LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Panel-débat sur le rapport « les filles dans la crise » : Des jeunes leaders s’engagent à promouvoir la cause des filles

Publié le jeudi 2 juillet 2020 à 22h00min

PARTAGER :                          
Panel-débat sur le rapport « les filles dans la crise » : Des jeunes leaders s’engagent à promouvoir la cause des filles

Dans le cadre du lancement du rapport « les filles dans la crise : Voix du Sahel », Plan international Burkina Faso en collaboration avec l’UNFPA, a initié un panel-débat le jeudi 2 juillet 2020, à Ouagadougou. A cette occasion, les résultats des travaux de l’étude ainsi que les interventions stratégiques en faveur des filles dans la crise ont été présentés aux jeunes leaders et organisations de jeunes. Les panélistes étaient au nombre de deux dont Ursule Kaboré, chargée de mission au ministère de la femme et Rasmata Ouédraogo, chargée des urgences humanitaires à Plan international Burkin Faso.

Une génération de filles et d’adolescentes du Sahel est touchée de plein fouet par la violence et l’insécurité qui règnent dans la région, révèle une étude menée par Plan international Burkina Faso et l’UNFPA avec le collège de London. Cette situation requière l’engagement de tous et à tous les niveaux. Dans ce sens, Plan international Burkina a organisé un panel-débat le jeudi 2 juillet 2020, à Ouagadougou.

« Ce panel a permis d’informer les jeunes leaders, les organisations de jeunes par rapport à la situation de la jeune fille parce que nous sommes convaincus que pour y arriver nous avons besoin d’engager les jeunes que ça soit les jeunes garçons que ça soit les jeunes filles. S’ils sont engagés, ils peuvent apporter beaucoup pour la cause de la jeune fille », a déclaré la chargée des urgences humanitaires à Plan international Burkin Faso, Rasmata Ouédraogo. Son souhait, à l’issue de la rencontre, c’est de voir les participants prendre des engagements en faveur de la fille.

Le présidium

Elle attend également des acteurs des engagements assez forts pour, dit-elle, « préserver la dignité de la jeune fille ; permettre à la jeune fille de mieux vivre et également avoir un avenir meilleur ». Mais pour l’heure, Plan international Burkina Faso qui croit au potentiel de chaque enfant, a entamé, depuis le début de la crise, des actions au profit de la population affectée en général et en particulier la jeune fille dans la région du Centre-Nord.

« Actuellement, nous sommes en train d’étendre nos actions dans les régions de l’Est, le Nord, la Boucle du Mouhoun, le Sahel pour couvrir le maximum de filles affectées par la crise. Nous avons essentiellement des actions dans les domaines de l’éducation, de la santé sexuelle et reproductive, de la protection, du renforcement économique de la fille », a confié Mme Ouédraogo. A terme, l’organisation humanitaire et de développement compte investir plus de 9 milliards de F CFA pour permettre à ces filles de satisfaire leurs besoins et de pouvoir penser à un meilleur futur.

Les participants

Pour la chargée de mission au ministère en charge de la femme, Ursule Kaboré, l’initiative de l’étude vient à point nommé : « Le gouvernement n’a pas tout le temps les moyens nécessaires. Une telle étude vient appuyer les actions du gouvernement et nous permet également de pouvoir réajuster les différents plans stratégiques en faveur de la jeune fille dont le plan de riposte national en matière de crise et la stratégie nationale d’autonomisation économique de la fille. Nous allons vraiment exploiter avec un grand intérêt les résultats de cette étude pour voir comment nous pourrons recadrer les interventions dans les plans d’actions à venir ».

Bien avant, Mme Kaboré a abordé les actions mises en œuvre par le département en charge de la solidarité nationale pour remédier aux violations des droits des enfants, prévenir et gérer les violences basées sur le genre. Parmi lesquelles la stratégie nationale de promotion et de protection de la jeune fille (2017-2026). Cette stratégie en cours d’exécution vise à contribuer à l’épanouissement et à la bonne participation de la jeune fille au développement.

Un paquet d’activités est mis en oeuvre en faveur des filles

En perspective, le ministère de la femme entend mettre en œuvre un projet sur le mariage d’enfants dans les régions à fort défi sécuritaire, avec l’appui de l’Unicef. Malgré les efforts consentis par le gouvernement et ses partenaires, les besoins s’accentues. Il y a nécessité de plus de solidarité nationale voire internationale ; de ressources et une meilleure coordination des interventions.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND