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Restauration des terres : Un projet pour renforcer les capacités institutionnelles de six pays

Publié le mardi 15 septembre 2020 à 23h07min

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Restauration des terres : Un projet pour renforcer les capacités institutionnelles de six pays

L’Agence panafricaine de la grande muraille verte (APGMV), en collaboration avec la Grande muraille verte (GMV), a tenu, ce mardi 15 septembre 2020 à Ouagadougou, un atelier national pour l’élaboration de la composante 3 du projet multi-pays dénommé « Renforcement institutionnel de l’APGMV et des structures nationales GMV par la mise en œuvre d’initiatives climatiques et diffusion des enseignements de restauration réussies ».

La séquestration des gaz à effet de serre par la gestion durable des terres et la restauration à grande échelle des forêts des zones arides et des systèmes agro-sylvo-pastoraux. Ce sont là, quelques-uns des objectifs majeurs de la composante 3 du projet multi-pays de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte (APGMV). Un projet dont la mise en œuvre est prévue dans six pays d’Afrique. Il s’agit du Burkina Faso, du Niger, du Mali, du Nigéria, du Sénégal et du Tchad.

Vue des acteurs en élaboration de la composante 3 du projet de renforcement institutionnel en matière de restauration des terres dégradées

Le présent atelier national réunissant les acteurs majeurs de la lutte contre le changement climatique, dont le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, Sibidou Sina qui a présidé la cérémonie d’ouverture, permettra d’élaborer la composante 3 dudit projet. Cette activité est inscrite dans la mise en œuvre du projet afin de recueillir les contributions des pays bénéficiaires pour consolider le rapport régional. Car ce rapport précisera la suite de ce projet qui a l’accompagnement de la FAO. C’est pourquoi les réflexions au cours de cet atelier seront axées sur le renforcement institutionnel de l’Agence panafricaine de la grande muraille verte (APGMV) et des structures nationales, notamment la mobilisation des ressources, le suivi et l’évaluation, la gestion des connaissances et les cadres de concertation nationaux et régionaux.

Le SG du ministère en charge de l’environnement, Sibidou Sina (au millieu)

Agir pour stopper la dégradation des terres

Les initiatives qui sont énoncées pour la restauration des terres et la résilience aux changements climatiques témoignent de la nécessité d’agir vite afin de stopper le processus de dégradation, a rappelé le secrétaire général. « Malheureusement, lâche-t-il, nos Etats ne bénéficient pas encore d’investissements massifs conséquents, et les bases de financement de la GMV restant insuffisantes ».

Pour relever ce défi, Sibidou Sina souligne qu’il est important de réaffirmer l’engagement politique des Etats membres et des partenaires techniques et financiers en faveur de la mise en œuvre de la Grande muraille verte. Ce qui permettra, selon lui, de renforcer les synergies, la cohérence et les complémentarités entre nos administrations et les partenaires de la Grande muraille verte.

Une photo de famille pour marquer l’atelier national de élaboration de la composante

Le coordonnateur national de la Grande muraille verte, Adama Doulkoum, a, quant à lui, renchéri en précisant qu’il s’agit de co-construire un projet qui sera suivi au Fonds vert pour le climat. Pour l’atteinte de cet objectif, il sera question, selon le coordonnateur, de se pencher sur le renforcement des capacités de la gouvernance, la mobilisation des ressources et également comment partager les connaissances acquises et les leçons apprises.

Quant au spécialiste de la FAO en matière de désertification, Damas Poda, il a affirmé que si le Burkina Faso a été retenu dans ce projet, c’est parce qu’il s’est distingué dans la mise en œuvre de l’Initiative pour la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS).

Alicia Ouédraogo (stagiaire)
Yvette Zongo
Lefaso.net

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