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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

Publié le mercredi 24 juin 2020 à 22h00min

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 juin 2020, en séance ordinaire, de 09 H 15 mn à 17 H 10 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE NEUF (09) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale :

- un rapport relatif au relèvement des pensions des agents des collectivités territoriales et leurs ayants droits.

Ce rapport fait le point de la situation des pensions de neuf cent cinquante (950) retraités des collectivités territoriales dont 770 affiliés à la Coordination de retraite des agents de collectivités territoriales (CRAC) et à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et 180 retraités des collectivités territoriales exclusivement gérés au niveau de la CRAC.

Cette situation a pour conséquence la faiblesse des pensions servies aux retraités des collectivités territoriales, comparativement à leurs homologues de la Fonction publique d’Etat.

Le Conseil a décidé, au regard des propositions du groupe de travail mis en place le 03 septembre 2008, de procéder à un relèvement selon les tranches, des pensions servies aux agents des collectivités territoriales et leurs ayants droits.

Il a également décidé pour le règlement définitif de la situation, d’adjoindre la question de la pension des agents des collectivités territoriales aux travaux en cours sur l’amélioration des pensions servies actuellement au Burkina Faso.

I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

- un décret portant adoption du référentiel d’élaboration, d’adoption, d’exécution et de suivi de l’exécution des contrats-plans conclus entre l’Etat et les sociétés d’Etat.

L’adoption de ce décret permet de doter notre pays d’un référentiel de base d’encadrement du processus d’élaboration des contrats-plans aussi bien pour l’Etat que pour les opérateurs concernés.

- un décret portant conditions et modalités de réparation des préjudices subis par les victimes enregistrées auprès du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale.

Ce décret répond de la volonté de réparer les préjudices subis par des Burkinabè en raison de faits imputables à l’Etat et à ses démembrements depuis 1960 et de créer des conditions propices à la réconciliation et à la consolidation de l’unité nationale.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un référentiel pour la réparation des préjudices et ainsi, d’aller vers la liquidation définitive des dossiers par un schéma d’indemnisation des victimes enregistrées auprès du Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale (HCRUN).

- un décret portant désignation de l’Autorité compétente en matière de gel administratif et des autres sanctions financières ciblées et création de la Commission consultative sur le gel administratif (CCGA).

L’adoption de ce décret permet de mettre en place un dispositif efficace pour une mise en œuvre du gel administratif et des autres sanctions financières ciblées en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.

- un rapport relatif au document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2021-2023.

Ce DPBEP est un outil de cadrage macroéconomique, budgétaire et financier qui couvre la période 2021-2023.

A partir de 2021, l’activité économique connaîtrait une croissance estimée à 5,8%, tirée par les secteurs secondaire (+7,0%) et tertiaire (+5,8%). Pour les années 2022 et 2023, l’activité économique enregistrerait une croissance de sa valeur ajoutée respectivement de 5,6% et 6,0%. Cette croissance serait liée principalement à la performance du secteur tertiaire (6,6%) en 2022 et (+6,3%) en 2023.

S’agissant du secteur primaire, il enregistrerait une croissance de sa valeur ajoutée de 3,8% en 2021.

Pour les années 2022 et 2023, le secteur primaire connaîtrait une croissance respectivement de 2,6% et 5,0%.

Concernant le secteur secondaire, il afficherait une croissance de 7,0% en 2021, soutenue essentiellement par les sous-secteurs de l’industrie extractive.

Le Conseil a autorisé la présentation du DPBEP 2021-2023 à l’Assemblée nationale.

- une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt n°2016026/PR BF 2016 10 00 signé le 24 juin 2016 à Lomé entre le Burkina Faso et la Banque ouest africaine de développement pour le financement partiel du Projet d’aménagement et de bitumage du boulevard des Tansoba (Rocades Sud-Est et Nord) à Ouagadougou au Burkina Faso.

Le coût total du projet est estimé à 27,594 milliards de F CFA HT. La Banque ouest africaine de développement (BOAD) participera au financement de ce projet à hauteur de 20 milliards de F CFA HT. La contribution de l’Etat est de 7,594 milliards de F CFA.

I.1.3. Pour le compte du ministère des Mines et des carrières :

- un décret portant extension du périmètre géographique du permis d’exploitation industrielle de la grande mine d’or de la société HOUNDE GOLD OPERATION SA.

Cette extension du périmètre géographique concerne 38,59 km2, ce qui porte la superficie totale du nouveau permis d’exploitation de la mine de Houndé à 61,79 km2. Elle permettra la création de 30 emplois supplémentaires et le maintien de 1 100 emplois actuels de HOUNDE GOLD OPERATION SA jusqu’en 2028. L’extension de la mine contribuera au budget de l’Etat à hauteur de quatre-vingt-sept milliards quatre cent vingt millions (87 420 000 000) de F CFA.

I.1.4. Pour le compte du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

- un décret portant organisation du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.

L’adoption de ce décret permet de doter le ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat d’un nouvel organigramme afin d’accomplir efficacement ses missions et de se conformer au décret n°2016-027/PRES/PM/SGG-CM du 23 février 2016 portant organisation-type des départements ministériels et au décret n°2019-0139/PRES/PM/SGG-CM du 18 février 2019 portant attributions des membres du gouvernement.

- deux décrets relatifs à l’application de la loi n°016-2017/AN du 27 avril 2017 portant organisation de la concurrence au Burkina Faso.

Le premier décret fixe les termes et les modalités d’application des contrats de franchise au Burkina Faso et le second porte règlementation des ventes promotionnelles, soldes, liquidations et autres techniques de vente.

L’adoption de ces décrets permet de renforcer le dispositif juridique en matière de concurrence et de protection des consommateurs.

I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE

Pour le compte du ministère de la Femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire :

- un rapport relatif à la conclusion de contrats par la procédure d’entente directe pour l’acquisition de riz dans le cadre de la gestion des personnes déplacées internes (PDI), des personnes vulnérables et des ménages vulnérables confinés suite à la COVID-19.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion des contrats avec les entreprises suivantes :

- Lot 1 : WEND BENEDO TRADING AND SERVICES (WBTS SARL), pour l’acquisition de 970 tonnes de riz en sacs de 50 kg, pour un montant de cinq cent vingt-trois millions huit cent mille (523 800 000) F CFA HTVA, avec un délai d’exécution maximum de quarante-cinq (45) jours ;

- Lot 2 : GENERAL TRADING SARL, pour l’acquisition de 973,5 tonnes de riz en sacs de 50 kg, pour un montant de cinq cent vingt-cinq millions six cent quatre-vingt-dix mille (525 690 000) F CFA HTVA, avec un délai d’exécution maximum de quarante-cinq (45) jours ;

- Lot 3 : ETABLISSEMENTS KABORE DJIBRIL (EKD), pour l’acquisition de 800 tonnes de riz en sacs de 50 kg, pour un montant de quatre cent trente-deux millions (432 000 000) de F CFA HTVA, avec un délai d’exécution maximum de quarante-cinq (45) jours.

Le montant total de ces marchés s’élève à un milliard quatre cent quatre-vingt et un millions quatre cent quatre-vingt-dix mille (1 481 490 000) F CFA HTVA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2020.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre de la Santé a présenté au Conseil les conclusions de la réunion du Comité national de gestion de la crise de la pandémie de la COVID-19 tenue le lundi 22 juin 2020 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Christophe Joseph Marie DABIRE, Premier ministre.

II.2. Le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat a fait au Conseil la situation de la commande publique adressée aux Petites et moyennes entreprises (PME) pour l’année 2019. Il ressort que 38,72% de la commande publique a été allouée aux PME.

Le gouvernement félicite les départements ministériels et les institutions pour le résultat obtenu.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

- Monsieur Adama Serge ILBOUDO, Mle 271 555 L, Commissaire principal de police, catégorie I, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Yamba Didier DJIGUEMDE, Mle 120 782 Z, Commissaire principal de police, catégorie I, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Mahama OUEDRAOGO, Mle 19 514 T, Commissaire principal de police, catégorie I, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Ouintaré OUEDRAOGO, Mle 24 377 C, Commissaire principal de police, catégorie I, 2ème grade, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Lacina OUEDRAOGO, Mle 111 496 R, Commissaire principal de police, catégorie I, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

- Monsieur Tégawindé Antoine KORBEOGO, Mle 119 415 J, Commissaire de police, catégorie I, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Coordonnateur du Projet sécurisation des visas.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

- Monsieur Patin Deba NAZA, Mle 90 03 0060, Economiste gestionnaire, catégorie I, classe B, 19ème échelon, est nommé Directeur général de la Loterie nationale burkinabè (LONAB).

C. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES

- Monsieur Abdoulaye KONDE, Mle 130 468 Z, Magistrat, 1er grade, 1er échelon, est nommé Responsable du « Programme poste », cumulativement avec ses fonctions de Conseiller technique ;

- Monsieur Saidou YANOGO, Mle 34 14 P, Gestionnaire des télécoms, CS2, classe exceptionnelle 5, est nommé Responsable du « Programme infrastructure », cumulativement avec ses fonctions de Conseiller technique ;

- Madame Aminata ZERBO/SABANE, Mle 334 028 B, Enseignant-chercheur, est nommée Responsable du « Programme budgétaire transformation digitale », cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire technique d’analyses et d’études stratégiques.

III.2.NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. PRIMATURE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre de la Primature :

- Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :

- Monsieur Lin HIEN, Mle 41 576 D, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère de l’Agriculture et des aménagements hydro-agricoles :

- Monsieur Adama SANKARA, Mle 118 353 X, Conseiller d’agriculture.

Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

- Madame Karidiatou DAO/OUEDRAOGO, Mle 111 090 V, Inspecteur du trésor.

Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :

- Monsieur Kiswendsida Honoré KIETYETA, Mle 33 30 P, Gestionnaire financier.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA (CCI-B)

- Monsieur Wendpouré Emmanuel TAPSOBA, Mle 23 19 140 Y, Conseiller financier.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE DES SYSTEMES FINANCIERS DECENTRALISES DU BURKINA FASO

- Madame Azaratou SONDO/NIGNAN, Mle 330, Sociologue-communicatrice.

Le second décret nomme Madame Ida OUEDRAOGO/PARE, Mle 91 270 M, Inspecteur du trésor, Présidente du Conseil d’administration du Fonds national de la finance inclusive (FONAFI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE LA PROMOTION DE L’ENTREPRENEURIAT DES JEUNES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Abdoul Karim TIEMTORE, Mle 216 747 W, Conseiller en emploi et en formation professionnelle, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes au Conseil d’administration de l’Agence nationale de la formation professionnelle (ANFP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret porte nomination de Monsieur Lévi SAWADOGO, Mle 225 035 V, Inspecteur du trésor, Président du Conseil d’administration de l’Agence nationale de la formation professionnelle (ANFP) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat, au Conseil d’administration du Fonds d’appui au secteur informel (FASI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes :

- Madame Ethel Jacqueline ILBOUDO/KABORE, Mle 513 262 U, Economiste.

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :

- Monsieur Larba OUEDRAOGO, Mle 42 229 K, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’Ordre national

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Vos commentaires

  • Le 24 juin 2020 à 21:08, par Wouro En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Enfin !!! La lonab a un nouveau DG. Espérons que ça ne sera pas une continuité dans la médiocrité

  • Le 24 juin 2020 à 22:01, par Coul En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Le sac de riz à 27 000 Fcfa en moyenne. De quel riz s’agit-il ?

    • Le 25 juin 2020 à 07:44, par YEKINI En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

      Un sac de riz à 27 000 FCFA HT, je me pose aussi la question ! Finalement je passerai dire merci à mon boutiquier du quartier qui me donne le sac de riz de 50 kg à 19 000 FCFA. que Dieu le bénisse ! Ah ! le FASO ! quand tout cela va prendre fin ? et sous l’air de qui ?

  • Le 25 juin 2020 à 07:32, par Manitu En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    On adopte en 2020 les conclusions d’un groupe de travail créé en 2008 ??? Pauvres de nous...

  • Le 25 juin 2020 à 07:56, par Pagomdé En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Humm ce régime pourri de Rock ne cessera jamais de nous étonner. Faites pardon un peu.
    Un sac de riz à 27000 frs. On est où là ?
    Rock ton problème c’est quoi même ?
    Y a en marre en fin !!

  • Le 25 juin 2020 à 08:01, par triste En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    A quand la suspension du maire de Ouagadougou ? Il fait honte avec sa gestion calamiteuse et avec sa dernière réunion houleuse de son conseil municipal.

  • Le 25 juin 2020 à 09:16, par Oeil En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    ASCE/LC doit se saisir de cette n-ième surenchère. Un sac de riz de 50Kg à 27000 FCFA. C’est pas sérieux.

  • Le 25 juin 2020 à 09:28, par kayalais En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Quelqu’un peut donner quelques cours en passation de marché à notre lambda. Combien d’operateurs sont en attente de paiement depuis plus de 5 ans. Tenez compte
    Et puis chez le boutiquier du quartier ya le prix du cash et du credit ou bien.

  • Le 25 juin 2020 à 09:57, par mNINDA En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Félicitations au nouveau DG de la LONAB pour sa nomination . Il parait que c’est un homme très courtois et humble . Plein succès à lui donc .
    Cependant ,sous le mandat de l’ancien DG TARNAGDA sorti ,il parait qu’il y beaucoup de choses à dire sur sa gestion ,lui qui chantait parait-il qu’il n’ a de compte à rendre qu’a ROCK comme il le dit trivialement et que de cet fait il se croyait tout permis .
    Alors ASCE-LC il faut aller une mission d’investigation dans cette boite où se brassent des milliards de FCFA et où pullulent des affaires pas claires .
    D’ailleurs ,il doit être maintenant de règle que la gestion de tout DG d’une société d’Etat ou d’un EPE fasse systématiquement l’objet d’une mission d’investigation ,je dis bien mission d’investigation et non audit et que quitus lui soit délivré si on n’ a rien à reprocher à sa gestion . Ailleurs c’est comme ça . Donc ASCE-LC ,ou Cours des Comptes ,Inspection générale des Finances ,voilà du boulot pour vous . Les journaux Le Reporter ,le Courrier Confidentiel ,l’Evènement ,grattez grattez ,il y a du croustillant dedans .

  • Le 25 juin 2020 à 10:53, par verizon En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    "Le sac de riz à 27 000 Fcfa en moyenne. De quel riz s’agit-il ?"
    Faisons bien la part des choses. Vous avez bien lu et on a dit que c’est par entente directe non ????
    Que voulez-vous en fin de compte ?

  • Le 25 juin 2020 à 11:00, par Le Sage En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Un sac de riz à 27000 frs. ......
    ce sont des gens qui ne connaissent pas combien coûte une miche de pain !!!!
    Comme quelqu’un a dit entre temps, Pour eux une miche de pain coûterait 1000 frs ou 2000 frs ......
    et malgré tout ça ils pensent que le mingre salaire qu’on donne aux fonctionnaire lui suffi pour acheter le pain pour ses enfants....
    Et le pire est qu’il vienne encore coupé ce salaire par des taxes inventées...
    et encore "plus" pire est que......

  • Le 25 juin 2020 à 11:19, par Un citoyen neutre En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Moi, je pense que les 27 000 frcs, représentant le prix d’achat d’un sac de riz, doit être le coût de revient à savoir, + manutention, chargement/déchargement/sac ou en tonne, + frais de transport des différents lieux d’achat jusqu’au lieu d’enmagasinemnt. Une pensée.

    • Le 25 juin 2020 à 12:44, par toutpetit En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

      Donc les autres sacs vendu à 20000 F ou 21000F n’ont pas subi de ’’ manutention, chargement/déchargement/sac ou en tonne, + frais de transport des différents lieux d’achat jusqu’au lieu emmagasinement.’’

  • Le 25 juin 2020 à 11:31, par Sandy En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Actuellement le cours du riz à l’international s’élève à 580 Dollars US soit environ 340 000 f CFA la tonne. Le sac de 50 kg revient donc à 17 000 CFA à l’achat au niveau international.

    • Le 25 juin 2020 à 12:25, par Jack En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

      Franchement, il faut plus de communication sur les marchés publics à l’endroit de tout ce monde qui fait des calculs si simplistes. Les marchés publics, c’est tout autre chose et il faut le comprendre avant de parler. Dans le cas d’espèce, nous ne savons rien du type de riz acheté, donc difficile de faire des analyses au regard de l’ecart de prix qui peut exister entre deux qualités de riz. Ensuite, même s’il était vrai que le riz s’achète à 17.000 F sur le marché international, il faut savoir ce cela serait un prix FOB, c’est à dire un prix au port d’embarquement. Donc il faut prendre en compte le fret jusqu’au port de destination (et vu le fait que pour le riz, les importateurs commandent des volumes en terme de chargement de bateau, ces marchés de 500 ou 600 millions ne peuvent permettre de louer un bateau complet) qui peut être elevé et la marchandise peut n’être disponible que dans plusieurs mois. Ensuite, la situation du à la Covid 19, les guerres commerciales Chine-USA, les fluctuations à la hausse sur ces dernières années du cours du dollars sont autant de risque que l’entrepreneur prend en compte en fixant son prix. Ensuite il faut tenir compte des coûts de transport jusqu’au Burkina Faso (demandez le prix de la location d’un camion de 40 tonnes du port jusqu’au Burkina), puis le dédouanement et toutes les manutentions qui s’en suivent. Au delà de tout cela, le contrat doit être enregistré aux impôts à 3% de sa valeur hors taxes. Puis il faut tenir compte du fait qu’en fin d’année, l’entrepreneur devra payer des impôts sur son bénéfice en sus d’autres charges courantes. Comme c’est aussi un marché de l’état, l’entrepreneur peut faire plusieurs mois sans être payé, et s’il a demandé le concours de sa banque, cela crée d’autres charges. Et s’il fait un retard dans la livraison (ce qui est probable du fait de la désorganisation de la logistique internationale due au virus qui a créer des retards de livraison et engorger beaucoup de plateformes portuaires), il devra payer des pénalités de retard. S’il existe de possibilités pour s’approvisionner en riz local, ce sera la meilleure option mais cela dépend des spécifications du riz demandé et pour les grandes quantités, il existe beaucoup de fournisseurs locaux qui seront défaillants au cours du processus et qui pourraient créer davantage d’ennuis à l’entrepreneur titulaire du marché. Tout compte fait, ies risques sont réels en la matière, et il faut en tenir compte.Et comme c’est un privé, il doit aussi se faire un bénéfice dans l’affaire, ce qui est tout à fait normal. Donc en gros dans ce cas de figure, il faut saluer le gouvernement qui a su négocié un bon contrat pour parer à une situation d’urgence. Faites quelques recherches sur les marchés publics et vous comprendrez la réalité des entrepreneurs qui est souvent très loin de ce que beaucoup pensent.

  • Le 25 juin 2020 à 12:53, par Le Faso d’abord En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Quoi ? Un (01) sac de riz à 27 000F. Qu’est-ce que nous on mangeait depuis à 18 000F le sac alors.

  • Le 25 juin 2020 à 14:12, par nanoukda En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Vraiment un sac de riz de 50 kg à 27 000 FCFA !!! Vraiment !!! Et en gros bien sûr !!! Si nous n’avons pas la possibilité de vous envoyez en prison, le jugement de Dieu est là ! Un autre COVID vous finira ! Pauvres voleurs !!!!

  • Le 25 juin 2020 à 17:56, par BOSS En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Sincèrement ce sera pas facile la gestion de ce pays là ! Du coup tout le monde est spécialiste. Le sac de 25kg est 13 000 FCFA chez nous au quartier.
    Savez vous que des operateurs ont proposé des prix plus elevés que 27 000 FCFA. Et comme l’Etat est un mauvais payeur il faut créer des provisions.

  • Le 25 juin 2020 à 17:59, par kayalais En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    merci internaute Jack pour ce petit cours de marchés publics. Comprendra celui qui le voudra

  • Le 8 juillet 2020 à 11:35, par sidapawalmdé En réponse à : Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 24 juin 2020

    Pendant que le président Rock lutte contre la stigmatisation , Il ya certains responsables des directions centrales du MENAPLN qui roulent à contre courant de cette directive : les agents qui ne comprennent pas le dioula sont mis à la bande de touche toute chose qui suscite le repli , l’attentisme , le climat de méfiance. Évitons ce genre de comportement. je crois que la seule langue officielle au Burkina faso est pour le moment le Français. Ne poussez pas les honnêtes citoyens à agir autrement. SOS son Excellence Rock Marc Christian KABORE

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