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Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

Publié le vendredi 7 août 2020 à 22h35min

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Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

En annonçant leurs candidatures pour un 3ème mandat, Alassane Ouattara de la Côte-d’Ivoire et son homologue guinéen, Alpha Condé, ont franchi le Rubicon, estime Karim DIAKHATÉ, Directeur de publication du magazine Le Panafricain. Dans une chronique du vendredi 7 août 2020, Karim Diakhaté appelle l’Union africaine et les Communautés économiques régionales à savoir se montrer, enfin, à la hauteur des missions qui leur sont assignées. « Tout doit être fait, dans ces deux pays voisins et membres de la CEDEAO, pour conjurer les affres du passé. Il en va de la stabilité des États. Même de leur survie » écrit-il dans cette chronique que nous vous proposons in extenso.

La date du 6 août 2020 marque la fin des incertitudes, ou du moins celle des fausses illusions, avec la confirmation de la candidature, à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, du président ivoirien Alassane Ouattara. En Guinée voisine, son homologue Alpha Condé marche sur ses pas, en prenant acte de la résolution des militants de son parti qui l’ont proposé comme candidat unique du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), lors du scrutin prévu le 18 octobre 2020.

Il ne fait aucun doute que les deux hommes politiques vont briguer un troisième mandat (celui de trop ?) dans un contexte politique, économique, social et sécuritaire particulièrement tendu pour toute la sous-région ouest africaine. Quelles leçons en tirer ? Quelles seront les conséquences politiques et sociales en Côte d’Ivoire et en Guinée, et au-delà, au niveau de la CEDEAO ?

La confirmation de la candidature des présidents Ouattara et Condé à un 3è mandat risque de réveiller les démons d’un passé récent, avions-nous indiqué dans une précédente chronique. Avec le décès brutal du PM et candidat désigné du RHDP, Amadou Gon Coulibaly, Ouattara était contraint de rebattre ses cartes.

En annonçant ce jeudi 6 août sa candidature à un troisième mandat lors de l’élection du mois d’octobre prochain, il franchit allègrement le Rubicon et devra, tout au long de la campagne électorale à venir, s’évertuer à justifier les raisons et tréfonds de son reniement. Certes, comme le chef de l’État ivoirien l’a dit, « l’homme propose, Dieu dispose ». Mais, le procédé indispose et remet au goût du jour l’éternelle question du respect de la parole donnée en politique.

Alassane Ouattara ne s’est pas contenté d’évoquer le cas de force majeur induit par le décès du candidat de son parti, Amadou Gon Coulibaly. Persuadé de la légalité de sa candidature à l’aune des dispositions de la nouvelle Constitution adoptée par referendum en novembre 2016 et promulguée en mars 2020, ADO devra toutefois surmonter au moins deux obstacles : le premier d’ordre constitutionnel avec la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux qui rendrait sa candidature anticonstitutionnelle ; le second, la réaction d’une opposition prise de vitesse et dont les leaders charismatiques (Henry Konan Bédié, Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Pascal Afi N’Guessan, Mamadou Coulibaly, etc) sont condamnés à nouer des alliances de circonstances pour espérer déboulonner le candidat du RHDP.

Certains constitutionnalistes ivoiriens estiment que la nouvelle Constitution ne permettrait pas au président sortant (donc non partant) de remettre les compteurs à zéro. Ce que d’autres contestent. Le moment venu, le Conseil constitutionnel aura la lourde tâche de trancher. Dans le vif et certainement sans états d’âme.

En attendant, Alassane Ouattara exhibe ses réalisations et joue la carte de la stabilité. Au rang de ses préoccupations, l’impérieuse nécessité d’une continuité à la tête du pays pour relever les défis de la préservation de la paix et de la sécurité en Côte d’Ivoire, le combat à mener contre la pandémie de Covid-19, et surtout la consolidation des acquis obtenus en neuf ans de pouvoir.

En Guinée, le président Alpha Condé n’a pas été insensible aux appels du pied de son parti, le RPG, de ses alliés et souteneurs. En prenant acte de leur invitation – supplication à être leur candidat lors de la présidentielle d’octobre, l’ancien opposant historique semble plus que jamais vouloir s’accrocher au fauteuil présidentiel.

Sans s’engager de manière formelle, il n’en a pas moins ébauché des programmes alléchants destinés aux femmes, aux jeunes et aux couches sociales défavorisées. La mobilisation contre ce troisième mandat en gestation, plusieurs fois réprimée, ne faiblit pas, malgré des dizaines de morts parmi les manifestants et la crise sanitaire qui impose de nouvelles stratégies d’action.

Le chef de l’État guinéen, âgé de 82 ans, a jusqu’ici habilement manœuvré. Élu en 2010 et réélu en 2015, il ne laisse aucun doute peser quant à sa volonté de s’engager dans la course à la présidentielle, dont le premier tour est prévu le 18 octobre prochain. « La question que je me pose, c’est que vous avez des présidents qui ont fait quatre, cinq, six mandats et vous trouvez cela normal. Quand c’est le président de la Guinée, cela devient un scandale », avait-il récemment déclaré. De coup KO lors des élections passées, on s’achemine désormais vers un coup… fatal ! En fait, tel est le vœu de ses soutiens, convaincus que leur rouleau compresseur ne laissera aucune chance à une opposition délestée, sur le chemin de la contestation, de membres ayant rejoint le camp de la majorité.

Ici, comme en Côte d’Ivoire, la Constitution guinéenne limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Une limitation que le président Condé a dénoncée à maintes reprises, la qualifiant d’injuste. Toutefois, l’adoption il y a quelques mois d’une nouvelle loi fondamentale - qui maintient cette limitation - devrait permettre au Pr Alpha Condé de remettre les compteurs à zéro. L’opposition avait boycotté le referendum en invoquant des irrégularités concernant les listes électorales et l’impartialité de la Commission électorale nationale (CENI).

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui avait refusé de déployer des observateurs lors des élections législatives et du référendum organisés en mars dernier, à l’instar de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et plus tard de l’Union africaine (UA), devra, comme pour le Mali aujourd’hui, la Guinée sous la transition du CNDD en 2008, la Gambie, la Guinée Bissau ou la Côte d’Ivoire hier, tenter une énième médiation. D’autant plus qu’il se pose toujours, en suspens, des problèmes réels relatifs aux listes électorales et aux modalités d’organisation de l’élection présidentielle prévue dans moins de trois mois.

L’instabilité politique en Guinée comme en Côte d’Ivoire donnera plus de relief aux défis sécuritaires du fait de l’extrémisme violent auquel sont confrontés déjà plusieurs pays de la région. Tout doit être fait, dans ces deux pays voisins et membres de la CEDEAO, pour conjurer les affres du passé. Ainsi, face au risque d’instabilité qui résulte du tripatouillage et de l’interprétation équivoque des dispositions constitutionnelles, il revient à l’UA et aux Communautés économiques régionales de montrer, enfin, qu’elles peuvent être à la hauteur des missions qui leur sont assignées en prenant les mesures décisives qui s’imposent. Il en va de la stabilité des États. Même de leur survie.

Karim DIAKHATÉ
Directeur de Publication du magazine LE PANAFRICAIN
Coordonnateur de la Rédaction du magazine AFRIQUE DÉMOCRATIE

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Vos commentaires

  • Le 7 août 2020 à 13:35, par Ka En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Quelle honte pour le continent ! En guinée ou en Côte d’Ivoire, cette affaire de nouvelle constitution qui remet les compteurs de mandat à zéro ou ce sont les membres des partis qui les réclament, n’est qu’une pure escroquerie. Avec de telles idées comme font ADO et Condé, il suffit de faire une nouvelle constitution tous les 10 ans sous prétexte d’une virgule en trop ou "pas assez" et l’affaire est dans le sac ! Je pense qu’ADO montre une sérieuse usure du pouvoir et que ses fameuses "solutions" tant vantées ont très largement fait preuve de leurs limites. En guinée Condé n’a rien fait que de protéger ses fesses pour mourir au pouvoir.

    Quand a ADO, il faut qu’on le dise : ADO est disqualifié d’emblée, d’une part d’un point de vue strictement constitutionnel, il ne peut pas être candidat sans que cela crée des troubles importants (comme on l’a vu dans d’autres pays d’Afrique en pareilles circonstances de tripatouillage constitutionnel, comme on l’a vu chez nous au Burkina, au Gabon, et bientôt en Guinée. Et comme je ne cesse de le dire dans ce forum : Parmi les "valeurs qui fondent tout État démocratique", la première est des élections ouvertes, transparentes, sincères et honnêtes. Ce n’est pas de se maintenir au pouvoir à vie par des bricolages constitutionnels et des scrutins biaisés (tant pour faire adopter les dits "bricolages constitutionnels" que pour fausser le résultat des scrutins qui en découlent. L’Afrique est à feu et à sang à cause de ces motifs, et qu’on ne vienne pas se plaindre que la CPI serait raciste ou partiale à l’endroit des pays africains.
    Toute la souffrance du peuple Africain actuelle vient de ce comportement digne des sauvages : On taille une constitution sur mesure, ’’pour régler le cas, ‘’comme ça se passe en Côte d’Ivoire avec ADO ou a Condé en Guinée.’’

    Conclusion : Notre problème éternelle en Afrique est la conception que nos dirigeants ont du pouvoir politique, on veut garder le pouvoir aussi longtemps que possible, et on devient un criminel en puissance.

    • Le 7 août 2020 à 16:50, par Trahison En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

      Grand- frere Ka, nous on observe avec la peur au ventre car la cote d’ ivoire, c’ est comme notre pays, le Burkina. Ca va chauffer et Allassane va manger la honte. C’est degoutant, c’ est degueulasse. Les soit- disant docteurs pr3esidents africains sont au fond, les memes tyranneaux, la. Karissa ! Alassane ne passera pas.

  • Le 7 août 2020 à 13:45, par K-LIFA En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Que cherche ces deux vieillards de président. Mais c’est le silence des autres présidents africains qui inquiètent le plus. Comment l’Afrique peut elle s’en sortir avec ces pratiques révolues. Ouattara comme Condé incitent des troubles dans leurs pays.Ce qui est marrant c’est que les autres chefs d’Etat assistent sans mot dire.Ne dit on pas que qui ne dit mot consent ?

    • Le 8 août 2020 à 04:32, par Papa En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

      K-LIFA , c’est au peuple de Côte-d’Ivoire de se lever comme un seul homme pour chasser ce imposteur ADO qui a honteusement renié ses origines Voltaïques . Les autres chef-d’etats n’ont rien a dire dans cette situation ,car non seulement ils sont tous dans la même logique de tripatouage de constitution en plus de cela la souveraineté de chaque pays ne permet pas aux autres chefs d’États de s’immiscer . Je ne suis ni ange ni prophète ,mais les jours de cet imposteur ADO sont comptés même s’il a les soutiens des officiers qu’il a échelonnés et corrompus .

  • Le 7 août 2020 à 15:31, par Ahmed Jamaal En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Mon frère Ka. La contestation a commencé à YOPOUGON et à SOUBRE. Comme OUATTARA est un suppot de la France c’est triste

    • Le 7 août 2020 à 16:19, par Ka En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

      Ahmed Jamaal : Comment je ne cesse pas à le répéter, il faut toujours faire attention au poids des mots, surtout prononcés devant son peuple qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend. Dire qu’on va remettre le pouvoir a la jeunesse et ne pas tenir sa parole est un simple mensonge et de lâcheté pure et simple. Quand on sort d’une situation telle que la Côte d’Ivoire l’a vécu en 2011, on ne s’amuse pas à jeter de l’huile dans le feu. Mais c’est le peuple Ivoirien et sa jeunesse de décider qu’ADO doit continuer. Aucune personne, ni la CEDEAO, ni aucun président d’un autre pays ne peuvent faire reculer ces deux opposants de haute gamme qui sont ADO et surtout Condé qui veut mourir au pouvoir.

  • Le 7 août 2020 à 16:01, par Hussein En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Deux bons élèves de la France, deux vieux colons nègres ! Après leur passage rien que cendre et ruine. Comment peut-on prétendre être irremplacable ? Ouattara n’est-il pas allé pieds nus et poussiéreux à l’école voltaique comme chaque enfant voltaique de son époque ? Personne sur cette Terre n’est irremplacable. Seule la Terre est et restera irremplacable pour nous pauvres humains.

    Il faut là inciter les masses populaires africaines à se soulever maintenant contre le néoclonialisme et ses servants locaux.

  • Le 7 août 2020 à 17:49, par figo En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Arrêtons de nous en prendre à ces vieillards qui ont au moins l’excuse de la sénilité. Quand les jeunes prennent leurs responsabilités, eux qui sont les plus nombreux.

  • Le 7 août 2020 à 19:02, par Adakalan En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Moi je pense que c’est pas la faute à ceux qui se présente et se représente, c’est plutôt le non réalisme des peuple qui gouvernent.

  • Le 7 août 2020 à 19:11, par Vérité indiscutable En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Aux décès de Watao et de Gon, on a fait des commentaires qui n’ont jamais été publiés. En définitive, je reprends ce que je disais donc à ces occasions pour dire que la candidature de Ouattara ne surprend personne.
    La seule chose qu’il faut faire, c’est soutenir tous les mouvements qui vont éclater contre ce tyran légendaire de toute l’humanité.
    Mon grand frère KA a parfaitement raison. C’est l’une des dernières hontes de l’Afrique !
    Vraiment dégueulasse

  • Le 7 août 2020 à 19:50, par Dja En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Une chose est sûre, le peuple burkinabè aura montré la voie. N’allons pas chercher des problèmes pour les autres qui n’en trouvent pas. C’est le peuple qui décide. Les autres chefs d’Etats n’ont rien à faire ici.

  • Le 7 août 2020 à 21:19, par Mogo En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Le problème de l’Afrique ce sont ses dirigeants, surtout ses vieux dirigeants qui sont prêts à tout pour leurs privilèges. Même s’il faut sacrifier son peuple. A l’époque d’aucun a accusé Gagbo alors que le vrai problème demeure ADO. Il est Burkinabè et l’a toujours nié, même en produisant des faux documents. Il a contribué à mettre la Côte d’Ivoire et la sous région à feu et à sang, avec ses rebelles et certains pays voisins. Comme c’est un pion de la France, il reste pour protéger les intérêts des colons (dont sa femme est issue). Il faut que le peuple ivoirien se lève pour dire NON à cette imposture

  • Le 8 août 2020 à 09:09, par songdo En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Que dit la CEDEAO,Que dit L’Union Africaine,Alassane Ouattara faissait partit de la délégation de la CEDEAO au chevet du Mali.Alassane veut rester au pouvoir pour aider la France à créer sa monnaie Eco Alassane-Macron.Avec des Présidents pareil L’Afrique sera vendu .

  • Le 8 août 2020 à 09:58, par Tardivement En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    A la suite de ces 2 présidents, il y a Macky Salle qui avait aussi modifié la constitution de son pays. S’il n’y a pas de limitation de mandat tant mieux. Sinon, il va suivre l’exemple de ses aînés.

  • Le 8 août 2020 à 21:30, par Ka En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Mes chers amis Trahison, Papa, Ahmed Jamaa, Vérité indiscutable : comme disait MACHIAVEL dans le PRINCE, ‘’en politique la fin justifie les moyens.’’ Etant le dernier valet des impérialistes et bien chouchouté par la France, ADO a bien su jouer son coup après la crise Ivoirienne de 2011. En transférant et en maintenant GBAGBO et Blé Goudé a la CPI loin du continent pour travailler en toute quiétude, et en s’associant a un autre opposant qui était Bédié, en ajoutant SORO a la gestion du pouvoir d’état, il a mis tout le peuple Ivoirien dans sa poche.

    Comme quoi en politique il faut savoir user de son intelligence et souvent des ruses. Oui, ADO avec sa femme et son ONG, des réalisations ont épaté le peuple Ivoirien. Mais une parole donnée doit être respecté, surtout quand il s’agit de l’alternance politique avec la jeunesse. Tout ce que je peux dire à ADO, c’est de ne pas croire qu’il n’est pas irremplaçable, tout le monde est remplaçable, y compris lui. Simplement il devait préparer plusieurs personnes pour la relève. Et si lui aussi partait comme Gon, le pays ne mourra pas.

    Conclusion : Ce que j’avance n’est pas seulement pour ADO, mais a tous les dirigeants du continent qui veulent s’éterniser au pouvoir avec les tripatouillages des articles de loi, il faudrait qu’ils apprennent à semer la graine de la relève. Personne n’est irremplaçable. Devrions-nous déduire que si ADO et Condé tombaient aujourd’hui dans un sommeil naturel sans réveil, leurs pays disparaitront de la carte du continent ? Non !

  • Le 9 août 2020 à 08:03, par Ka En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    ’’’’A’’’’ Internaute Papa, tu dis a K-LIFA, c’est au peuple de Côte-d’Ivoire de se lever comme un seul homme pour chasser ce imposteur ADO qui a honteusement renié ses origines Voltaïque.

    Totalement d’accords avec toi. Tu te rappelles de m’avoir reproché sur le site de Lebanco.net, et je t’ai dit le Pourquoi ? Voilà là où nous en sommes avec le dioula Burkinabé ADO parti de Sindou son village natal et parachuté par les bombes Françaises et les tueries du rebelle SORO au palais présidentiel Ivoirienne, une personne que le Burkina a tout donnée. Et c’est cette personne qui a instauré la carte séjour pour ses frères Burkinabé qui ont développé la Côte d’Ivoire.

    D’autres Burkinabé arrivés en Côte dans les années 1945 me disaient quand ADO est devenu premier ministre et instauré la carte de séjour, qu’il était un diable, un vrai Satan que les chrétiens combattent tous les jours dans les églises.

    Et nous pouvons confirmé qu’ADO n’est pas mieux que Bédié qui est ghanéens de père et de mère eux-mêmes ghanéens de naissance ! Et ce même Bédié a instauré l’Ivoirité, une doctrine aussi haïssable que celle du "rattrapage", surtout quand celle-ci se mue en une "Ivoirité à l’envers :" Car, Bédié Ghanéen, Ado Burkinabé, pouvons-nous apprécié ces deux étrangers en Côte d’Ivoire ? Des personnes qui veulent dire au peuple Ivoirien qu’ils sont meilleurs que leur origine ethnique (réelle ou supposée) ou leur militantisme politique aveugle, stupide et alimentaire ? Et qui refusent que Laurent Koudou Gbagbo l’homme du multipartisme, acquitté par la cour des colons revienne dans son propre pays natal : Ou SORO le rebelle qui a tout fait, même tué pour donner le pouvoir a ADO ne peut plus revenir dans son pays.

    Pourtant ce même ADO oppose qu’un criminel qu’il protège ne retourne pas dans son pays d’origine pour répondre à la justice des dossiers des crimes, comme les dossiers de Thomas sankara et j’en passe. Papa, ce qui se passe en Côte d’Ivoire ou en Guinée, n’est que des responsables qui bafouent la démocratie et rien d’autre.

  • Le 17 août 2020 à 16:11, par Alexio En réponse à : Présidentielles d’octobre 2020 : Alassane Ouattara, Alpha Condé même come-back

    Le syndrome des presidents est le tripatouillage ehonte de leur constition fondamentale. Avant d aller plus loin, notre pays, le Burkina Faso a ete victime de ce anti-democratique forcing qui a contribuer au depart sensationnelle de Blaise Compaore dans la meme formule. Le denominateur commun est est au prime abord:La continuation de la FRANCAFRIQUE. L endossement du Quais D Orsay leur donne ce zele-la de charcuter nos constitutions. En un mot la sauvegarde des interets francais dans la sous- region sont prioritaires par ses presidents le enelevent leur legalite. Parceque, on elu pour servir son peuple, et non le peuple d un autre pays. Le sang verse de Thomas Sankara a cet autel de sacrefice est une referance de la lutte contre l imperialisme francais qjui nous sucent notre depuis le General Degaule, son introduction monetaire du Franc-CFA une source d inspiration naziste sous l emprise des Allemands sous Hitler. Comme reconnaissance pour nos pays en Afrique . Apres avoir combattu les Nazistes. 75ans apres cette monnaie de la servitude qui a fait des degats economiquement que sosialement dans les annees 94 avait deja perdu sa credibilite et sa guarantie de bouclier que l ancien colonisateur avait pris comme son rolle. L ennemie nr1 de l Afrique est la FRancafrique et ses valets locaux dont Alassane Ouattara repris le rolle de Blaise Compaore apres le deces D Houphouet F. Boigny. Lhomme et le president francais ont sabotes l ECO de la CEDEAO en avancant la charrue avant les boeufs. En contre-carant la lancee de cette monnaie unique africaine. La FRance veut nous arrimer avec l EURO avec des arguments bidons pour avoir a elle seule ce grand marche par l influence de sa presence. LOligarchie francaise, Bollore et autres requins en Afrique qjui ont monopolises l economie. A souligner que le Maroc un sous-couvert d el France. L enjeu geopolitique qui a creer cette crise en Cote DIvoire.

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