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Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

Publié le mercredi 19 août 2020 à 22h25min

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Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

Au cœur d’une certaine actualité dans les médias et réseaux sociaux suite à l’article du média Valeurs Actuelles, le CICR est sorti de son silence, pour réaffirmer la non-reconnaissance des allégations portées contre lui. Lefaso.net est allé à la rencontre du Chef de délégation du Comité international de la Croix-Rouge, Laurent Saugy pour comprendre et éclairer la lanterne des uns et des autres sur le mandat, le modus operandi et les activités cette organisation humanitaire à part entière. Cet entretien a été une bonne opportunité d’avoir une meilleure compréhension du mandat et du mode opératoire de cette organisation certes particulière mais combien noble et importante dans un contexte national, régional et même mondial marqué des situations de violence ou de conflit.

Lefaso.net : Que fait le CICR dans le sahel Burkinabè

Laurent Saugy : Le CICR est au Burkina depuis 2006 de manière permanente. Et c’est en 2006 que le gouvernement et le CICR ont consolidé leur dialogue par un accord de siège afin qu’il puisse mener des activités humanitaires comme dans les quatre autres pays du sahel. Ces activités placent les personnes affectées par les situations de violence au centre de leur préoccupation que ça soit les personnes déplacées et/ou celles qui ont besoin d’assistance humanitaire. Par exemple en 2019, l’augmentation du nombre des déplacés a suscité une énorme préoccupation, ce qui a contribué au renforcement de leurs opérations humanitaires.

Le CICR œuvre dans le domaine de la santé en particulier en soutien aux infrastructures existantes, de l’eau et de l’assainissement. Des services sociaux qui sont très importants dans une région du monde qui est affectée par les chocs climatiques. La dimension des personnes détenues est très importante pour le CICR dans tous les pays du Sahel que ce soit au Mali, au Niger, au Tchad, au Burkina Faso ou en Mauritanie. Et cela se passe en interaction avec les autorités. Au Burkina, le CICR pour assister les personnes privées de liberté est en interaction avec le ministère de la justice et l’administration pénitentiaire.

Le CICR est également en mode soutien au gouvernement Burkinabè dans la lutte contre la pandémie du Covid -19. Il soutient le Burkina en ce qui concerne les infrastructures pénitentiaires et aussi dans le domaine de la santé. Aucune organisation au Burkina Faso ne peut à elle seule répondre aux besoins énormes des populations déplacées. Donc le CICR est un contributeur significatif dans les régions du Nord, du Sahel, du Centre-Nord et de l’Est. Son rôle est fournir des vivres et des non-vivres (matériels de ménage essentiels) aux populations déplacées. À cela, le CICR ajoute un volet santé animale qui vise à vacciner le cheptel qui fait partie des principales sources de revenue de ces populations.

Pourquoi avoir attendu longtemps avant de répondre publiquement aux accusations portées contre le CICR au Burkina Faso ?

L’article en question quand il est paru, nous a pris par surprise étant donné que ce média n’avait pas pris soin de contacter le CICR au préalable que ce soit au Burkina ou à Paris. Le CICR comme organisation neutre, impartiale souvent discrète tient à ne pas se lancer dans une quelconque polémique stérile. Nous sommes apolitiques, ne prenons pas part à des polémiques à source communautaire ou ethnique. Et vous savez bien que les polémiques ce n’est pas ce qui manque dans le monde actuel.

Ceci dit, dès la sortie de l’article qui est effectivement incriminant, nous avons pris langue avec le média concerné de manière confidentiel qui est le mode d’action privilégié du CICR. D’abord de manière informelle puis courant la semaine dernière de manière tout à fait formelle. Par ailleurs nous avons pris langue avec certaines autorités burkinabè avec qui on travaille depuis plusieurs années. Elles ont nous montré leur compréhension et apporté leur soutien. On n’a pas été inactif.

Le monde des médias en ligne, des médias sociaux étant ce qu’il est, il y a eu un regain d’attention avec plusieurs reprises de l’article et des commentaires sur ces médias en ligne au Burkina et ailleurs. Ces commentaires ont ajouté de l’incompréhension et certains commentaires ont été violents. Ce qui dénote en particulier une incompréhension totale de la légitimité du CICR, de son mandat et de sa crédibilité. Raison pour laquelle j’ai tenu à recevoir lefaso.net afin de donner quelques détails pour apporter des précisions et des clarifications sur nos missions dans le monde et en particulier au Burkina Faso.

Le CICR ne se reconnaît pas dans cet article pourquoi ?

Le CICR comme une organisation neutre, impartiale doit parler avec tous les acteurs de la violence. Certains au travers de cet article laissent entendre que cette neutralité prend la forme d’échange ou de monnayage avec certaines entités non étatiques. Ce qui est absolument contradictoire au CICR de par ce qu’il est. C’est très fâcheux et très blessant si je songe à tous mes collaborateurs. Aujourd’hui le CICR au Burkina Faso, c’est à peu près 120 personnes dont une centaine de burkinabè. J’ai personnellement été extrêmement blessé par le fait que le travail de mes collègues burkinabè qui ont choisi la voie strictement humanitaire qu’offre le CICR, soient traités de cette manière dans un média quel qu’il soit.

Le CICR, je répète, à un mandat conféré par la communauté des états. Le CICR est une entité très particulière, nous ne sommes pas une ONG. Le CICR est mentionné dans le Droit international humanitaire (DIH) notamment dans les 4 Conventions de Genève qui ont été signés par tous les États du monde y compris le Burkina Faso. Le mandat du CICR, l’existence même de l’entité est y décrit.

Lorsque cet article nous dessine comme une ONG que nous ne sommes pas, qui pactise avec des parties au conflit, cela est aux antipodes de ce qu’on est. En 2006, quand le gouvernement du Burkina Faso signait cet accord de siège pour le CICR, c’est en pleine reconnaissance de ce qu’on est et surtout de ce qu’on n’est pas. Voilà pourquoi on ne se reconnaît pas du tout dans cet article. Mais je me demande quel est le motif d’offrir au grand public une telle différence de ce qu’on est et ce qui est décrit. Et cela reste un mystère en ce qui me concerne.

Connaissez-vous ceux qui ont entrepris cette démarche à travers cet article pour saper votre travail ?

C’est une hypothèse mais alors pourquoi étant donné que notre unique préoccupation ce sont les personnes affectées par les situations de violence et c’est aussi çà la neutralité. C’est la neutralité surtout des victimes affectées par les violences et les conflits. C’est ce qui est notre centre de gravité. Quiconque veut saper notre légitimité, notre reconnaissance, soyons clairs, notre capacité à répondre aux besoins des personnes affectées, vous allez me permettre de ne pas comprendre une telle démarche avec de pareils écrits au vu des besoins humanitaires au Burkina Faso et dans les pays du sahel.

Est que le CICR parle avec les terroristes ?

Le CICR parle avec tous les acteurs de conflit et de violence comme je le disais tout à l’heure mais sur la base du droit international humanitaire (DIH). Tout acte de terreur est une violation du droit international humanitaire. Le droit international humanitaire ne mentionne pas le terme de « terroriste ». Par contre, tout acte de terreur est en contradiction avec le DIH et par définition avec le principe d’humanité.

Nous utilisons le terme d’acteur armé ou partie au conflit ou tout acteur qui a une influence sur le sort d’une personne ou d’une communauté affectée par des situations de violence et de conflit. Le CICR aujourd’hui dans le monde parle avec 465 groupés armés non étatiques. Ce qui correspond à notre connaissance à peu près aux trois quarts des groupes armés non étatiques qui ont un impact sur le sort des personnes affectées par des situations de conflit.

Ce qui correspond pour le CICR à 42 délégations comme la nôtre dans le monde où nous devons effectivement chercher à entrer en contact avec ces groupes armés, au même titre que l’on entre en contact avec les entités étatiques. Nous le faisons pour deux raisons principales, la première est effectivement une question de proximité, d’accès direct aux personnes affectées. Plus facile à dire qu’à faire. Donc de façon à accéder conséquemment aux personnes affectées et d’assurer la sécurité de nos propres équipes. De s’assurer qu’ils peuvent aller dans les régions les plus directement affectées.

Au Burkina, le CICR ne peut pas se promener comme il veut, qui serions-nous si c’était le cas. L’accès de certaines zones reste extrêmement compliqué.
D’ailleurs c’est ce que le droit humanitaire international nous demande de faire. . Ce n’est pas un CICR qui s’improvise mais un CICR qui reste accroché à ce qu’il est et au mandat qui lui a été conféré. Voici le cadre dans lequel nous travaillons. Au Burkina Faso, je confirme que le CICR fait la même chose c’est-à-dire il tente de prendre langue avec des acteurs armés non étatiques. Nous ne pactisons pas avec eux contrairement à ce qui est sous-entendu dans l’article.

Nous essayons de prendre langue avec certains groupes armés non étatiques au Burkina parce que nous voulons selon notre mandat apporter de l’assistance humanitaire à ces personnes qui sont dans le besoin. Voici notre objectif et c’est ce que le droit international humanitaire demande. Et tout individu ou entité qui a la capacité d’influence pour nous permettre d’avoir l’accès humanitaire aux personnes affectées, c’est notre obligation de prendre langue avec cette personne.

Le CICR à travers cet article n’exprime-t-il pas un problème de communication sur ses activités ?

Dans tous les pays dans lesquels on travaille, la communication sur le déroulement de nos activités, de comment on effectue notre travail occupe une place de choix. Cela fait partie de nos activités mais on se rend compte aujourd’hui plus que jamais que c’est n’est jamais assez. Il suffit effectivement d’un ou deux commentaires pour balayer ces années de diffusion du droit international humanitaire. Nous devrons trouver un autre équilibre entre notre visibilité et le maintien de notre confidentialité.

Expliquer comment on travaille çà ce n’est pas confidentiel et il est essentiel qu’on le fasse. Mais je suis convaincu que le CICR à lui seul ne peut pas parler de son apport en matière de réponse humanitaire. Il faut absolument que ceux qui ont signé la convention de Genève ainsi que la communauté diplomatique et la société civile fassent leur part. Pour le CICR, dire ce qu’on fait, être beaucoup plus visible dans ce qu’on fait, expliquer comment on le fait n’est pas contradictoire avec le dialogue confidentiel. Ce dialogue confidentiel existe et est très robuste avec les autorités burkinabè.

Vous dites êtres neutres, qu’est-ce que cela signifie ?

La neutralité c’est de ne pas prendre part à toute controverse politique, à une négociation intercommunautaire, ne pas commenter qui a raison ou qui a tort si ce n’est en matière d’agissement en fonction du droit international humanitaire. Nous sommes une organisation apolitique. C’est cela être neutre, être intermédiaire neutre.

Être neutre ne veut pas dire être indifférent et c’est vraiment essentiel de le comprendre. S’il y a une convention ou un cadre juridique aujourd’hui qui est tout sauf indifférent, c’est le droit international humanitaire.

Conséquemment, le CICR n’est pas indifférent et mieux il place la victime ou la personne affectée (blessé de guerre, prisonniers, personne besoin de santé etc.) au centre de ses activités. Nous ne sommes jamais neutres vis-à-vis d’une victime, nous sommes du côté de la victime et c’est le point central de notre mandat. Je mentionne encore qu’être neutre est l’unique façon pour une organisation comme le CICR de mettre au centre de toutes actions le principe d’humanité et le principe d’impartialité.

Est-ce que le CICR est une ONG ?

Le CICR n’est pas une ONG, le CICR émane du droit international humanitaire dont ses conventions ont été ratifiées de manière universelle. Le CICR n’est pas non plus une organisation intergouvernementale comme les Nations Unies par exemple. Par contre c’est vrai qu’à l’origine, le CICR, lorsqu’il a été fondé il y a plus de 150 ans aujourd’hui a été fondé sur le droit suisse mais l’aspect international du CICR en fait une entité sans doute unique, tout à fait particulière et qui n’est pas une ONG. La manière dont le CICR a bourgeonné avec un tel mandat fait de lui une entité unique.

Est-ce que les accusations portées contre le CICR ont eu un impact sur son dialogue avec les autorités gouvernementales ?

Pas à ma connaissance. Si je me réfère au nombre de réunion que j’ai eu de manière formelle ou informelle depuis le 4 août 2020, parution de l’article et au regard de la poursuite de nos activités que ce soit dans le Nord ou dans l’Est et même dans la capitale, le CICR a continué à promouvoir le droit international humanitaire auprès des membres des forces armées qui seront bientôt déployés sur le terrain.

Si je songe à notre travail à Kaya avec la réhabilitation d’un centre de santé au secteur 6 qui avance bien, c’est plutôt positif de même que la poursuite de nos activités de fourniture de biens essentiels de ménage et de vivres. La semaine dernière, 1400 ménages à l’Est ont reçu des non-vivres. Ceci avec une opération d’évacuation médicale qui a été organisée dans l’Est sur l’hôpital de Fada mais aussi sur l’hôpital de Ouagadougou avec le support du CICR il y a quelques jours. Tout cela montre que le CICR poursuit ses activités et moi je ne constate aucun signe de refroidissement.

Que pouvez-vous dire pour rassurer que le CICR travaille au Burkina pour apporter son soutien aux personnes affectées de violence et non-autre chose ?

Le CICR d’aujourd’hui est le même qu’hier et celui demain donc il n’y a pas de raison qu’après 150 ans ou 160 ans d’existence que le CICR soit différent. Le CICR fait ce qu’il dit et pas autre chose. Il n’est pas autre chose que ce que lui confère son mandat et ce que le DIH lui demande d’être. Donc je veux rassurer tous les burkinabè que lorsque le CICR s’inscrit dans un sentiment d’humanité et de solidarité pour toutes les personnes affectées par la situation de conflit et de violence, c’est ce qu’il fait conformément à son mandat. Il n’a pas d’agenda caché et travaille en transparence avec tous les acteurs concernés. Je réitère mes propos en disant que le CICR est une organisation strictement humanitaire, neutre, indépendante et impartiale.

J’aurais aimé que le média auteur de l’article accusateur nous approche pour comprendre ceci.


Lire aussi : Terrorisme au Burkina Faso : Le doigt accusateur pointé sur le Comité international de la Croix-Rouge


Propos recueillis par Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 août 2020 à 15:18, par KABORE En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Questions très simple, réponse très simple attendues, allons-y :
    Monsieur Laurent Saugy, les personnes contre qui nos militaires se battent comment les considérer vous ? est-ce des terroristes ou des acteurs armés.

    - Si vous les considérer comme des terroristes alors pourquoi parler avec eux ? Puisque d’après vos propos, tout acte de terreur est une violation du droit international humanitaire.

    -S i vous les considérer comme des acteurs armés (et donc non terroriste) ayant le courage de le dire. ça ne sert à rien de rassembler des mots français pour nous tromper. Tout les burkinabè ne sont pas illettrés.

    Ce que vous faites au BURKINA vous ne le ferai jamais chez vous là-bas en Suisse. Mais le comble dans tout ça, c’est tous ces burkinabè, qui travaillent avec vous tout en sachant qu’ils apportent de l’aide à des terroristes mais refusent de le reconnaitre juste parce qu’ils ont un salaire bien payé.

    • Le 19 août 2020 à 16:00, par yssif En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

      Tout a fait d’accord avec vous M. Kaboré. C’est de la poudre de perlimpinpin qui nous est ici jetée comme argumentaire. Quelle garantie le CICR a que ceux qu’il appelle acteurs armés non étatiques ne bénéficient pas des aides (soins, vivres, etc.) qu’il apporte aux population sous leur emprise ? Si vous devez passer par un tiers pour accéder à un territoire, il est évident que vous prenez aussi en charge ce tiers de gré (don direct par le CICR) ou de force (dons détournés auprès des bénéficiaires). Et puis dans l’article en question il est dit clairement que le CICR emploie des gens dont l’activisme auprès du CISC (collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés) n’est qu’un secret de polichinelle. Je me demande pourquoi le journaliste (est-ce à dessein ?) n’a pas abordé cette question qui est le fond de l’article. En employant des gens dont les liens avec les terroristes sont clair-obscurs vous contribuez à entretenir, volontairement ou non les groupes extrémistes. Mais comme nous avons un Etat qui a démissionné, tout vous est permis et un simple entretien avec un commis peu au fait des enjeux, suffit pour aplanir ce qui, pourtant, devait être un motif de pour vous contrainte de revoir votre approche.

    • Le 20 août 2020 à 07:55, par SOME En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

      Grand merci. Le temps des mensonges éhontés et hypocrisies sont révolues à jamais. Ceux qui ne veulent pas le comprendre en auront pour leur frais
      SOME

  • Le 19 août 2020 à 15:55, par Zarbi En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Monsieur Laurent Saugy le pretres sont neutres pourtant ils ont été un maillon tres important dans la colonisation de l’Afrique et du systeme de renseignement pour les militaires occidentaux a travers la collecte d’informations des confersions des fideles. Alors etre apolitique ne vous dedoune pas. Votre attitude permet tout au plus de maintenir les conflits armee actives parce que l’armee reguliere eradique des terroiste et vous les maintenz en vie en fournissant de l’aide "humanitaire" est ce humain de decimer des villages entier au nom de la religion ?
    Toutes ces institutions Europeennes sont interconnectées et s’entraident au detriment des pays pauvre sans qui ils n’aurait pas de ressources ; et je serais surpris que la crois rouge refuse de donner des renseignements collectés sur le terrain aux bailleurs de fond de cette organisation. Restons luicide.
    Vous avec une role de renseignement a conivence avec l’intelligence occidentale ou l’ONU.

  • Le 19 août 2020 à 16:29, par Bao-yam En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Tout ce que je sais c’est que « Le CICR, organisation neutre, impartiale qui parle avec tous les acteurs de la violence » ne parlera pas à des groupes terroristes (pourtant acteurs de la violence) en Europe. Il n’y a qu’en Afrique que ça se fait. Avez-vous « parlé » à ceux qui ont exécuté la trentaine de femmes de Arbinda ? Allez-vous nous convaincre que ces gens-là ont une notion de droit humanitaire pour vous permettre d’accéder à leurs zones pour secourir des populations ?
    La faute n’est pas vraiment au CICR. A chaque État de se faire respecter. De toute façon l’État burkinabè est censé savoir mieux que nous ce qui se passe.

  • Le 19 août 2020 à 17:19, par Sy En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    en francais facile : cicr est la pour que le conflit dure plus longtemps.
    vous etez simplement un outil de destsbilisation des pays pauvres et un appareil colonial ( si elle existe depuis 1860 ). les temps change et les mantalites aussi, donc cicr devrai revoire leur "chart". Nos Authorites de ne pas se laisse duper

  • Le 19 août 2020 à 17:47, par HUG En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Ce entretien est flou car l’appelation acteur armé pose un sérieux problème. vous dites qur vous avez signe un accord en 2006 et que l’État sait ce que vous devrez faire.Moi je dit que vous semblez cajoler ceux qui endeuillent les nombreuses familles en les appelant des acteurs armés. Non ce sont des terroristes . En plus vous êtes flou car quant vous dites que vous avez aidé. tel nombre de personnes on ne sait pas si cest vrai ou faux car vous refuser de donner la liste nominative des bénéficiaires même aux services étatiques où. les agents sont assermentés. Ce qui est très bizarre

  • Le 19 août 2020 à 18:33, par Serge Maurille Tehegohi En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Le droit de réponse doit être fait dans l’organe qui vous accuse. Et dans le faso.net

  • Le 19 août 2020 à 18:47, par xyz En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Celà confirme tout ce que le journal à écris. Le CICR pactise avec les teroristes.
    La plupart de ceux qui ont besoin d´aide sont déplacés et pour les aider on n´a pas besoin de parler à un terroriste.
    Quelqu´un qui tue chaque jours des vieux, des vielles, des enfant s´en fou logiquement de tout ce qui est humanitaire.
    Le terroriste reclamera donc en toute logique une compensation pour autoriser qqun à rentrer dans ses zones.
    Les compensations les plus plausibles sont nourritures et médicaments. Le CICR nourris et soigent donc les terroristes sous couvert de l´aide humanitaire. C´est aussi la raison pourquoi il refuse le terme terroriste. C´est difficile de traiter son ami de terroriste dans les journaux.
    Mais tout est une question de temps. Les peuples africains commencent à comprendre toutes les combines. Les réactions contre ces combines sont encore au niveau du tatonnement mais c´est aussi une question de temps. Et ca ne vas plus durer.

    Ko "Actueurs armés non étatiques". Tchrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!

  • Le 19 août 2020 à 19:57, par Zot En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Quand on vous montre la lune ne restez pas concentré sur le doigt. Il a bien expliqué la démarche du CICR et c’est pareil partout dans le monde entier. Cette organisation doit apporter de l’aide humanitaire à toute personne qui est dans le besoin dans une zone en conflit sans aucune distinction. Cela veut dire que si elle trouve des terroristes blessés ou qui on besoin d’eau, elle est obligée de leur venir en aide sans tenir compte de leurs actions. C’est dans cette même logique, qu’elle va négocier avec les terroristes pour avoir accès aux populations qui sont dans les zones contrôlées par les terroristes. C’est pas aussi compliqué à comprendre si on est animé par la bonne foi. Il ne faut donc pas compter sur elle pour donner des informations à nos fds puisque en faisant cela, elle va compromettre ses prochaines missions dans les zones difficiles.

    • Le 19 août 2020 à 23:00, par Bao-yam En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

      Votre explication est claire et limpide. Demandez au CICR s’ils soigneraient les terroristes qui ont attaqué Paris ou Londres si jamais ils les trouvaient blessés. Autre question : en soignant des terroristes ou en leur permettant indirectement d’avoir accès à de la nourriture ou des médicaments, pensez-vous faire de l’humanitaire ? Combien de civils il va tuer demain, le terroriste ainsi soigné ? Le DIH est fait pour des acteurs qui respectent le droit de guerre, pas des terroristes.

    • Le 20 août 2020 à 07:54, par OPINION PLURIELLE En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

      En clair au Cicr il faut des foyers de tension pour que Cicr existe, tout comme il faut de la charogne sinon le charognard ne vivrait pas.
      La différence entre le mode opératoire du charognard et du Cicr est que le charognard ne provoque pas la mort de ce qui va devenir charogne alors que le Cicr entretient ce qui peut provoquer des tensions afin qu’ils aient matière à intervenir.

    • Le 20 août 2020 à 10:46, par moi En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

      Bonjour Zot.
      La mission du CICR qui consiste à porter assistance aux parties d’un conflit armé s’applique lorsque c’est une guerre classique où chaque entité se soumet au respect strict de la Convention de Genève en matière de guerre. Dans ce type de guerre dit classique, les protagonistes se connaissent. Dans ce type de guerre également on évite au maximum autant que faire ce peu de tuer les population civiles, et lorsqu’il la possibilité, on fait des prisonniers de guerre.
      Le terrorisme auquel les Sahélien font face, l’ennemi est invisible, il s’attaque à tout, n’importe où et n’importe et surtout là ou on l’attend le moins. Comment dans ces conditions, le CICR peut-il parler de droit international humanitaire et surtout, quelle légalité et quelle légitimité ces groupes armés terroristes ont pour que le CICR fasse un parallèle avec les Etats [« acteurs de la violence » ; « acteurs de conflit et de violence » ; « acteur armé ou partie au conflit ou tout acteur qui a une influence sur le sort d’une personne ou d’une communauté affectée par des situations de violence et de conflit » ; « entités étatiques et entités non étatiques »].

  • Le 20 août 2020 à 07:12, par Paco En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Soyons sérieux le BF ne changera rien dans le droit internationnal humanitaire. Que leurs modes opératoire nous convienne ou pas.
    Le mieux pour nous c’est de serrer nos coudes et jouer au garçon face aux terroristes. Tant que nous allons passer le temps à chambrer du champagne à kosyam et dans les ministères oubliant l’engagement premier chers internautes nous passeront le bel de notre temps à accuser les autres.
    Voudriez-vous que ça soit les ONG qui nous renseignent ?
    Voudriez-vous qu’ils combattent à notre place ?pendant qu’on dort à ouaga ?
    Non,personne ne viendra faire cela à notre place. Je paraphrase le feu Joseph Ki :"Nalara an sara....." "si nous nous couchons nous mourons"

  • Le 20 août 2020 à 08:33, par songdo En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Qu’est-ce que le journal gagne en accusant gratuitement le CICR ,il a bien sûr des preuves .si c’est une accusation gratuite, le CICR peut ester le journal en JUSTICE.Depuis 100 ans ces ONG espionnent les pays dit pauvre.Dans leur PAYS aucun africain ne peut se permettre.

  • Le 20 août 2020 à 08:40, par L’Afro-optimiste En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Vous êtes de connivence avec les terroristes,n’essayez pas de vouloir utiliser le mot "Humanitaire" pour berner les gens...Pendant que les gens sont à la traque des assassins,vous arrivez à les approcher pour des soi-disant acte "humanitaire". Il faut respecter les Burkinabè.Montrer où se trouve ces assassins c’est ça un VRAI ACTE HUMANITAIRE...Peace

  • Le 20 août 2020 à 10:41, par tild En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Le CICR dit clairement : Nous aidons tout être humain victimes, donc y compris les terroristes.
    La raison est simple : Fin de conflit, veut dire pas de victime, donc pas de job pour CICR.

    Ce que le CICR ne dit pas mais qui se laisse lire entre les lignes : Le CICR est la troisième composante d’un conflit opposant deux entités ; son rôle, sera d’entretenir le conflit pour subsister ; ce qu’elle gagne comme renseignements, elle les vend au plus offrant (donc les pays riches)

    Le CICR est née il y a 150 ans, à une période où on avait pas de guerre non conventionnel. La nature des conflits a changé, mais le CICR n’a pas changé son mode opératoire : quelle aberration....

    • Le 20 août 2020 à 11:51, par Paco1 En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

      Aberration ou pas, le CICR ne vient pas s’installer de force dans un pays, y’a des préalables qui ont été accomplis, donc vous pouviez crier tout ce vous voulez le CICR restera toujours attaché à sa doctrine d’aider quiconque est dans le besoin.
      Allez y dire à un médécin de ne pas soigner un voleur blessé , il soigne le blessé sans s’occuper de qui est coupable ou pas.
      Mal éclairé, plein d’amalgame dans nos réactions.Restons sobres avec ceux qui viennent nous aider.

      • Le 20 août 2020 à 13:03, par Bao-yam En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

        @paco1, ta logique manque de bon sens. Si le médecin sait que le voleur va le tuer après l’avoir soigné, le ferait-il ? Le medecin peut soigner le voleur mais appeler les forces de l’ordre pour qu’elles l’attrapent après. Un medecin qui soigne des voleurs en clando est un complice et un hors-la-loi. Personne ne demande au CICR de nous aider à combattre le terrorisme, on leur demande de ne pas l’alimenter. Il n’y a qu’en Afrique qu’on met en parallèle des terroristes et des armées d’Etat. Et ils le font tous : HRW, médias étrangers, certains rapports onusiens, etc.

        • Le 20 août 2020 à 15:05, par Paco1 En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

          Le bon sens voudrait qu’on ait même pas besoin de ces ONG après nos 60ans d’indépendance. On les acceptent en sachant leur doctrine qui est d’assister sans distinguer qui est terroriste qui est population normale. La preuve est que toi même tu peux pas faire objectivement la différence entre terroriste ou pas. Donc demande pas au CICR de le faire. En plus, il n’appartient pas à l’assisté de définir le mode d’intervention de celui qui l’aide.BOAYAM c’est ça le bon sens. Quand on perd la culotte devant les terroristes au nord on parle plus de bon sens mais du secours. Tu as déjà un médecin se complique la vie en appelant la police pour dire "je soupçonne mon patient d’être voleur" ? pourquoi veux tu que le CICR le fasse au nord ? Il te manque de logique et de bon sens.

  • Le 20 août 2020 à 18:25, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    L’article à l’origine de cette polémique et les commentaires des internautes montrent une seule chose : Nous n’avons toujours rien compris à ce qui nous arrive et cela ne risque pas de changer si on continue !

    1°) Le CICR n’A PAS D’AUTRE CHOIX que de discuter avec les "acteurs armés", même si vous les appelez terroristes. C’est la seule façon de garantir que leur employés ne seront pas des victimes dans le cadre de leur travail, et qu’ils pourront accéder à certaines zones pour faire ce travail.

    Bien entendu, ils ne peuvent pas demander cela et refuser de soigner des gens parmi eux, ce qui ne correspond même pas à leur mission de soigner tout le monde.

    2°) Les populations locales ne dénoncent pas les terroristes. Certains les hébergent, les approvisionnent et les renseignent. Nos FDS et nos volontaires n’arrivent pas à localiser ces terroristes et à prévenir leurs actions. Nos services de renseignements civils et militaires non plus. Les rares qui parlent sont tués.

    Mais vous voulez que cet organisme, qui n’a pas cette vocation, change de mission pour devenir un supplétif de renseignement dans une guerre ou la plupart de vos populations et même guerriers fuient ?

    Ils s’exposeraient ainsi à des représailles certaines et perdraient tout crédit partout dans le monde pour vous remplacer au combat ? Est-ce que vous êtes normaux ???

    3°) L’une des conséquences possibles de ce bruit, c’est que le CICR se retire de notre pays. Les grandes gueules seront alors invitées à se substituer à eux pour prendre en charge les milliers de déplacés dont ils s’occupent, et peut être qu’ils comprendront que chacun a son rôle à jouer.

    4°) Pendant que vous vous égosillez sur les réseaux sociaux locaux pour injurier ceux qui vous aident, les terroristes eux réalisent des sites de propagande, envoient des émissaires dans tous les pays occidentaux et organisme internationaux, infiltrent les ONG de droits de l’homme pour leur expliquer qu’ils sont des "combattants de la liberté", que ce que vous appelez "terrorisme" est une insurrection de minorités délaissées, stigmatisées et massacrées, et que leurs actions ne sont que la juste revendication d’un meilleur traitement, d’un territoire ou la riposte à des tueries.

    Ce n’est donc pas étonnant que certains les appellent "acteurs armés" voir aient de la sympathie pour eux, les "courageux hommes du désert" qui luttent pour leur "autodétermination" (!?!)

    Nous sommes EN TRAIN DE PERDRE LA BATAILLE DE LA COMMUNICATION, et au lieu de vous préoccuper ce cela, ou de demander des comptes à vos dirigeants qui communiquent peu ou mal, vous cherchez des boucs émissaires comme le CICR...

    Pathétique !

  • Le 20 août 2020 à 18:35, par HUG En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Internaute Paco, votre comparaison ne tient pas.Avez vous déjà vu un médecin soigner un voleur avec son fusil ?

  • Le 20 août 2020 à 22:22, par jeunedame seret En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Belle diplomatie de monsieur LAURENT SAUGY et de son CICR. Vous assistez les victimes mêmes dans le camp des acteurs armés non étatiques ; pas des terroristes. Quelle diplomatie ! Comment les distinguez-vous ? Qui les aurait armés ? Pourquoi les assistez-vous ? À quelles fins ? La paix ou la continuité des attaques ? Consentez-vous à leur armement ? Si votre organisme est humanitaire, pourquoi avoir choisi le secours des victimes plutôt que la prévention du mal ? Vous dites que le CICR est NEUTRE, INDÉPENDANT IMPARTIAL ; et pourtant vous dites que « Le CICR aujourd’hui dans le monde parle avec 465 groupés armés non étatiques. » Lesquels ? Dans quel langage ? Pour quels buts ? Dans quels milieux et périodes ? Avec quelle garantie de sécurité ? Devant quelle nature d’armes ? Et les autres groupes, dansez-vous devant eux ? Vous signez des accords avec les États et vous réagissez dans la confidence avec les médias. Bien ! Sauf que les hommes puissants flattent leurs interlocuteurs par la confidence plus que le compliment. Monsieur Laurent Saugy a de la diplomatie ; c’est ’’l’art de plonger dans les eaux troubles sans faire de plouf’’. Et votre neutralité ? Sans les armes ? Une belle musique sans les instruments.

  • Le 20 août 2020 à 23:47, par Zot En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Vraiment merci aux internautes Paco, Paco1, lapatriote et Sidpawalemde Sebgo, avec vous je sens que je suis sur lefasonet sinon les autres réagissent comme les bambins qui sont sur Facebook et ne savent faire aucune analyse, c’est a croire que beaucoup ici même ne savent rien du rôle de La Croix rouge.

  • Le 21 août 2020 à 15:30, par L’intègre En réponse à : Accusation de connivence avec les terroristes : Le CICR met fin à la polémique et donne plus d’explication sur ses missions

    Vraiment triste et désolant de voir à quel point certains internautes réagissent sans chercher à comprendre. Les condamnations primaires et très infantiles. Le CICR n’est pas là pour savoir qui est ou non terroriste. Il ne fait pas la part des choses entre les victims des violences. N’attendez pas que le CICR vienne aider le Burkina à faire sa guerre.

    Et ceux qui incriminent les travailleurs humanitaires, c’est simplement sadique. Combien d’humanitaires ont été ou sont victimes des groupes armés, même dans notre pays, parce qu’ils ont voué leur vie à aider les autres. Ayons de la mesure dans nos débats.

    Enfin, prenez le temps de relire l’article d’origine : l’auteur a été très pernicieux. Il a aligné une suite d’hypothèses et des questions, sans jamais affirmer. Pourquoi cibler juste le Burkina ? Parce que ce sont les Burkinabe qui sont faciles à manipuler ? Pourquoi pas le Mali, le Niger, le trchad, le Nigéria, la Syrie, l’Irak, etc. ? C’est justement pour jeter un discredit sur cette organisation internationale, qui n’est pas seulement au Burkina. Avant de réagir en désordre, demandons-nous d’abord pourquoi cet article vient depuis Paris et quelle est l’intention réelle de l’auteur. Quand on cherche à te brouiller avec ton ami, cherche à d’abord comprendre le pourquoi avant de declarer ton hostilité vis-à-vis de ton ami.

    Le CICR travaille, avec les mêmes principes, dans les pays européens, américains, en Asie, au Moyen-orient. Il dialogue étroitement avec les autorités de tous les pays dans lesquels il travaille. Le gouvernement burkinabè est au courant de toutes les activités du CICR, y compris ses modalités et ses principes sur le terrain.

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