A l’entame de l’opération de collecte de sang, la ministre de la Santé, Claudine Lougué, a félicité les initiateurs de l’activité en ces termes : « Je voudrais féliciter la fédération de toutes les associations de don de sang, notamment SOS Sang, qui nous accompagne depuis longtemps dans la collecte des poches de sang ». Elle a ensuite expliqué qu’au Burkina, les enfants constituent la couche la plus vulnérable aux maladies comme le paludisme.

De ce fait, poursuit-elle, « le besoin de sang est toujours crucial puisqu’il y a des accidentés de la voie publique, des personnes anémiées, des femmes qui ont besoin de sang à cause des hémorragies liées à l’accouchement. » Pour clore ses propos, la ministre Claudine Lougué a invité le peuple burkinabè à emboîter les pas des donneurs de sang, car « en donnant le sang, on sauve des vies ».

La ministre de la Santé, Claudine Lougué.

De façon générale, les donateurs, les agents du ministère de la Santé pensent qu’il est de leur devoir de sauver des vies. Pour le directeur de cabinet dudit ministère, Emmanuel Sorgho, en période de vacances, les donneurs sont rares ; c’est pourquoi le ministère a jugé qu’il était bon d’organiser une collecte de poches de sang afin d’aider toutes les personnes qui souffrent de manque de sang.

Il n’a pas manqué d’inviter le personnel du ministère de la Santé, les autres ministères ainsi que l’ensemble du peuple burkinabè à s’engager fortement par le don de sang bénévole, car cela permettra de réduire le taux de mortalité.

La DG du CNTS, Dr Alice Koumaré Kiba.

Interrogé sur l’importance de cette activité de collecte de sang, Dr Alice Koumaré Kiba, directrice générale du Centre national de transfusion sanguine (CNTS), a remercié la ministre de la Santé pour son leadership qui a contribué à ce que cette activité voie le jour. Pour elle, de mémoire d’homme, c’est une première du genre que le ministère de la Santé, qui est le premier bénéficiaire de ses produits sanguins, organise une collecte de sang. Et cela est à saluer à sa juste valeur.

Le président de SOS Sang, Jean Bosco Zoundi.

A l’instar des autres intervenants, elle a souligné que pendant l’hivernage, le besoin en sang va de plus en plus croissant. Et à cause du Covid-19 qui a provoqué la fermeture précoce des écoles, le CNTS, malheureusement n’a pu enregistrer des stocks de sécurité. C’est la raison pour laquelle le CNTS fait des demandes de collecte de sang dans les ministères pour pouvoir glaner un certain nombre de poches pour sauver des vies.

Augustin Khan (Stagiaire)
Lefaso.net