Pour la réalisation de la 2e phase du Projet de développement durable de Ouagadougou (PDDO 2), trois grands quartiers de la capitale burkinabè ont été choisis. Il s’agit des quartiers dits « centralités » que sont Tampouy-Kilwin, Dassasgho-Wayalghin et Katre-Yaar.

Le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, lance officellement les activites de maitrise d’ouvrage d’oeuvre sociale du PDDO2

Ainsi, ces trois centralités bénéficieront de plusieurs services sociaux de base, notamment des centres médicaux, sportifs et culturels, des établissements scolaires et des infrastructures routières. Ces investissements visent, selon le maire de la commune de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, l’amélioration de la mobilité urbaine et l’accès des populations à ces dits services dans ces quartiers à forte démographie. Le second objectif visé par ce projet, ajoute-t-il, c’est d’accompagner et d’intensifier un développement territorial équilibré de la commune de Ouagadougou en favorisant la mobilité et l’émergence de centralités secondaires.

Le maire a aussi rappelé que le plan d’occupation des sols de Ouagadougou a identifié sept pôles urbains ayant pour vocation de devenir des centralités secondaires, dans un effort de déconcentration de la ville. Et la principale composante du projet « Centralités secondaires » est destinée à accompagner le développement de ces trois quartiers (Tampouy-Kilwin, Dassasgho-Wayalghin et Katre-Yaar).

Les représentants des quartiers bénéficiaires du Projet de développement durable de Ouagadougou, phase 2 prennent part à la cérémonie de lancement officiel des activités de la maitrise d’oeuvre

Toutefois, ces investissements ne peuvent se faire sans la collaboration et la participation de la population. C’est pourquoi, le maire de Ouagadougou a précisé qu’une approche inclusive a été préconisée à cet effet. Il s’est donc agi d’informer les populations de ce qui doit se passer dans leurs quartiers, afin de susciter leur participation et leur collaboration.

Le PDDO 2 est un projet initié grâce au soutien financier de l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 52 milliards de F CFA.

Yvette Zongo
Lefaso.net