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Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

Publié le samedi 18 juillet 2020 à 18h50min

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Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

Dans un article paru le 14 juillet 2020, Lefaso.net annonçait le projet de construction d’un monument en hommage à Thomas Sankara, au siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba (Ethiopie). Une initiative de l’écrivain irlandais Don Bosco Mullan pour rappeler à l’humanité que « les idées de Thomas Sankara sont toujours d’actualité ». L’opinion burkinabè à travers des commentaires dès l’apparition de l’article s’est intéressée quant à la motivation d’une telle initiative. Don Bosco Mullan dans une correspondance parvenue à la rédaction de Lefaso.net étale ses convictions les plus profondes et observe que « l’esprit de Thomas Sankara est plus vivant ». Aussi, il appelle son peuple à devenir l’incarnation vivante de ce qu’il a voulu en changeant le nom de leur pays de Haute-Volta en Burkina Faso. « La première citation du président Sankara que j’aurais inscrite sur le socle du monument est "NOUS DEVONS OSER INVENTER L’AVENIR", écrit-il. Nous vous proposons l’intégralité de sa correspondance.

Thomas Sankara : "Nous devons oser inventer l’avenir"

J’ai lu l’article publié dans Le faso.net le 14 juillet 2020 et les nombreux commentaires qu’il contient, réfléchis et perspicaces, tant positifs que négatifs, concernant mon espoir d’élever un monument au grand Thomas Sankara à l’Union africaine. Que l’Union africaine l’accepte ou non, il faudra voir.

L’article était généralement exact, même s’il me dépeignait comme trop émotif. Oui, j’ai versé des larmes à l’endroit où Thomas Sankara a été assassiné, mais pas sur la tombe, désormais vide, où il aurait été enterré après son assassinat le 15 octobre 1987. En fait, je ne sais toujours pas où son corps repose aujourd’hui.

Je me suis agenouillé et j’ai prié sur le lieu de son assassinat. J’ai pleuré la perte d’un véritable colosse de l’Afrique et de l’Humanité.

Permettez-moi, s’il vous plaît, de vous dire qui est Thomas Sankara pour moi, un Irlandais, et pourquoi je pense qu’il est toujours d’actualité au Burkina Faso, en Afrique et dans l’ensemble de l’Humanité.

Don Bosco Mullan , au mémorial de Thomas Sankara

J’aime le fait que Thomas Sankara n’était pas un nationaliste étroit, ni un fondamentaliste. Au fond, il était un défenseur du panafricanisme et un internationaliste. Sa vision d’arrêter l’avancée du désert du Sahara est en train de devenir la Grande Muraille Verte de l’Afrique, une initiative internationalement reconnue, si vaste qu’elle sera, une fois achevée, l’organisme vivant le plus long de la planète, visible depuis l’espace.

J’aime le fait qu’il se soit occupé des plus vulnérables. Son humanitarisme se manifeste dans la vaccination, en deux semaines, de deux millions d’enfants contre la rougeole, la méningite et la fièvre jaune.

J’aime le fait qu’il était un féministe qui a interdit le mariage forcé et les mutilations génitales féminines. Un féministe qui a cherché à honorer l’intelligence et la sagesse égales des femmes africaines en veillant à ce que les filles aient les mêmes possibilités d’éducation que les garçons et en élevant les femmes à des postes de direction.

Et je crois qu’il avait tout à fait raison en ce qui concerne le droit de l’Afrique à ne pas rembourser sa dette extérieure et la nécessité de devenir autonome. Devant l’OUA, en juillet 1987, il a proclamé "Les origines de la dette remontent au colonialisme. Nous ne pouvons pas rembourser la dette parce que nous ne sommes pas responsables de cette dette. Au contraire, les autres nous doivent quelque chose que l’argent ne peut pas payer. C’est-à-dire la dette de sang".

Don Bosco Mullan , (à gauche ) remet un document de l’initiative de la Grande Muraille verte au pape François

À cause de cette déclaration, il est probable que des forces puissantes à l’intérieur et à l’extérieur du Burkina Faso, avec l’aide d’un Judas, ont commencé à comploter la disparition d’une grande âme africaine.

Dans un monde fini d’inégalités croissantes, le style de vie personnel de Sankara a élevé la dignité de la simplicité, nous rappelant les paroles immortelles du Mahatma Gandhi : "La Terre a assez pour les besoins de tous, mais pas assez pour la cupidité de tous". Sankara a joint le geste à la parole et est devenu une contre-culture vivante face à l’immoralité grotesque du consumérisme effréné et au mensonge selon lequel les biens étrangers sont supérieurs aux biens africains.

Il a reconnu dans l’accumulation d’énormes richesses personnelles un vol des pauvres et des marginaux de la Terre. Son style de vie était encore plus prophétique que ses paroles. Comme nous le rappelle l’écrivain brésilien Paulo Coelho : "Le monde est changé par votre exemple, pas par votre opinion."

En mémoire de ce grand écologiste, humanitaire, féministe et visionnaire panafricain, je suggère humblement que l’ancien palais présidentiel devienne un lieu de pèlerinage, encourageant une réflexion profonde, non seulement pour le Burkina Faso, mais pour toute l’Afrique.

Don Bosco Mullan rend hommage à Thomas Sankara (Lieu de l’assassinat)

En ce lieu, avec la connivence probable de puissances étrangères qui ont rarement eu à cœur les intérêts de l’Afrique, un grand fils de l’Afrique a été sacrifié par le Burkinabé et sa vision temporairement effacée. Mais l’histoire nous apprend que les idées visionnaires ne peuvent être consignées dans une tombe pour toujours. Et c’est particulièrement le cas de Sankara.

L’esprit de Thomas Sankara est plus vivant aujourd’hui que lorsqu’il a marché sur la terre. Et il appelle son peuple à devenir l’incarnation vivante de ce qu’il a voulu en changeant le nom de leur pays de Haute-Volta en Burkina Faso - Terre des gens droits. La liberté commence dans l’esprit. Et les Africains, à travers le continent mère de toute l’humanité, doivent commencer à libérer leur esprit et à élever leur âme, avec une foi mutuelle et une espérance renouvelée dans l’avenir.

Le XXIe siècle peut être et sera un siècle décisif pour l’Afrique, qui risque de permettre à de nouvelles forces colonisatrices de posséder et de contrôler ses ressources et d’étouffer ainsi le grand potentiel du continent. Sankara crierait sur tous les toits : "Non ! L’Afrique doit retrouver son âme en mettant en commun nos ressources, notre intelligence collective et la culture de l’ubuntu qui nous a permis de traverser nos jours les plus sombres."

Pour moi, c’est l’essence même de Thomas Sankara et peut-être suis-je présomptueux en pensant que moi, un Irlandais, avec mon ami anglo-irlandais, Andrew Edwards, je pourrais élever un monument à la mémoire d’un si grand fils de l’Afrique. Si tel est le cas, je présente mes excuses sans réserve au peuple du Burkina Faso. Je souhaite seulement travailler en étroite collaboration et avec respect avec eux, et avec la famille de Thomas Sankara, s’ils sont d’accord.

En tant qu’Irlandais, je comprends l’impact du colonialisme, en particulier sur la psyché nationale d’un peuple. Et, dans mon cas, j’ai dû vivre avec les questions non résolues du colonialisme britannique en Irlande, étant donné que je suis né et que j’ai grandi dans les six comtés du nord-est de l’Irlande, nommés en 1922 - Irlande du Nord - mais pour lesquels, en tant qu’entité politique, je ne ressens aucune loyauté ou attachement. Je suis Irlandais, pas "Irlandais du Nord" et je ne suis certainement pas britannique.

J’écris ceci en guise de contexte. J’ai un respect de toujours pour l’Afrique. Je ne suis pas un Occidental, mais un être humain qui croit, comme Sankara, à la grandeur et au potentiel de l’Afrique et de tous ses habitants. La première citation du président Sankara que j’aurais inscrite sur le socle du monument est la suivante "NOUS DEVONS OSER INVENTER L’AVENIR".

Thomas SANKARA n’était pas un saint et n’a jamais tenté de se présenter comme tel. Tout ce qu’il a fait en tant que président du BURKINA FASO n’était pas exemplaire. Certaines de ses décisions ont été malavisées et dures. Mais, surtout, malgré les énormes pressions coloniales internes et externes, il était un visionnaire de l’espoir transformateur de tant de manières progressistes. Notamment dans sa détermination, comme son frère martyr d’Afrique du Sud, Steve BIKO, à se libérer des mensonges de la limitation imposée par les colonisateurs et les racistes.

Il ne s’agit pas d’une tentative de la part d’un Occidental de s’insérer dans les affaires ou la mémoire du BURKINA FASO. Il s’agit plutôt d’un désir d’honorer la mémoire de l’un des dirigeants les plus visionnaires d’Afrique. C’est une expression de gratitude envers Thomas SANKARA, et le peuple auquel il appartient, pour l’espoir inspirant qu’ils ont offert au monde, en particulier à travers la Grande Muraille Verte d’Afrique. Un "mur", qui à la différence du mur mexicain de Trump, auquel le monde entier peut croire.

Merci, Thomas SANKARA, et le peuple droit du BURKINA FASO.

Don Mullan
17 juillet 2020

* A cet égard, je pense en particulier au soulèvement des anciens esclaves en Haïti, sous la direction du grand Toussaint Louverture, et à la façon dont il n’aurait pas réussi grâce à une politique de non-violence. Napoléon Bonaparte aurait simplement envoyé ses Faucheurs pour faucher à travers le peuple africain désarmé et les aurait consignés, pour toujours, dans des fosses communes non marquées. Sans l’intelligence et le génie militaire de Toussaint LOUVERTURE, la première République noire n’aurait jamais vu le jour.

Rosa Park à(à gauche) et Don Bosco Mullan (à droite)

Don MULLAN
Biographie

Don MULLAN est un auteur, cinéaste, développeur de concepts et humanitaire irlandais à succès. Parmi ses nombreux livres, on trouve trois ouvrages d’investigation politiquement influents qui ont donné lieu à diverses enquêtes : Eyewitness Bloody Sunday (1997), un des principaux catalyseurs de la "Bloody Sunday Inquiry", l’enquête publique la plus longue et la plus coûteuse de l’histoire juridique britannique ; The Dublin and Monaghan Bombings (2000) et Speaking Truth to Power - the Donal de Roiste Affair (2006). Ses mémoires, The Boy Who Wanted to Fly (2010), ont été préfacées par PELE et l’archevêque Desmond TUTU. Don MULLAN a produit une trilogie de films primés sur le début (Bloody Sunday, 2002), la fin (Omagh, 2004) et les conséquences (Five Minutes of Heaven, 2009) des "Troubles" irlandais modernes.

Ils ont remporté les plus grands prix dans les festivals internationaux du film, notamment à SUNDANCE, BERLIN, RIO et TORONTO. Il est le concepteur de trois monuments commémoratifs de renommée internationale réalisés en collaboration avec l’éminent sculpteur anglo-irlandais Andrew EDWARDS : au Royaume-Uni (Gordon BANKS), en Belgique (The 1914 Christmas Truce) et aux États-Unis (Frederick DOUGLASS). Don MULLAN collabore actuellement avec Andrew EDWARDS à la création d’une série de monuments pour la justice sociale, dont un qui établit Thomas SANKARA comme l’initiateur de la Grande Muraille Verte d’Afrique.

Don MULLAN a reçu plusieurs prix internationaux, dont le prix Defender of Human Dignity Award (2003) de la Ligue internationale des droits de l’homme ; il est chef honoraire de la nation Choctaw de l’Oklahoma, et est le premier non-américain à recevoir la National Race Amity Medal of Honor (2015) du National Centre for Race Amity, Boston. M. Mullan est producteur exécutif du documentaire primé The Great Green Wall (2019) et consultant auprès de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). Il est le fondateur et le PDG de Hope Initiatives International. Son site web est le suivant : www.donmullan.org

[Traduit by Hélène Pichon]

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Vos commentaires

  • Le 18 juillet 2020 à 20:52, par Massagnouman En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Je me sens honoré à travers ces propos de mon frère Don.Je pense que c’est une réalité que ce Président je veux parler de Notre Sankara avait un plus par rapport aux autres.Vivement que le projet puisse voir le jour.Je crois,que cela peut contribuer encore une fois de plus à faire prendre conscience des uns et des autres.

  • Le 18 juillet 2020 à 21:06, par Mo’a En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Ce combat ne sera plus uniquement le vôtre mais pour toutes les couches du monde entier éprises de paix et de liberté. Nous soutiendrons cet idéal jusqu’au bout.

  • Le 18 juillet 2020 à 21:13, par LUSTRE En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Monsieur Don MULLAN, l’acte que vous souhaitez poser est noble, c’est déjà bien d’essayer d’informer la population sur vos intentions. Cependant moi je vous dirai tout humblement :
    - Les actes que Thomas SANKARA a posés, et ces intentions étaient nobles, mais il a été combattu jusqu’à la mort par certain de ces propres compatriotes.
    - Même les plus évolués (les prophètes) ont été combattus par ceux même qu’ils voulaient aider, malgré les combats et les intentions nobles qui étaient les leurs.
    - Ils (Thomas SANKARA, Martin Luther King, …) étaient tous conscients qu’ils pouvaient ne pas être compris, mais ils étaient convaincus de la noblesse de leurs intentions, donc ils non pas failli devant les calomnies, les sabotages, ...
    - En conclusion, ne faiblissez pas devant les critiques, les calomnies qui s’abotterons sur vous malgré l’acte noble que vous souhaitez réaliser.

  • Le 18 juillet 2020 à 21:14, par Le petit tranquilos En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Que le Tout Puissant vous bénisse Don Mullan. Que ce projet se réalise avec toutes les grâces divines. Vous ferez du bien à la jeunesse Burkinabè en particulier et à celle des peuples opprimés en général. Longue vie.

  • Le 18 juillet 2020 à 22:04, par Amidou En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Don MULLAN,

    merci pour votre initiative. Après avoir lu votre biographie, je sais que vous êtes capable de construire ce monument et vous le ferez. L’Union Africaine est un syndicat de chefs d’états ; elle risque donc de ne pas accepter votre monument dans son siège. Mais peu importe, vous trouverez un endroit en Afrique pour construire le monument pour le digne fils, le visionnaire, Thomas SANKARA.

  • Le 18 juillet 2020 à 22:28, par Séraphin Pierre En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    L’idée d’ériger un Monument du Capitaine Thomas SANKARA au siège de l’UA est bonne. Mais je préférerai que ce monument soit érigé par les africains eux-mêmes. Les africains doivent apprendre à se prendre en charge au lieu de laisser d’autres personnes réfléchir à leur place.

    Ce que moi je demnderai à M. DON Bosco Mullan, de voir la possibilité d’ériger ce monument en Occident quelque part. Je pense que cela sera une victoire pour les idées de Thomas SANKARA et pour l’Afrique toute entière et montrerait que ceux qui ont contribué à tuer SANKARA par un complot lâche n’ont pas pu tuer ses idées et mieux, ses idées les ont rejoint.

    C’est mon point de vue.

    • Le 20 juillet 2020 à 15:05, par SOME En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

      non mon frere n’ayons pas une vision ethnocentrée de sankara, c’est totalement a l’opposé de sa personne et de ses idees et de son action : je voudrais que l’on dise moi quelqu’un qui a vecu pour les autres. Si les africains ne sont pas assez responsables d’eux memes, alors allons avec ceux qui veulent travailler avec nous et non contre nous. Commencons d’abord en afrique, ensuite ce sera en afrique car sankara est universel
      SOME

  • Le 19 juillet 2020 à 07:29, par Lachenous En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Don Bosco Mullan S’il te plait occupe toi plutot de l’Irlande et des Heros Europeens, Cette honneur revient aux Africains et n’essaye pas de nous voler notre heure de gloire. Ca prendra le teps que ca prendra meme si nous n’en avons pas encore les moyens mais nous le frons . Pitié lachez enfin. Nous n’avons besoin ni de votre aide ni de votre pitié. Tu n’est pas invité.

  • Le 19 juillet 2020 à 07:47, par Ali En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    J ai beaucoup de respect à cet homme. IL est profondément humain.

  • Le 19 juillet 2020 à 08:19, par kiriki En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Beaucoup lieront l’article avec des larmes. L’écrit nous rappelle que nous pouvons nous sentir dignes d’être burkinabé, et surtout nous avons encore la possibilité de faire les bons choix pour donner vie à la vision de THOMAS SANKARA.
    je remercie lefasonet et toute son équipe. Je remercie infiniment cet Homme, DON MULLAN, pour le temps qu’il nous accorde de nous instruire un symbole de grandeur, avec un fond d’humilité totalement méconnu de certaines gens de son temps. Vous m’avez permi de me sentir plus vivante. Merci infiniment à Monsieur DON MULLAN de nous rappeler que nous avons le droit et les possibilités de nous identifier au burkinabé que THOMAS a voulu édifier. THOMAS n’était pas un parfait. Mais il a aimé son pays. Le Burkina. Mais pas que. Il a été un avocat défendeur de la cause africaine. Merci Monsieur DON MULLAN de magnifier, de célébrer THOMAS SANKARA.
    Vous êtes une lumière avant tout, car il n’y a que les lumières qui peuvent se contenir.

  • Le 19 juillet 2020 à 08:46, par Alpha En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Très bonne initiative. Sankara le mérite vraiment

  • Le 19 juillet 2020 à 09:19, par Yanna Gueswendé Jean-Eric En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Félicitations pour cet écrit. Les idées de Sankara ont été freinées certes mais pas tuées. En Allemand il y a une chanson disant "die Gedanken sind frei" Donc les pensés sont libres si je me permet de traduire literallement. Tous mes encouragements pour la suite et un franc succès dans le projet de valorisation de cette illustre personalité !

  • Le 19 juillet 2020 à 10:21, par Ka En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Mr. Don Bosco Mullan : Même la génération suivante de ce monde se souviendra de Thomas Sankara, car le seul héritage qu’il a laissé à son peuple et celui du continent, ce sont ses idées : « On n’assassine pas les idées, on combat les idées ». Mr. Don Bosco Mullan, surtout ne vous excuser pas, son régime ne fut pas toujours un modèle de démocratie parlementaire, mais après tout, Gamal Abdel Nasser et Kwamé Nkrumah et autres Icônes ayant résisté a l’usure du temps, ne furent non plus des tendres. Et quand à moi je dis que les révolutions qui surviennent de par le monde ne se ressemblent point : Chaque révolution apporte son originalité qui la distingue des autres. Et celle de Thomas Sankara n’échappe pas à cette constatation : Elle a tenu compte des particularités du Burkina, de son degré de développement et d’assujettissement du système capitaliste impérialiste mondial.

    Vous aviez raison de montrer a tout le continent par ce monument s’il est réalisé au siège de l’UA, qu’avec les idées de Thomas Sankara si on ose les utilisé, on peut inventer l’avenir : Car après 33 ans de son assassinat par celui qui voulait le pouvoir sans partage, Thomas Sankara est toujours, Si l’on peut dire, à l’affiche a travers le monde : De Pointe-Noire à Harare, en passant par Kampala, Kigali, Acra, Libreville, New York et a Genève, on ne compte plus le nombre des adeptes de Thomas Sankara, de monuments, des carrefours, d’avenues et des gargotes, voire des menus dans des restaurants dakarois et Nairobi, portant son nom.

    Après son assassinat, ses biographies bien souvent traduits ne se comptent plus, et ce n’est pas notre camarade Bruno Jaffré qui me dira le contraire. On peut même admirer un portrait géant de Thomas Sankara sur l’énorme fresque murale Pathfinder a Harlem, aux côtés de Martin Luther King, de Mandela, de Che Guevera.

    Oui Mr. Don Bosco Mullan, vous aviez raison, et avec une bonne initiative, ’’il ne manque que ce monument au siège de l’UA,’’ pour que le peuple du continent Africain se souvienne de cet homme malgré le peu de temps sur cette terre, n’a pas pu envoyer des Africains dans l’espace, ou des basiliques dans les villes du continent, ni des boulevards géants au Burkina, mais des idées qui peuvent êtres développées pour que le continent devienne le premier puissant des continents du monde. Que les décideurs intelligents du continent t’épaulent, pour que ce monument se réalise au siège de l’UA.

  • Le 19 juillet 2020 à 10:23, par Oh que non ! En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    M. Mullan, vous n’avez besoin de l’autorisation de personne pour œuvrer dans le sens des actions de Thomas Sankara. Car Thomas Sankara n’appartient plus au seul Burkina Faso, comme Che Guevara n’appartient plus seulement à l’Argentine ou à Cuba. Si votre action peut contribuer à mieux vulgariser le message et l’action de Thomas Sankara, alors bon courage et bonne continuation dans vos œuvres. Des Burkinabé seront toujours disposés à vous accompagner.

  • Le 19 juillet 2020 à 10:55, par Zon En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Fanchement lachez nous un peu a toujours vouloir nous donner des leçons. Merci mais non merci monsieur.
    C’est quoi ce forcing ?
    On nous avait envoyé les pretres blancs qui se sont avéré des agent precurseurs de la colonnisation. Vraiment ca ne nous honor pas ce que vous voulez faire et quelles sont vos motivations réelles et rpofondes ?
    Mr. Don Bosco Mullan ne soyez pas plus royaliste que le roi.
    En d’autres termes ne soyez pas plus Africain que les Africains.

  • Le 19 juillet 2020 à 10:59, par Paszissi En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Encore une strategie pour nous amadouer, nous endormir pour mieux nous diviser sur le sujet de la statue de Thomas au siege de l’UA pour mieux nous entuber. Nous sommes vigilants. Si c’est un occidental qui fait construire la statue ou est notre fieté dans tout ça ? Vous faites zigouiller le gars ensuite vous venez pour bouufer le nom. Monsieur Don Bosco Mullan chercher autre chose pour bouffer le nom.

  • Le 19 juillet 2020 à 11:11, par Nonmais En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Mr. Don Bosco Mulla, vous qui etes Irlandais, choisissez un de vos heros ci-dessous et allez faire construire sa statue a Bruxelle. Si vous connaisisez la souffrance des Africains vous ne viendrez pas nous narguer de la sorte.
    Voici la liste des heros Irlandais :
    * Saint Patrick
    A l’origine de l’évangélisation des Gaëls (Ve siècle), il est devenu le saint patron de l’Irlande, joyeusement célébré, chaque 17 mars, à l’occasion de la fête nationale.

    * Brian Boru
    Ce « roi suprême » (Ard Ri), vainqueur des Vikings à Clontarf, réussit à fédérer, pour un temps, les Celtes irlandais au début du XIe siècle.

    * Cu Chulainn
    Jeune guerrier de 17 ans, héros mythique du « cycle de l’Ulster », qui réunit quelques unes des plus célèbres légendes irlandaises.

    * Hugh O’Neill
    Gouverneur de l’Ulster et symbole de la résistance à la reine Elisabeth 1re d’Angleterre (XVIe et XVIIe siècles).

    * Jonathan Swift (1667-1745)
    Doyen de la cathédrale Saint-Patrick de Dublin, moraliste piquant et volontiers anglophobe, il est l’auteur des célèbres Voyages de Gulliver.

    Merci d’avance.

  • Le 19 juillet 2020 à 15:01, par Yaya En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Merci à cet homme qui veut nous rappeler que si nous voulons nous sortir de notre situation actuelle que tout le monde connait doit se referer au Camarade Capitaine Thomas SANKARA ; merci encore à cet hommage qui veut rappeler à l’Afrique que Sankara à tout dit et que ce qui nous reste c’est tout simplement appliquer.

  • Le 19 juillet 2020 à 15:48, par Lucius En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Une très grande initiative à louer, à soutenir. Il faut qu’une pétition africaine soit organisée pour la réalisation d’une telle oeuvre. Thomas Sankara, déjà connu dans le monde entier, mérite cela. Beaucoup de jeunes Burkinabè qui ne l’ont pas connu vraiment à cause du long règne de ses assassins doivent se convaincre dorénavant de la vision de cet héros d’’Afrique rappelé par un non burkinabè. Nul n’est prophète chez soi.

  • Le 19 juillet 2020 à 17:15, par samuel En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Je pense que vous devriez avancer dans votre quête à rendre un hommage mérité au président Thomas SANKARA, n’en déplaise aux détracteurs de Thom SANK. Tenez compte s’il vous plait des millions de Burkinabés qui vous soutiennent aussi. Tant pis pour ceux qui pensent que ce projet de monument à l’UA devrait être réalisé par les Burkinabés ?

  • Le 19 juillet 2020 à 18:50, par Sacksida En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Beaucoup de Courage a Don Bosco Mulan pour cette initiative grandiose, qui fait la preuve que ce grand homme panafricaniste, altermondialiste, et revolutionnaire est devenu une ICONE Mondiale. Thomas Sankara l’avait si bien dit : On peut tuer un homme, mais pas ses idees. Plus de 30 ans apres son lache assassinat, le repere de la Jeunesse Africaine brille de mille etoiles dans le Monde. Salut.

  • Le 19 juillet 2020 à 21:45, par Ka En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Monsieur Don Bosco Mullan, celles ou ceux qui ont lu l’interview des plus grands journalistes du temps qui étaient au service du journal ’’Jeune Afrique’’ qui sont Francis Kpatindé et son excellence Mamadou Alpha Barry, et qui ont interviewé le frère d’arme de Thomas Sankara qui était Blaise Compaoré le 12 Octobre 1988 et paru sur Jeune Afrique No 1449, vous diront de remuer ciel et terre pour que ce monument soit réalisé au siège de l’UA, ou même au siège de l’ONU. Mais les partisans de l’interviewé qui ne cherchaient pas à lire ce genre d’interview, vous diront aujourd’hui de ne rien faire : Car dans cette interview dont le titre qu’à donner les deux journalistes est : ’’’Blaise Compaoré : Non je ne regrette rien, sur l’assassinat de son frère d’arme Thomas Sankara.’’’ Sur les trois pages d’interrogations et réponses, une seule nous interpelle aujourd’hui : Les deux journalistes ont posé cette question au président Blaise Compaoré : J.A : S’il y avait quelque chose de positif à retenir dans l’action de votre prédécesseur, que serait-ce ? B.C : Il n’est pas utile pour nous de retenir quelque chose de notre prédécesseur. Et tous les internautes sur cette analyse qui refusent ce monument sont comme leur Dieu qui ne voulait pas savoir les bonnes idées de Thomas Sankara. Et je vois que 98% des internautes de bonne foi sont, pour qu’on retienne quelque chose de Thomas sankara le visionnaire. Que les vœux de Mr. Don Bosco Mullan se réalise pour celui de 80% du peuple du continent.

  • Le 20 juillet 2020 à 09:01, par la lumière En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Permettez-moi de dire Nous car chacun de nous Burkinabè ou non avions contribué activement ou passivement à l’assassinat odieux de ce vrai fils d’Afrique et du monde.
    Nous avions tué THOMAS ISIDORE SANKARA mais nous n’avions pas pu tuer ses idées
    Nous avions assassiné THOMAS ISIDORE SANKARA mais nous n’avions pas pu assassiner la jeunesse consciente qui l’incarne actuellement ;
    Nous avions assassiné THOMAS ISIDORE SANKARA mais pas son rêve de voir l’Afrique et les peuples épris de paix jouir de leur liberté
    Nous avions assassiné THOMAS ISIDORE SANKARA mais aujourd’hui ses bourreaux reconnaissent qu’il n’était pas seulement Burkinabè mais un citoyen du monde.
    Nous avions assassiné THOMAS ISIDORE SANKARA pour mieux piller les richesses de l’Afrique et asservir le peuple africain mais Sankara a déjà montrer à la jeunesse africaine de prendre son destin en main.
    Nous avions assassiné THOMAS ISIDORE SANKARA parce qu’il nous empêchait d’être bourgeois mais aujourd’hui la vérité nous a rattrapé.
    Nous avions assassiné THOMAS ISIDORE SANKARA pour tuer son rêve de l’Unité africaine mais il nous faudra l’unité africaine pour sauver l’humanité,
    THOMAS ISIDORE SANKARA tu as fait ta part de responsabilité vas paisiblement chez tes ancêtres repose en paix et laisse ces méchants que nous sommes souffrir dans notre haine qui nous emmènera inéluctablement vers notre déchéance. L’homme, ils ont tué ta chair mais pas ta personne.

    • Le 20 juillet 2020 à 16:15, par SOME En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

      Merci mon frère, heureux de te voir exprimer les idees que je ne cesse de trainer avec moi. J’ai toujours dit que nous avons ete d’abord les premiers assassins de Sankara. Quand la CIA a attaqué Cuba, le peuple s’est levé, quand elle a attaqué Hugo Chavez au venezuela, le peule a chassé les putschistes pour le remettre au pouvoir, etc. Nous qu’avons-nous fait ?

      Certes il est vrai : les CDR etaient aux mains des partisans de Blaise qui avait bien preparé son affaire au vu et au su de tout le monde. Mais qu’avons-nous fait ? Quand on attaquait sankara par les fausses informations, les intox de toutes sortes, les rumeurs, les ragots, les tracts comme nous savons les fabriquer au burkina, etc., qu’avons-nous fait ? Bien au contraire, tout ca nous avons participé en ajoutant une idee, une commentaire, ou par le silence complice par peur ou par acquiescement.

      Quand RFI, Jeune afrique, Africa International etc lancaient des fausses informations on accourait pour les colporter parfois expres. Et meme quand nous avions la bonne information, on ne disait rien. On n’osait dire expliquer et dire l’action de sankara. Replongez vous dans l’atmoshere des années 1986 87 a ouaga, reprenez les archives de ces journaux Jeune afrique, RFI, Africa International, etc. de ces années revolutionnaires et voyez ce qu’on ecrivait ou diffusait sur thomas sankara.

      N’ayons pas la memoire trop courte. Ces memes medias et ces memes journalistes qui ont attaqué malhonnetement sankara, ont retourné vite leur veste pour louer sankara quand ils ont vu que sankara était inoxidable malgré les années. Rappelons leur ce qu’ils ont été et ce qu’ils restent. On se connait dans ce pays.

      Blaise et sa clique ont agi parce qu’ils ont compris que leurs manœuvres passaient dans l’opinion. Et ca il ne faut pas nous en dedouaner aussi facilement. Nous nous plaignons aujourd’hui mais nous sommes responsables : sankara a été conduit seul jusqu’à son poteau d’assassinat. Ce n’est pas pour rien que sankara a dit qu’il se sent comme un cycliste qui est sur une crête et ne peut s’arrêter de pédaler sinon il tombe, tout comme il a dit qu’il se sentait incompris...

      Aujourd’hui voyons a qui profite le crime : qui boit le champagne et vit dans le luxe insultant pour nos pays, et qui creve parce qu’il n’y a meme pas un comprimé de nivaquine ou de chloroquine pour le palu de son enfant qu’il regarde crever sous ses yeux impuissants ?

      Oui on a tué le corps, mais les idees restent et les idees ont toujours été plus fortes que le corps. Preuve : cette jeunesse aujourd’hui, comme tu dis si bien, cette jeunesse qui n’a jamais vu sankara de son vivant, c’est eux les meilleurs heritiers, la preuve que les assassins sont déjà morts, et morts a jamais, meme s’ils sont vivants dans leurs corps. Certains ont pu fuir, d’autres n’auront pas cette chance.
      SOME

  • Le 20 juillet 2020 à 13:18, par SOME En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

    Grand merci M Mullan pour votre article réponse. Je m’étais demandé pourquoi vous repondez et courir le risque de tomber dans la polemique comme le voudraient certains. Mais je vois que vous avez bien compris votre demarche. Cela ne fait que donner plus d’allant a votre demarche.

    Que l’union africaine accepte ou non. Mais comment oseront-ils dire non !. Il faudra qu’on nous dise ceux qui ont dit non et avec leurs arguments.

    Vos propos sont d’une profondeur que je me contenterai de vous citer tellement il n’y a plus rien a ajouter
    « En ce lieu, avec la connivence probable de puissances étrangères qui ont rarement eu à cœur les intérêts de l’Afrique, un grand fils de l’Afrique a été sacrifié par le Burkinabé et sa vision temporairement effacée. Mais l’histoire nous apprend que les idées visionnaires ne peuvent être consignées dans une tombe pour toujours. Et c’est particulièrement le cas de Sankara. »
    Yes ! You cannot kill ideas !

    La liberté commence dans l’esprit. Et les Africains, à travers le continent mère de toute l’humanité, doivent commencer à libérer leur esprit et à élever leur âme, avec une foi mutuelle et une espérance renouvelée dans l’avenir.

    M.Mullan, voila le vrai sankariste ! n’en deplaise a quelques egarés (et surtout a ces egarés de tres mauvaise foi qui le font en connaissance de cause en vrais collabos des valets locaux de l’imperialisme) et pire quelques racistes qui voudraient voir en sankara un racialiste et meme un raciste.

    "Non ! L’Afrique doit retrouver son âme en mettant en commun nos ressources, notre intelligence collective et la culture de l’ubuntu qui nous a permis de traverser nos jours les plus sombres."
    Pour moi, c’est l’essence même de Thomas Sankara et peut-être suis-je présomptueux en pensant que moi, un Irlandais, avec mon ami anglo-irlandais, Andrew Edwards, je pourrais élever un monument à la mémoire d’un si grand fils de l’Afrique. Si tel est le cas, je présente mes excuses sans réserve au peuple du Burkina Faso. Je souhaite seulement travailler en étroite collaboration et avec respect avec eux, et avec la famille de Thomas Sankara, s’ils sont d’accord.
    "

    Non ! Nous ne sommes pas d’accord : vous n’avez aucune excuse a presenter au peuple burkinabe et aux peuples africains. Bien au contraire, c’est a ces peuples, burkinabe et africains, de vous dire leurs excuses devant des reactions comme certains individus de mauvaise foi l’ont fait et specifier qu’ils ne representent pas les peuples africains. C’est a eux ces peuples, de faire leurs excuses de n’avoir pas eu le courage de prendre leurs responsabilités devant l’Histoire, et d’attendre que vous veniez le faire pour eux.

    Non ! vous n’avez pas d’excuses a faire aux peuples burkinabe et africains car sankara n’est pas une propriete privé pour eux seulement.

    Je ne suis pas un Occidental, mais un être humain qui croit, comme Sankara, à la grandeur et au potentiel de l’Afrique et de tous ses habitants. La première citation du président Sankara que j’aurais inscrite sur le socle du monument est la suivante "NOUS DEVONS OSER INVENTER L’AVENIR".

    Et vlan ! a ceux de mauvaise foi, toujours prets a mettre le racialisme partout et a projeter sur le monde leur etat interieur nauseabond.

    Il ne s’agit pas d’une tentative de la part d’un Occidental de s’insérer dans les affaires ou la mémoire du BURKINA FASO. Il s’agit plutôt d’un désir d’honorer la mémoire de l’un des dirigeants les plus visionnaires d’Afrique. C’est une expression de gratitude envers Thomas SANKARA, et le peuple auquel il appartient, pour l’espoir inspirant qu’ils ont offert au monde,

    Oui nous devons nous excuser plutôt de cette fuite de responsabilité devant la vie dans cet art a se defausser sur l’autre. La seule seule chose qui, dans toute œuvre de sankara, resume toute sa philosophie : "
    NOUS DEVONS OSER INVENTER L’AVENIR
    Heartfelt thanks to you
    SOME

    • Le 20 juillet 2020 à 18:50, par Ka En réponse à : Monument de Thomas Sankara au siège de l’Union africaine : Don Bosco Mullan explique ses motivations

      ’’’’Non ! Nous ne sommes pas d’accord : vous n’avez aucune excuse a présenter au peuple Burkinabé et aux peuples africains. Bien au contraire, c’est à ces peuples, Burkinabé et africains, de vous dire leurs excuses devant des réactions comme certains individus de mauvaise foi l’ont fait et spécifier qu’ils ne représentent pas les peuples africains. C’est a eux, ces peuples, de faire leurs excuses de n’avoir pas eu le courage de prendre leurs responsabilités devant l’Histoire, et d’attendre que vous veniez le faire pour eux.’’’’

      Merci mon ami SOME. Que pouvons-nous dire encore à Mr. Don Bosco Mullan ? Oui au moment de notre révolution inachevée, on faisait savoir a ceux qui vienne nous aider, ’’que nous voulons une aide qui permette de se dépasser de l’aide.’’ Dire que, systématiquement comme le font certains internautes sans conscience que nous ne voulons pas de l’aide pour réaliser ce monument comme propose Mr. Mullan, ça sera une incompréhension de celui qui a eu les idées de Thomas Sankara, et veut nous aider avec une aide qui nous permette de se dépasser de l’aide. Car, Tôt ou tard un du continent aura l’idée de Don Bosco Mullan. Merci mon ami SOME.

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