Outiller les leaders d’associations estudiantines et les délégués sur la sauvegarde environnementale et sociale pour leur implication dans la réalisation du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES). Tel est l’objectif de cette session de formation. Ainsi durant 48 heures, les participants seront édifiés sur les questions liées aux enjeux et perspectives du PAES, les politiques de sauvegarde environnementale et sociale.

En effet, ce projet, financé à hauteur de 35 milliards de F CFA par la Banque mondiale à travers le fonds IDA, vise à accompagner le gouvernement burkinabè dans l’enseignement supérieur. Il est compartimenté en trois composantes dont l’essentiel est focalisé sur l’accompagnement à l’opérationnalisation de l’Université virtuelle du Burkina (UV-BF) à travers la construction de trois espaces numériques ouverts et l’équipement de l’université virtuelle.

Carine Yonli bénéficiaire de la formation

Les autres objectifs de ce projet sont la connectivité des universités publiques du Burkina, l’accompagnement au programme « un étudiant, un ordinateur », la réfection des bibliothèques universitaires et l’assurance qualité dans l’enseignement supérieur. « Cette formation va nous permettre de renforcer nos capacités en matière de protection de l’environnement. Mais nous souhaitons qu’on puisse l’étendre aux autres étudiants », a déclaré Carine Yonli, une participante.

Le spécialiste en sauvegarde d’environnement environnementale, Aimar Kaboré

Les activités du projet ne peuvent pas être réalisées sans un impact sur l’environnement (biophysique et humain), d’où cette formation au profit des leaders d’associations estudiantines et des délégués. Ce qui va leur permettre de cerner les enjeux de la sauvegarde de l’environnement pour une meilleure mise en œuvre du projet.

Pour le spécialiste en sauvegarde environnementale, Aimar Kaboré, « cette formation s’inscrit en droite ligne du volet environnement du projet. Et depuis l’an passé, nous avons commencé les formations de plusieurs acteurs sur la question environnementale et cela va se poursuivre avec les élus locaux ».

La coordinatrice du Projet d’Appui à l’Enseignement Supérieur Pr Bintou Sessouma

Avec cette session, les étudiants pourront s’approprier toutes les composantes du projet et surtout comprendre l’utilité du volet environnemental du projet. En matière d’action, le projet a déjà formé les responsables des universités publiques et privées du Burkina.

Le programme va se poursuivre de juillet jusqu’en décembre, en prenant en compte les différents acteurs des sites concernés par le projet, notamment à Bobo-Dioulasso, Koudougou, Dédougou et dans la ville de Ouagadougou. « Comme c’est un projet d’appui à l’enseignement supérieur, les premiers bénéficiaires sont nos étudiants. Donc il est important que ces étudiants soient informés sur les différents problèmes que peut engendrer l’implantation du projet sur le volet environnemental et social. Nous voulons que nos étudiants s’approprient d’abord les différentes composantes et surtout qu’ils aient confiance du volet environnemental et social », a déclaré la coordinatrice du Projet d’appui à l’enseignement supérieur (PAES), Pr Bintou Sessouma.

Le PAES vient pour appuyer le ministère en charge de l’Enseignement supérieur dans le renforcement de la qualité de l’enseignement supérieur au Burkina Faso.

O.I.
Lefaso.net