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Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

Publié le jeudi 16 juillet 2020 à 22h30min

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Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

Selon nos confrères de Radio Oméga, les délégations des deux rois intronisés du Gulmu ont été reçues au palais du Mogho Naaba ce mercredi 15 juillet 2020. Cette rencontre voulue par le Mogho Naaba, le Dima de Boussouma, Naaba Kiba de Ouahigouya et le Dima de Zougrantenga (roi de Tenkodogo) avait pour objectif de tenter une médiation pour une issue heureuse à la crise que traverse le royaume du Gulmu.

En effet, après la mort de Kupiendiéli, deux prétendants au trône du Gulmu se sont faits intronisés à une semaine d’intervalle comme son successeur.

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Vos commentaires

  • Le 17 juillet 2020 à 06:21, par Yadega En réponse à : Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

    Je me demande pourquoi moi roi le Naaba Kiiba ne prends pas la décision d’envoyer une de mes sœurs gouverner ses gens. Ce sera mieux. Les gourmatché ne connaissent rien du tout. Hahaha

    • Le 19 juillet 2020 à 13:02, par Jean-Claude En réponse à : Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

      Vous rigolez mais la proposition doit être prise très au sérieux. La parenté à plaisanterie n’est pas que plaisanteries, elle se situe si besoin est AU-DESSUS de la parenté pour englober des mécanismes aussi complexes que la gestion d’une entité aussi vaste que le Gulmu. La gestion "traditionnelle" ou "coutumière" n’en est pas moins GESTION. Qu’on ne s’y trompe pas : l’administration ne pourra jamais résoudre la crise, en se présentant comme à équidistance des camps rivaux. Ces derniers à leur tour ne considéreront l’affaire tranchée que si c’est LEUR CAMP qui sort vainqueur.
      L’appel à l’intervention de Naaba Kiiba (que nous appelons affectueusement KIBSON, le parallélisme des formes ayant créé KUPSON) redorerait le blason terni des fils du Gulmu (on n’entend pas la voix des filles), et arrangerait l’image de folklore utile (comme on dit idiot utile) que semble representer le coutumier dans le Burkina moderne.
      En attendant, il faut considérer la rencontre des coutumiers (des chefs ? des rois ?) avec les deux délégations du Gulmu comme un coup d’épée dans l’eau. La diplomatie du Moog Naaba, elle, en sort grandie et renforcée, n’en déplaise à ceux que ce mélange de genres dérange.
      LE POUVOIR DU GULMU À NAABA KIIBA !

  • Le 17 juillet 2020 à 08:27, par levieuxsage En réponse à : Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

    Félicitations aux chefs coutumiers pour cette noble initiative. les quatre royaumes se trouvent pour une issue heureuse du cas du royaume du Gulmu. Deux pretendants un trône. bravo et courage aux sages pour régler définitivement cette question de chefferie traditionnelle.

  • Le 17 juillet 2020 à 09:23, par Yendabli kan gbouindi. En réponse à : Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

    Vous les gens de lefaso.net là vous n’avez pas dit que vous n’allez plus vous intéressez à cette question de la chefferie à Fada ? Hum ! Il y a quoi de nouveau pour que vous changez d’avis ?
    Tentative échouée d’imposer Mohamed ou médiation ? Investiguez correctement et vous nous revenez !
    Fait 1 : Les quatre têtes couronnées disent agirent sous l’instigation du politique donc des dirigeants actuels ;
    Fait 2 : ils ont dans un premier temps rencontré le camp de Mohamed ;
    Fait 3 : ils invitent sa Majesté Umtaanba de venir à Ouagadougou afin que les autorités lui reconnaissent sa légitimité alors que c’était plutôt le contraire, il y a manifestement une intension de duperie
    Fait 4 : une fois arrivée la délégation de sa Majesté Umtaanba se rend compte de la présence du camp de Mohamed et apprend qu’il avait été déjà reçu une première fois alors que eux prenaient pour la première fois ;
    Fait 5 : la médiation sous l’emprise de l’autre camp a voulu interdire l’accès à la salle à certains membres de la délégation de sa Majesté Umtaanba ; ils ont voulu choisir eux mêmes leurs interlocuteurs dans la délégation (que les ministres qui n’ont pas été intronisés par Kurpiendiéli n’ont pas droit de participer aux discussions) ;
    Fait 6 : c’est après que le ton soit monté et la médiation ayant mesuré le danger et les risque d’affrontement que a appelé à aller s’entendre.
    Conclusion : il est indécent que la médiation ne soit pas neutre et ait un parti pris. Il y a manifestement des manœuvre d’imposer Mohamed comme roi, alors que sur le terrain il est battu à plate couture aux termes du nombre d’allégeance des chefs coutumiers du Gulmu. Il y a une main invisible celle du politique tapis dans l’ombre qui tirent les ficelles. Aucune légitimité du Nubando ne viendra ni du politique ni du mogho cela est indiscutable tant pis pour les fils et brebis égarés aux relents et aux desseins éculés.

  • Le 17 juillet 2020 à 09:27, par warzat En réponse à : Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

    Situation ubuesque. Nos traditions ont beaucoup changé, autrement, le non méritant ou moins méritant au trône ne serait déjà plus de ce monde. Vraiment, les choses ont beaucoup changé dans certaines contrées du Burkina et pas dans le bon sens. Un des deux est forcément un usurpateur, si l’on met dans la balance les critères clés d’accession au trône.

  • Le 17 juillet 2020 à 11:57, par LeVoltaïque En réponse à : Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

    Très simple...
    Faites appel au wack. Il désignera le futur Roi et sanctionnera l’Usurpateur.

    Unité Travail Justice...

    • Le 17 juillet 2020 à 17:02, par un gondwanais En réponse à : Chefferie à Fada N’Gourma : Des chefs traditionnels tentent une médiation

      Justement LeVoltaique, comme l’a dit l’autre, le wack n’est plus wack, le sable est mouillé, les ancêtres se cherchent, on dirait le politique les a vaincus . Si non, on n’avait pas besoin de toutes ces tractations. le fautif serait depuis le jour de son intronisation à 2m sous terre. Et je continue de me demander comment cette affaire va s’arranger dans la mesure où je ne suis pas sûr que l’un ou l’autre veuille lâcher prise.

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