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Traite négrière : Le refus de l’oubli

Publié le mercredi 28 septembre 2005 à 08h10min

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A la faveur de la Journée commémorative de l’abolition de la traite négrière, célébrée le 23 août de chaque année, l’Organisation nationale des écrivains du Burkina, « Organe-B » a initié une série d’activités menant à la réflexion et à la prise de conscience.

« En oubliant la traite négrière, nous nous livrons à l’esclavage de la mondialisation », assène Jean-Flavien Maré, président de « Organe-B », cette association de jeunes écrivains ayant décidé de commémorer l’abolition de la traite négrière en collaboration avec le centre culturel Rasta de Ouagadougou, Root’s arts café.

Les activités commémoratives qui s’y sont d’ailleurs déroulées, ont été marquées par des spectacles retraçant des scènes de capture d’esclaves et d’abolition de la traite négrière, une conférence sur les nouvelles formes d’esclavage, un défilé de mode présentant des vêtements conçus à partir de matériaux locaux, etc.

« Il ne faut pas que la traite négrière devienne un oubli universel », a averti Jean-Flavien Maré. C’est dans cette logique que son association a initié les activités susmentionnées. Car il s’agissait pour « Organe-B » de susciter chez la génération présente, une prise de conscience sur cette pratique avilissante qui a contribué à mettre le continent africain « à genoux ».

Pour les organisateurs de la manifestation, cette « interpellation » était plus que nécessaire, dans la mesure où l’esclavage continue sous une autre ferme à travers la mondialisation actuelle. Il s’agit aussi de la combattre, cette mondialisation « sauvage » qui est sans pitié pour les plus « faibles » notamment les pays africains. « Organe B » est une association de jeunes écrivains burkinabè, créée en 2004. Elle poursuit comme objectifs, la promotion de la lecture, l’incitation à l’écriture, l’adoption de la littérature aux besoins actuels des populations.

Gabriel SAMA (gabsam01@yahoo.fr)
Sidwaya

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