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Migration : Des acteurs renforcent leurs capacités en gestion des frontières

Publié le jeudi 23 juillet 2020 à 19h30min

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Migration : Des acteurs renforcent leurs capacités en gestion des frontières

Le Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur organise les 23 et 24 juillet 2020 à Ouagadougou, un atelier de formation des agents du Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur sur la migration et la gestion des frontières. L’atelier est organisé en partenariat avec l’Organisation internationale de la migration (OIM).

La migration est une réalité pour tous les pays dans le monde. En 2019, la population mondiale de migrants est estimée à 272 millions de personnes soit une hausse de 51 millions de personnes par rapport à 2010. Le cas de la migration est irrégulière est mal maitrisé. Mais on estime entre 700 000 et 2000 000 le nombre de personnes qui franchissent les frontières internationales avec l’aide de passeurs.

Au Burkina Faso, les chiffres sont aussi expressifs. En effet, chaque année, près de 2,5 millions de personnes entrent et sortent du Burkina Faso. Comment maitriser tous ces flux qui ne font pas sans préjudice pour les pays de départ que ceux d’accueil ? C’est pour répondre à cette question, le Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur en partenariat avec l’Organisation internationale de la migration a initié cette formation au profit des agents qui interviennent dans le secteur de la migration.

Deux thèmes seront développés au cours de la formation. Il s’agit « migration et développement » et « migration et gestion des frontières ». Selon le Secrétaire général du Ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur, François d’Assise Yaméogo, il existe des explications quant au choix de ces thèmes. « Le choix de ces thèmes n’est pas fortuit. Il s’agira dans un premier temps de cerner l’impact de la migration internationale sur le développement socio-économique des pays de départ et des pays d’accueil, puis dans un second temps, de mieux comprendre les défis et les enjeux de la libre circulation, d’analyser les systèmes de gestion de données migratoires recueillies aux postes frontaliers ainsi que la règlementation de cette mobilité », a-t-il relevé.

La migration souvent sources de rentabilité pour les Etats

La migration bien que souvent mal vue par certains peut être bénéfique pour les différentes parties. « Les migrations permettent aussi bien aux pays d’origine, ceux d’accueil ainsi qu’aux migrants eux-mêmes d’en tirer profit. L’un des avantages les plus cités pour les pays de départ est le transfert monétaire qui représente des sommes considérables et une source importante de devises pour nombre de pays en voie de développement ainsi que les transferts de compétence », a ajouté François d’Assise Yaméogo.

A l’issue de ces deux jours de formation, les participants auront les rudiments nécessaires pour mener à bien leurs activités en migration et gestion des frontières.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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