bazié et son avocat ont, au cours de l’audience, exposé ses notations et évaluations depuis sept ans. « J’étais très surpris de voir qu’un agent de la Fonction publique pendant sept ans a eu des notations de 9/10 continues, avec proposition soit de félicitations ou de décoration. Même s’il n’a jamais été décoré… On comprend ! », a-t-il relaté.

Bassolma Bazié devrait être décoré et non comparaître devant un conseil de discipline, estime sa défense.

« A partir de 2019, l’année où il reçoit encore 9/10, son supérieur a fait une mention en disant qu’il faut le féliciter ou améliorer ses conditions de travail. J’entends par là, le décharger encore un peu plus de ses obligations professionnelles pour lui permettre d’assumer sa fonction de représentant syndical. Et c’est cette année-là qu’on choisit pour le traduire en Conseil de discipline », a poursuivi Me Farama.
Au regard de tout cela, le défenseur de Bassolma Bazié estime qu’aucune faute n’a été commise.

La « permanence syndicale »

Jusqu’ici, tout va bien. L’on peut alors se demander ce qui ne va pas pour que cet enseignant, par ailleurs secrétaire général de la Confédération générale de travail du Burkina (CGT-B), puisse être traduit devant ce Conseil de discipline. Un rapide cours d’histoire s’invite pour mieux comprendre cette situation.

Pour Me Prosper Farama (au micro), la loi confère des allègements à Bassolma Bazié.

Depuis 2010, le gouvernement a traité, dans un communiqué, après la rencontre avec les syndicats, la question des permanents syndicaux, a rappelé Me Farama. « Les permanents syndicaux, c’est-à-dire que l’Etat s’engage à ce que des agents de syndicats, notamment des responsables désignés qui sont des agents de la Fonction publique ou du privé, soient mis à disposition du syndicat. Donc ils travaillent dans le syndicat mais ils sont payés par la Fonction publique », a-t-il détaillé. Et l’homme de droit a insisté sur la loi 081 dans son article 121 qui a adopté ce principe.

Sauf que depuis cinq ans, la mise en œuvre pratique de ce principe tarde toujours. « Comment comprendre qu’un Etat qui admet des permanents syndicaux puisse reprocher à un responsable syndical de ne pas accomplir le volume horaire légal imparti aux enseignants ? », s’est interrogé Me Farama.

La défense s’est basée sur ce principe de permanence syndicale et espère que le Conseil tiendra compte de son argumentation.

L’Etat de droit

« Nous avons dit que nous pensions que cette affaire n’était pas une affaire de Conseil de discipline, sauf s’il y a d’autres imprégnations, d’autres considérations subjectives », a fait savoir le conseil de Bassolma Bazié. Pour Me Farama, ce qui se passe n’est pas une question de Bazié, mais plutôt « la problématique de la construction de l’Etat de droit au Burkina Faso. »

Les syndicalistes mobilisés jusqu’à la fin de l’audition

Désormais, il revient au Conseil de discipline de donner sa décision sur cette affaire. Il n’y a pas de délai pour le moment. « Le Conseil, je pense que théoriquement, a un mois, de ce que les textes ont dit, pour statuer », a indiqué Me Farama.

A l’instar du premier jour où la comparution a été renvoyée, les syndicalistes ont, une fois de plus, manifesté leur soutien à leur « Général ». Durant la comparution, ils sont restés sur la grande voie, loin de la salle d’audience, pour attendre leur camarade Bassolma Bazié, qui a été accueilli comme un héros à sa sortie.


Lire aussi : Comparution de Bassolma Bazié : Les syndicalistes soutiennent leur « Général »


Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 septembre 2020 à 18:27, par Eric En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Améliorer les conditions de travail d’un syndicaliste, ça ne peut pas être le décharger de ses obligations professionnelles. Les syndicalistes eux même devraient rectifier cette bourde de leur avocat.
    Ensuite, ce n’est pas parce qu’une loi est votée que chacun se l’applique quand et comme il veut. D’ailleurs où en est-on avec l’application de l’IUTS ?

  • Le 21 septembre 2020 à 18:58, par Indjaba En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Ces fonctionnaires qui ont déserté leur bureau ce matin pour aller crier ’’victoire général’’ doivent connaître des retenues d’une journée sur leur salaire. Avez vous vu un seul travailleur du privé là-bas ? L’état est trop laxiste envers vous et c’est déjà un avantage. Au lieu de crier, insulter et critiquer, payer plutôt vos cotisations au syndicat pour le rendre fort. En Europe les responsables syndicaux sont partiellement déchargés de leur boulot mais leur employeur paie une partie de leur salaire qui est complété par le syndicat. En cas de grève là-bas, l’état retient les salaires mais le syndicat les rembourse aux travailleurs grévistes avecs les cotisations de ces mêmes travailleurs. Ici le général devait percevoir le salaire correspondant aux 3h de cours et c’est le syndicat qui devait compléter son salaire. Si Basolma enseignait dans un lycée et qu’il était SG de la CGTB, croiriez vous que le promoteur allait lui donner un salaire pour lequel il n’a pas bossé ? Le général vous appauvrit. Il vous flatte pour les greves. on coupe votre salaire et lui il se fait des alternatives avec ses frais de mission au B. I .T ou à l’O. I .T. etc.

  • Le 21 septembre 2020 à 19:15, par Nabayouga En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Un fonctionnaire ne peut etre totalement déchargé de sa fonction initiale sauf s’il est en disponibilité. Qu’il travaille moins de 18h comme les autres peut etre compris grace a son engagement syndical mais de là a vouloir ne faire que du syndicalisme le parait injuste. lEtat de droit cest ausdi le respect de ce pour quoi on est payé. Si m. Bazié veut faire de la politique, quil se decouvre et s’engage et nous epargne l’anarchosyndicalisme .

  • Le 21 septembre 2020 à 21:48, par Bigbale En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Me Faramineux, on ne veut pas des commentaires sur les notes de Mr Bazié ! Cela nous intéresse pas mais on savoir s’il reconnaît n’avoir pas rempli le.volume horaire convenu. C’est cela qu’on lui reproche et si cet enseignant peut réduire comme il veut son volume de travail, cela voudrait dire que tous les enseignants ont le droit de faire la même chose. Dites-moi si Basolma pouvait réduire ses heures de cours s’il avait un contrat quelconque à l’école St Exupery ? Soit vous défendez le.droit ou défendez Mr Bazié parce qu’il est un dirigeant syndical ! Me, soyez et restez digne dans cette affaire !

    • Le 22 septembre 2020 à 09:38, par Ahmed Jamaal En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

      J’ai écouté l’avocat de Bassolma ce matin. Nous savions qu’il est un bon avocat mais à vouloir nous faire avaler une couleuvre ? Non. C’est parce que Bassolma travaille qu’il est syndicaliste. Si le métier de syndicaliste existe qu’il démissionne et aller postuler à ce poste. Si il peut choisir le commerce il y a du syndicalisme là bas aussi. Il pourra déserter son étale pour se balader à L’OIT et autres. Ici Bassolma est enseignant. Il a des élèves. Même si maître est témoin d’un leurre aura a dire pour défendre le meurtrier. Il faut demander une clémence au lieu de vouloir nous pomper l’air avec des notes de 9/10. Cette note à été obtenue dans la classe pas entre les avions.

  • Le 22 septembre 2020 à 08:09, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    - Tout ce que moi je sais, c’est qu’on a ouvert la boîte de pandore au MENAPLN !! Désormais il faut dénoncer toute personne et tout responsible qui va faire la moindre faute, vendre le moindre livre ou cahier et organiser un conseil de discipline pour lui aussi. Même le ministre est concerné !!!

    Conclusion : On ne gagne pas le poste de PM en vendant l’âme de son agent !!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 22 septembre 2020 à 09:11, par groupe 2000 En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Quand on est honnête et qu on reconnaît n’avoir pas rempli son volume horaire on doit refuser la note de 9/10 pour question de principe d’intégrité.
    Je me rend compte que Mr BASSOLMA n’est pas différent des gens qu’il taxe de corrompus .

  • Le 22 septembre 2020 à 09:35, par Très Intrigué En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Les notations ou évaluations, on connait comment ça se passe. J’ai des affinités avec x, même quand je constate des manquements, j’arrondis les notes. Alors, les évaluations ne sont pas toujours le reflet de la réalité.

  • Le 22 septembre 2020 à 09:51, par sidsomde En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Je me répète : je suis gêné de voir Me FARAMA ce dossier ; voici qu’il est obligé de dire des choses que je trouve incohérentes : « A partir de 2019, l’année où il reçoit encore 9/10, son supérieur a fait une mention en disant qu’il faut le féliciter ou améliorer ses conditions de travail. J’entends par là, le décharger encore un peu plus de ses obligations professionnelles pour lui permettre d’assumer sa fonction de représentant syndical. Et c’est cette année-là qu’on choisit pour le traduire en Conseil de discipline »

  • Le 22 septembre 2020 à 11:49, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    - Amoless black power, tu n’as pas du tout tort mon ami ! Oui, quand je pars à Ouagadougou, je bois la bière avec plusieurs d’entre ces bonzes. Nous sommes ensemble depuis l’ODP/MT et on rit ensemble même si de temps à autre nous nous pinçons les fesses dans l’obscurité. Tu sais ? La politique c’est comme une danse l’obscurité. Tu piétines et on te piétine aussi mais le rythme continue pourtant.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 22 septembre 2020 à 13:00, par HUG En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Non on ne demande pas les notes de mr bassolma on veut savoir sIl fait ses 10heures. À écouter l’avocat et en analysant on peut conclure que les 10heures ne sont pas accompli ce qui nest pas normal. il faut la discipline dans les services étatiques si on veut avancer.

  • Le 22 septembre 2020 à 13:10, par Le Vigilent En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Depuis 7 ans Basolma a toujours obtenu des notes de complaisance 9/10. On connaît le système. Qui ose donner à un syndicaliste la note qu’il mérite réellement ? Chacun se cherche avec ces gens là ! Tu lui colles une note qu’il sait pertinemment qu’il ne mérite pas afin qu’il te colle la paix.
    Me Prospère Farama sait bien qu’aucun gouvernement ne peut se permettre de payer des salaires à des gens pour qu’ils mènent des activités syndicales. S’il y a une loi qui l’autorise, vivement que cette loi soit abrogée immédiatement. Autrement il faudra payer des salaires a tous les président et secrétaires généraux des partis politiques, des OSC, des groupements et autres associations. Car ces gens défendent les intérêts de groupes beaucoup plus larges que les syndicats des travailleurs de la fonction publique.

    Les syndicats ont dénoncé le fait que des ministres reçoivent des salaires supérieurs à ceux fixés par les textes, alors que leurs responsables perçoivent des salaires pour des volumes de travail bien inférieur que ceux prévus par les textes. Les syndicats doivent-ils cautionner le pillage des maigres ressources du pays par leurs premiers responsables ? Quand on exige une gestion vertueuse du denier public de la part des gouvernants l’on doit éviter d’être soi même complice du bradage de cette même ressource qui consiste à payer des salaires entiers à des gens qui ne font que partiellement le travail pour lequel ces salaires sont prévus

  • Le 22 septembre 2020 à 13:52, par bwaza En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Avant , le conseil de discipline, Monsieur BASSOLMA, exigeait du ministre une couverture médiatique nationale et internationale de sa comparution devant le conseil de discipline.Pourquoi a-t-il enfin accepté de ce présenter devant ledit conseil sans condition ?
    La réponse à cette interroge réside à mon avis , à la prise de conscience de ce monsieur qui se croyait être au-dessus des lois de notre nation.
    Et puis , avant tout il reste un fonctionnaire comme les autres. Donc, il d’abord accomplir son devoir d’enseignant et éviter de mener aux actions à connotations politique.Enfin , le comportement d’un vrai syndicaliste rime avec droiture et ardeur au travail pour lequel s’est engagé.

  • Le 22 septembre 2020 à 15:09, par Minnayi En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Je me demande souvent comment des gens peuvent se comporter de la sorte ? A lire la majorité des intervenants on s’interroge sur ce qui ne va pas dans notre pays ? On peut être ignorant ce n’est grave mais n’avoir aucune envie de sortir de cette ignorance, c’est lamentable.

    La moindre des choses, c’est de chercher à vérifier les dispositions des textes cités dans l’interview afin de se faire sa propre religion même sans être juriste. C’est le cas de l’article 121 de loi 081-2015/CNT qui est disponible sur internet. Et si vous lisez l’alinéa 2 de cet article, il est prévu la possibilité qu’un responsable syndical soit mis à la disposition de son organisation syndicale et qu’il continue de bénéficier de sa rémunération de fonctionnaire. Mais quand on lit nombre d’internautes, soit il n’y a aucun effort de rechercher la vérité, soit on est de mauvaise foi. Donc pour tous ceux qui disent qu’il n’est pas possible pour un responsable syndical de continuer de bénéficier de son salaire alors qu’il est entièrement consacré à son organisation syndicale se trompent, mais j’espère seulement que c’est par ignorance.

    Cependant, le problème c’est qu’il n’y a pas encore de texte d’application, notamment un décret qui précisera les modalités et surtout la procédure pour cette mise à disposition. Mais le principe de cette mise à disposition est acquis dans la loi. Et c’est ce que Me FARAMA a dit, mais il y en a qui trouvent qu’il ne doit pas se mêler à de telles affaires. C’est incroyable.

    Pour ce qui est de la note, tous les textes régissant l’agent public disent de tenir compte de ses notes en cas de poursuite disciplinaire, sauf en cas de poursuite pénale. Et pour ceux prétendent savoir comment on fait pour avoir de bonnes notes sans être correct, ils doivent seulement savoir que c’est le même supérieur hiérarchique de B. BAZIE qui lui a donné 9/10 pour dire qu’il a bien travaillé qui a encore fait un rapport au Ministre sur la base duquel le Conseil de discipline a été saisi. C’est de ce contraste dont parle Me FARAMA.

    Bref, j’ai vraiment peur pour notre jeunesse car l’ignorance est vraiment fatale en termes de conséquences. Il est primordial pour nous jeunes d’aller à l’information, à la bonne information en se formant. Il n’ y aura point de places pour les ignorants ou les mal formés dans notre monde en devenir.

  • Le 23 septembre 2020 à 13:08, par Kj En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    L’Etat burkinabè, avec tous ses grands juristes a t il reellement signé une convention avec l’OIT qui décharge les syndicalistes de leurs obligations professionnelles pour s’occuper pleinement de leurs missions syndicales ? Si oui, de Bassolma et de l’État, qui est en faute ? On n’a pas besoin d’epiloguer ici sur les notes de Basolma pour le traitement du cas présent. Aussi, hormis Bassolma, combien sont ils ces enseignants oisifs dans les ministères, bien connus de tous, surtout du président du conseil de discipline, et dont personne ne se soucie (faites le recensement de ces cas au MENAPLN et au MESRSI et vous serez édifiés)

  • Le 23 septembre 2020 à 16:09, par Lom-Lom En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Internaute Minnayi, j’ai lu avec intérêt votre argumentaire visant à défendre la position de Mr Bassolma ! Cela peut être juridiquement accepté mais j’avoue que si vos propres enfants étaient dans la classe tenue par Mr Bassolma vous allez certainement réviser votre position. La question est bien simple : peut-on permettre à Mr Basolma de sacrifier l’éducation et la transmission de connaissances à un groupes d’enfants sous prétexte qu’il est un responsable syndical en refusant de remplir le volume horaire convenu avec l’administration de l’Etablissement ? Non, l’honnêteté aurait voulu qu’il se décharge entièrement pour ne pas compromettre l’avenir de ces bambins innocents qui n’ont rien à voir avec nos querelles d’adultes. Oui, ici, il s’agit de l’éducation et s’il s’agissait d’un agent de la santé qui refuserait de faire le travail sous prétexte qu’il est responsable syndical et que votre parent soit souffrant en ce moment, est-ce que vous allez tenir le même langage ? Ce n’est si sûr ! Alors, arrêtons de faire ces genres d’analyses qui ne nous font progresser et si Basolma veut un poste politique, qu’il se présente aux élections simplement au lieu de pomper l’air de la Nation entière !

  • Le 23 septembre 2020 à 23:33, par LY En réponse à : Comparution de Bassolma Bazié : « Beaucoup de choses ont été dites ; certaines étaient vraies mais beaucoup étaient aussi fausses », Me Prosper Farama

    Merci à Kôrô Yamyélé
    Parfaitement d’accord avec vous. J’ai peur pour notre pays quand on voit comment certains sont prêts à sacrifier leurs âmes pour convoiter de prestigieux postes. Notre ministre MENAPLN, qui se voit déjà comme 1er ministre quand il se rase devant son miroir, s’illustre depuis un certain temps en anti syndicaliste hyper zélé par ses prises de position. Il est jeune et ignore l’histoire syndicale du BF.
    Wait and see !!!! Chers internautes qui crachez le venin contre Bassolma BAZIE, honnêtement êtes vous payer pour le faire ou est-ce réellement par conviction ? Cultivons plutôt la paix pour ce pays qui en a vraiment besoin.

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