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Soixantenaire de l’indépendance du Burkina : A Banfora, l’espoir d’une nouvelle ville au soir du 11 décembre 2020

Publié le samedi 12 septembre 2020 à 23h45min

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Soixantenaire de l’indépendance du Burkina :  A Banfora, l’espoir d’une nouvelle ville au soir du 11 décembre 2020

La région des Cascades est à l’honneur en cette année 2020. Elle abrite dans un peu moins de quatre mois, les festivités du 60e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso. Dans le cadre de cette célébration, plusieurs infrastructures sont prévues pour la région. Et depuis maintenant quelques mois, la ville de Banfora, chef-lieu de la région vit au rythme des préparatifs de ces festivités nationales.

De la salle polyvalente à la cité des forces vives en passant par l’aménagement des principales rues de la ville, les différentes entreprises s’attellent pour être au rendez-vous le 11 décembre 2020. Les principales artères de la capitale de la cité du paysan noir sont occupées par les niveleuses, les chargeuses, les bennes. Circuler dans certains secteurs de la ville de Banfora est devenu un parcours de combattant, surtout avec le manque de déviation à certains endroits associés aux fortes pluies.

Les gens sont obligés de se frayer des chemins de contours dans les différents six mètres pour pouvoir rejoindre leur domicile ou leur lieu de travail. Il faut dire que les désagréments dus aux travaux sont multiples, les plus constatés sont les coupures intempestives et souvent localisées d’eau, le blocage des eaux de ruissellement devant certaines concessions qui d’habitude s’écoulaient sur les voies.

De l’espoir de disposer d’infrastructures de qualité

Mais, ne dit-on pas qu’« on ne peut pas faire des omelettes sans casser les œufs » ? Pour bien bâtir, il faut obligatoirement détruire et ces désagréments auxquels font fassent actuellement les populations de la cité du paysan noir devraient normalement être un vieux souvenir d’ici quelques mois. Banfora aura, en effet, une nouvelle image, celle d’une ville moderne dotée de voies bitumées avec des caniveaux d’évacuation de ruissellement, d’une salle polyvalente digne, d’une cité des forces vives moderne, d’un stade régional réhabilité, etc.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Lefasonet

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Vos commentaires

  • Le 14 septembre 2020 à 09:18, par kwiliga En réponse à : Soixantenaire de l’indépendance du Burkina : A Banfora, l’espoir d’une nouvelle ville au soir du 11 décembre 2020

    "une ville moderne dotée de voies bitumées avec des caniveaux d’évacuation de ruissellement, d’une salle polyvalente digne, d’une cité des forces vives moderne, d’un stade régional réhabilité,etc"
    Et avec tout ça, qu’est-ce qui va permettre le redémarrage économique de la cité ?
    On pense à court terme, on réfléchit au protocole, on envisage les festivités,... et après ?
    La formidable expansion qu’a connu la ville ces 20 dernières années, aurait-elle pu se réaliser sans l’afflux touristique ?
    L’envie de rouler sur des voies bitumées, le goût de loger dans les somptueuses villas des "forces vives", qui seront abandonnées après les festivités,... donneront-elles l’envie aux touristes occidentaux de revenir enrichir Banfora ?
    Non seulement, on est incapables de pensée à moyen et long terme, incapables de voir nos priorités, mais en outre, dans ce cas, on met la charrue,... sans avoir les bœufs.

  • Le 14 septembre 2020 à 17:51, par Lom-Lom En réponse à : Soixantenaire de l’indépendance du Burkina : A Banfora, l’espoir d’une nouvelle ville au soir du 11 décembre 2020

    @Kwiliga, peut être que vous un fils de la Région où de la ville et vous connaissez bien les enjeux économiques à moyen ou long terme. Dans ce cas, faites rapidement des propositions pour qu’on évite le pire ! Quand vous parlez de tourisme, je ris car le touriste va là où on ne s’intéresse pas forcément à sa religion et où on ne cherche à vérifier s’il a réaliser 5 prières ou plus et où on ne cherche pas à vérifier si la tête d’une femme est couverte à 100%. Malheureusement, c’est cette image que nos pays refletent avec le phénomène du Djihadisme et qui dépasse le seul cadre des Cascades et de Banfora. Tourisme égal à un minimum d’acceptation des différences de l’étranger que l’on reçoit ! À nous de travailler pour retrouver l’image que nos pères ont laissée à ce pays !

  • Le 14 septembre 2020 à 18:45, par Yovis En réponse à : Soixantenaire de l’indépendance du Burkina : A Banfora, l’espoir d’une nouvelle ville au soir du 11 décembre 2020

    Juste. Mieux aurait fallu réhabiliter les infrastructures industrielles qui auraient permis de relancer les activités et favoriser les emplois !

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