Depuis 2014, le ministère de la Santé a institué les examens nationaux de fin d’études des écoles publiques et privées de formation de base des personnels paramédicaux et des sages-femmes. Pour la session 2019, ils sont 7 315 lauréats répartis en quatorze filières, issus de 57 écoles publiques et privées de santé à avoir été reçus à leurs examens de fin d’année. En cette matinée de vendredi 21 août 2020, l’instant était donc solennel pour ces nouveaux diplômés qui ont reçu leurs parchemins. Après trois années de formation pour certains, deux ou une année pour d’autres, ils sont désormais aptes à faire valoir leurs compétences au sein des formations sanitaires du Burkina Faso.

Le SG du ministère de la Santé remettant son diplôme à une lauréate

Rosine Ouédraogo fait partie de ces nouveaux diplômés. Elle est désormais officiellement infirmière diplômée d’Etat. Pour elle, c’est un rêve d’enfant qui se concrétise. « Depuis mon enfance, j’ai toujours voulu devenir infirmière. C’est un rêve accompli. Je remercie Dieu et je dis merci à l’établissement Sainte-Colette, je remercie mes encadreurs, mes parents et mon époux qui m’ont accompagnée durant ces trois ans de formation », a-t-elle laissé entendre.

Pr Léonie Claudine Lougué invite les nouveaux diplômés au respect de la déontologie et de l’éthique

Respecter la déontologie et l’éthique…

A en croire la ministre de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué, le gouvernement fait de la formation des ressources humaines une priorité. C’est pourquoi, elle n’a pas manqué de féliciter les lauréats qui viennent étoffer le système de santé et de les inviter au respect de l’éthique et de la déontologie de leur profession. « Je souhaite que la déontologie et l’éthique soit leur compagnon de tous les jours et que l’être humain soit au centre de toutes leurs préoccupations, afin que les populations burkinabè puissent avoir des soins et des services de santé de qualité mis à leur disposition », a-t-elle indiqué.

Une vue des diplômés et des invités à la cérémonie de remise de diplômes

Elle a aussi tenu à exprimer sa reconnaissance aux écoles publiques et privées de santé qui accompagnent le gouvernement pour l’atteinte de ses objectifs, notamment les ratios internationaux de l’OMS.

Edwige Ilboudo/Diallo, présidente des associations des écoles privées de santé du Burkina et fondatrice des écoles et instituts de santé Sainte-Edwige, a rassuré quant à la qualité de la formation dispensée dans les écoles de santé. Elle a rappelé que la formation se veut théorique et pratique, et se déroule en diverses étapes.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net