Selon le vice-ambassadeur de la République du Ghana au Burkina, Inusah Mohammed Fuseini, représentant l’ambassadeur, le Ghana et le Burkina sont des Etats frères, depuis longtemps. « Nous avons beaucoup de choses en commun. Un Ghanéen au Burkina Faso se sent comme chez lui ; tout comme un Burkinabè au Ghana », a-t-il magnifié.

Il a poursuivi en soulignant l’Ambassade de la République du Ghana au Burkina n’est pas une représentation diplomatique ordinaire ; toute structure du Burkina qui l’approche dans le cadre du développement, est la bienvenue.

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« Nous sommes extrêmement émus pour ce que nous avons pu voir au siège de l’association. Nous l’apprécions positivement et nous espérons que cette association a un grand avenir. Nous encourageons le président de l’association et ses collaborateurs à continuer à se battre pour le développement du Burkina Faso en particulier et de l’Afrique en général », a confié le diplomate ghanéen.

Le vice-ambassadeur (à gauche) et le pasteur Sawadogo (droite) se sont satisfaits de l’intérêt de tels échanges pour les deux pays

Inusah Mohammed Fuseini a également émis le souhait d’aider l’Association WendKouni pour le développement de l’Afrique à avoir une coopération avec ses paires au Ghana afin qu’ensemble, les deux nations puissent atteindre les objectifs du développement. Le président de l’association WendKouni pour le développement de l’Afrique, le pasteur Wendlarima Hermann Sawadogo, s’est dit honoré par cette visite.

« En début d’année 2020, nous avons proposé un programme de développement de l’Afrique autour de l’éducation, la santé. C’est ainsi que l’Ambassade de la République du Ghana nous a approchés pour s’imprégner de notre expertise pour accompagner son développement. D’où la visite du vice-ambassadeur ce matin afin de constater de visu le savoir-faire de l’association. Nous nous réjouissons, car cela montre à quel point, notre œuvre est précieuse », a-t-il exprimé.

« Si tu ne connais pas ta valeur, tu es esclave de quelqu’un. L’Afrique peut se développer, si ses fils et filles se mettent sérieusement au travail », convainc pasteur Wendlarima Hermann Sawadogo.

Pour rappel, l’Association WendKouni pour le développement de l’Afrique s’est investie dès sa création, il y a onze ans, dans la formation en masses aux métiers divers et dans les actions de développement.

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O.L
Lefaso.net