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Assemblée nationale : Le groupe parlementaire UPC fait le bilan de la première session de l’année 2020

Publié le vendredi 17 juillet 2020 à 23h35min

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Assemblée nationale : Le groupe parlementaire UPC fait le bilan de la première session  de l’année 2020

Le groupe parlementaire de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), première force de l’opposition, a fait le point de la première session de l’année 2020 de l’Assemblée nationale. C’était à travers une conférence de presse animée le vendredi 17 juillet 2020 à Ouagadougou. Au cours de cette sortie, les députés sont revenus sur l’actualité relative à la recommandation de report des législatives qui ressort du rapport de l’institution.

L’année 2020 a été abordée par une session extraordinaire du 9 au 23 janvier au cours de laquelle, les députés ont planché sur la loi portant prorogation de l’état d’urgence, la loi portant institution de volontaires pour la défense de la Patrie ; celle portant fixation de quota et modalités de positionnement des candidatures ou des candidats aux élections législatives et municipales et la loi portant modification du code électoral.

« Sur l’ensemble de ces lois, le groupe parlementaire UPC a voté Oui, à l’exception de la loi d’habilitation où il estime entre autres arguments, que l’exécutif abuse des droits exceptionnels, mais aussi que cette situation participe de la mauvaise gouvernance », a rappelé le président du groupe parlementaire, Justin Compaoré.

A l’issue des travaux de la première session extraordinaire, le groupe parlementaire Union Pour le Changement (UPC) s’est montré favorable sur ces différents projets cités ci-dessus. Aussi, vue les difficultés rencontrées par l’Assemblée nationale au niveau des opérateurs de téléphonie-mobile en terme de qualité et surtout sur la promotion de l’immobilier au Burkina, deux solutions ont été préconisées pour pallier ces problèmes. Il s’agit de la création d’une commission d’enquête sur le système de téléphonie-mobile et la création d’une commission d’enquête de la promotion immobilière au Burkina.

Selon le député Justin Compaoré (au micro), il n’y a aucun problème entre la direction politique du parti et les députés du parti par rapport au rapport parlementaire dans lequel figure la proposition de report des législatives

La première session a été marquée par la crise sanitaire du COVID-19 et la déclaration sur la situation de la nation livrée le 19 mai par le Premier ministre. Elle a aussi enregistré l’examen de 24 projets de loi, dont 23 ratifications et un projet de loi portant création du Tribunal de grande instance de Ouaga II. Le groupe parlementaire a donné son accord pour toutes ces lois, affirme le député Justin Compaoré.

Sitôt la première session refermée le 29 mai qu’une deuxième session extraordinaire s’est ouverte le 29 juin (elle est toujours en cours). Selon les conférenciers, elle a permis d’examiner d’importants projets de loi, mais aussi de faire des restitutions de plusieurs rapports de missions initiées par l’Assemblée nationale, dont celui portant sur les sorties de la délégation parlementaire dans les cinq régions du pays (Est, Nord, Sahel, Centre-nord et Boucle du Mouhoun).

Justin Compaoré entouré d’Henriette Zoumbaré (à droite) et de Moussa Zerbo

Sur ce rapport qui a fait 19 recommandations, dont celle relative au découplage (report) des législatives de la présidentielle, Justin Compaoré a tenu à clarifier que le groupe parlementaire de l’UPC « n’a jamais demandé un ‘’lenga’’ (un bonus, ndlr) en ce qui concerne le mandat des députés ».

« L’Assemblée nationale a entamé un processus qui a abouti à l’adoption d’un rapport, faisant la synthèse de 19 recommandations et propositions issues des cinq régions fortement impactées par l’insécurité, notamment le terrorisme. L’adoption de ce rapport par l’Assemblée nationale a donné lieu à l’expression libre des opinions, parfois violente, sur la base de folles rumeurs pour certaines et sur la base d’informations vérifiées pour d’autres », explique M. Compaoré. Pour lui, l’adoption du rapport qui permet ainsi d’avoir un document de base de travail, est différent d’un acte de prolongation.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

O.L
Augustin Kahn (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 18 juillet 2020 à 13:00, par David En réponse à : Assemblée nationale : Le groupe parlementaire UPC fait le bilan de la première session de l’année 2020

    Avec cette clarification de votre groupe UPC, nous comprenons maintenant que les députés étaient animés de bonne foi. Le vrai problème, une bonne communication a manqué. La presse y est en partie responsable. Elle n’a fait cas que de la proposition de prolongation du mandat des députés, en ignorant royalement les autres points du documents global qui sont dignes d’intérêts.
    Il faut reconnaitre aussi que tous les partis politiques, dont l’UPC le votre, ont largement contribuer à ce cafouillage communication nel. Finalement, c’est le Président de l’Assemblée Nationales seul qui a supporter la charge.
    Je me demande pourquoi tous les députés n’ont pas fait bloc pour bien expliquer le contenu de l’ensemble de votre document. Il y a des points très intéressant que la presse n’a pas fait cas. Elle ne s’est focalisée que sur le point relatif au "linga", si bien que les Burkinabè n’ont pas connaissance des autres points. Là, la presse dans son ensemble est tombé dans le heu de la politique politicienne.
    Vous êtes nos élus, je vous invite à tirer les meilleurs enseignements, suite à ce cafouillage communicationnel dont vous êtes aussi en partie responsable.

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