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Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

Publié le lundi 20 juillet 2020 à 16h30min

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Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

À l’occasion du cinquantenaire de la Francophonie, la ville de Bobo-Dioulasso a abrité les 17et 18 juillet 2020, la Grande consultation citoyenne des jeunes sur « La Francophonie de l’avenir ». Durant ces deux jours de travaux, les jeunes de la ville de Sya ont pu échanger sur le thème : « Après 50 ans d’existence de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), quelle contribution de la jeunesse à l’avenir de la Francophonie ? » La cérémonie de clôture de cette rencontre a eu lieu dans l’après-midi du samedi 18 juillet, sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry.

Dans le cadre de la commémoration des cinquante ans de la Francophonie, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) a lancé une Grande consultation auprès des jeunes, intitulée « La Francophonie de l’avenir ». Elle a pour objectif, d’associer les jeunes à la construction de l’avenir de la Francophonie. A Bobo-Dioulasso, ce cadre d’échanges entre jeunes a eu lieu les 17 et 18 juillet 2020.

Les participants de de Grande consultation citoyenne des jeunes sur « La Francophonie de l’avenir »

Au cours de la rencontre, l’occasion a été donnée aux jeunes d’apporter leurs contributions à l’avenir de l’OIF. Ainsi, il s’est agi précisément d’interroger et de recueillir les points de vue et les aspirations des jeunes et leur vision de la Francophonie de demain à partir de leurs réalités actuelles à travers des thèmes. C’est le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry, qui a présidé la cérémonie de clôture de cette activité. Selon lui, cette rencontre a permis aux jeunes de proposer des solutions en faveur de la jeunesse francophone et de débattre sur les moyens pour les mettre en œuvre.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry

Cette contribution des jeunes a abouti à des recommandations notamment, rendre de façon régulière ce genre de consultation. Une recommandation à laquelle le ministre a d’ailleurs répondu favorablement au terme des échanges. Les participants ont aussi souhaité de renforcer la présence des Burkinabè dans les instances décisionnelles de la Francophonie, la création et l’organisation d’une radio dénommée « Radio jeunesse sahel ».

La photo de famille des participants à la cérémonie de clôture de la rencontre

Au terme de la consultation, les jeunes ont aussi présenté un rapport au ministre en charge des Affaires étrangères. A cela, le ministre Alpha Barry se dit satisfait des échanges. « Le rapport que nous avons entendu est assez intéressant et nous avons donc décidé qu’au regard de ce qui a été produit en termes de résultats, de rendre régulière cette consultation avec les jeunes afin qu’ils puissent entre eux-mêmes, arriver à se comprendre sur des thématiques majeures, importantes pour le pays, mais également qu’on puisse tirer le maximum permettant d’évoluer ensemble » a-t-il soutenu. Avant d’ajouter :« Nous voulons profiter de ces consultations, pour recueillir le maximum d’idées avec ces jeunes pour enrichir tout ce qui peut être fait en termes de projets au niveau de la jeunesse ».

Le secrétaire général du conseil régional de la jeunesse des Hauts-Bassins, Abdramane Coulibaly

Le secrétaire général du conseil régional de la jeunesse des Hauts-Bassins, Abdramane Coulibaly, pour sa part, a trouvé cette rencontre très enrichissante non seulement dans son contenu, dans le fond, mais également dans la forme. Pour ce qui est de la création de la radio jeunesse sahel, « nous pensons que la création de cette radio va servir d’interface entre les autorités de la francophonie mais également entre nous les jeunes », a-t-il souligné. En effet, la création de cette radio va permettre de relayer les préoccupations des jeunes, de partager et d’échanger sur les préoccupations réelles des jeunes au niveau des pays du G5 Sahel.
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Romuald Dofini
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2020 à 18:12, par saraphin Pierre En réponse à : Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

    C’est bien de se poser des questions sur l’avenir de la francophonie. Mais, il va falloir que vous vous occupez également de l’avenir de la moorephonie, du dioulaphonie, du bissaphonie, ...

    L’avenir de la francophonie rime avec l’avenir de la France. Devons-nous nous occuper à savoir comment faire pour que la France garde sa main mise sur son vaste marché ou devons-nous nous demander comment faire pour nous extirper de cette colonisation linguistique ?

    Je pense qu’une réflexion mérite aussi d’être faite à ce sujet et la question à poser serait : L’avenir de l’Afrique sans la France, comment se soustraire du joug du colonisateur.

    • Le 23 juillet 2020 à 12:08, par Somda En réponse à : Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

      Bravo ! Completement d’avis avec vous. Nous devons nous preoccuper de raviver nos langues que nos enfants ne parlent plus et aussi comment "se soustraire du joug du colonisateur" comme vous le dites si bien. Franchement, qu’avons nous a faire de l’avenir de la francophonie. Que les Francais se posent cette question. Cela va avec leurs interets. Nos interets resident plutot a ce que cette francophonie perisse d’une mort rapide. Notre jeunesse devrait utiliser son talent a des poursuites plus productives.

  • Le 24 juillet 2020 à 15:54, par Dié En réponse à : Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

    Quand nos dirigeants délaissent les problématiques essentielles de ce pays pour divertir les gens avec des futilités.

  • Le 26 juillet 2020 à 03:53, par Sous En réponse à : Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

    Francophonie, prenez l’argent mais continuez de parler Moré, Peulh, Bissa, etc...

  • Le 27 juillet 2020 à 11:02, par LAMBOUADA DE SAPOUY En réponse à : Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

    Francophonie ?,
    Je ne comprend pas l’africain en général.Au lieu de se préoccuper de sa propre langue ou dialecte, c’est l’avenir d’une francophonie inutile qui nous préoccupe.
    Qu’est ce qu’elle a apporté à cette Afrique si ce n’est que du retard à tous les niveaux.
    Jeunesse Africaine mobilisons nous pour notre propre développement sans l’aide ( aide qui nous tue) d’une certaine france.
    Propageons notre culture et notre langue nationale et soucions nous de leur devenir que de se soucier du devenir de cette francophonie créatrice de maux en Afrique .

  • Le 27 juillet 2020 à 15:23, par LE MAITRE GOMYAAREE : PAYS SANS FOI NI LOI En réponse à : Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

    ET MPP ET COMPAGNIE IL FAUDRAIT ARRÊTER CES aberrations DEPUIS QUAND LA FRANCE PEUT AIDER QUELQU’UN ?
    SUR CETTE PLANÈTE PARTOUT OU LA FRANCE A ÉTÉ IL N Y A QUE DÉSOLATION ET PEINE.

    PS FRANCOPHONIE FOUTEZ NOUS LA PAIX !

  • Le 27 juillet 2020 à 17:41, par TINT En réponse à : Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

    La francophonie c’est nous dire de parler français en restant chez nous et dès qu’on met pieds chez eux (en France) on nous frappe bastonne à mort(cas Adama Traoré). Nous devons savoir ce que nous voulons.

  • Le 29 juillet 2020 à 21:40, par jeunedame seret En réponse à : Grande consultation citoyenne : Des jeunes échangent sur l’avenir de la Francophonie à Bobo-Dioulasso

    « Au cours de la rencontre, l’occasion a été donnée aux jeunes d’apporter leurs contributions à l’avenir de l’OIF. Ainsi, il s’est agi précisément d’interroger et de recueillir les points de vue et les aspirations des jeunes et leur vision de la Francophonie de demain à partir de leurs réalités actuelles à travers des thèmes. » Le ridicule pourtant, si on demandait aux mêmes jeunes leur participation à l,avenir de la MOOREPHONIE ou du de la BISSAPHONIE à Bobo, ils se plaindraient de négligence et sortiraient avant pour marche meetings et boycott. Le blanc nous a vraiment délavé le cerveau. Et nos dirigeants n’inspirent aucun nationalisme. Avec des boubous de luxe sous lesquels il n,y a aucune fierté de soi. M’ma yéé..!

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