LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

Publié le lundi 15 juin 2020 à 22h25min

PARTAGER :                          
Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

Il y a exactement un an, le Comité de l’Appel de Manéga a été officiellement lancé pour renforcer le vivre-ensemble au Burkina Faso. Ce lundi 15 juin 2020, les membres du comité ont dressé le bilan des activités menées, au cours d’une conférence de presse. Ils tirent « une grande motivation et satisfaction » des actions posées.

15 juin 2019 - 15 juin 2020. Il y a un an jour pour jour, que le Comité de l’Appel de Manéga a été lancé officiellementà Manéga, dans la province de l’Oubritenga (Plateau Central). Une année plus tard, « nous tirons une grande motivation et une satisfaction d’avoir vu juste », a déclaré l’un des initiateurs du comité, Dr Faustin Evariste Konsimbo.

Face à la situation de crise nationale « multidimensionnelle » marquée, selon le comité, par la haine et les divisions interpersonnelles, les problèmes sécuritaires, les tensions ethno-communautaires, la tension sociale, il fallait « s’engager pour éveiller les consciences qui dorment devant le péril et construire une alternative ». Mais une année plus tard, Dr Faustin Evariste Konsimbo et ses camarades constatent que « la situation a empiré ».

Au regard de cette situation, les membres signataires de l’Appel de Manéga restent convaincus qu’il est nécessaire de se réconcilier. Pour gagner la lutte contre le terrorisme, ils estiment qu’il faut être unis afin d’être plus forts. A cinq mois des élections couplées (présidentielle et législatives), la question de la réconciliation nationale est posée comme préalable. « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés pour garantir une stabilité et une future meilleure gouvernance », recommande le comité.

Le présidium, de droite à gauche : Lookman Sawadogo, Évariste Konsimbo, Yir Naaba et Dramane Konaté

« On ne peut rétablir les valeurs que dans la réconciliation »

Pour Dr Dramane Konaté, l’un des signataires de l’Appel de Manéga, la crise actuelle du Burkina Faso a, peut-être de prime abord, ses origines dans des problèmes mal posés dès le début. Et l’Appel de Manéga consiste à creuser ces problèmes. Selon lui, « la paix est menacée lorsque les vertus sont bouleversées ». C’est pourquoi, il faut la réconciliation nationale, car « on ne peut rétablir les valeurs que dans la réconciliation ».

Il est encore tôt pour parler de l’impact des activités du comité, malgré les quatorze actions menées, foi de Fatimata Vicens, l’une des signataires de l’Appel. Comme activités, elle a cité entre autres la cérémonie de lancement officiel à Manéga, la remise officielle du document de l’Appel aux acteurs nationaux, la rencontre avec les chefs coutumiers dans les quatre coins du Burkina Faso.

L’artiste Donsharp de Batoro (à droite) et Fatimata Vicens

En ce qui concerne la commémoration de ce premier anniversaire, le comité a un agenda d’activités qui s’étale sur un mois (du 15 juin au 15 juillet 2020). Avec le thème « Construire les modèles endogènes pour pacifier et réconcilier », il va s’agir de mettre l’accent sur les modèles, les mécanismes et les valeurs endogènes sur les plans culturel, traditionnel, moral et communautaire, a indiqué le porte-parole du comité, Lookman Sawadogo. Il est prévu la distinction des modèles endogènes de paix et de réconciliation, l’installation des structures de l’Appel dans trois régions (Centre-Nord, Centre-Sud et Centre) et d’autres activités à caractère participatif.

Selon l’artiste Donsharp de Batoro, l’Appel de Manéga est « un appel de sagesse, un modèle endogène ». Qu’est-ce que chacun fait pour la paix, la cohésion sociale au Burkina Faso ? C’est la question que l’on doit se poser, selon l’artiste. Mais en attendant de trouver la réponse, Donsharp se félicite d’être membre signataire de cette initiative.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 15 juin 2020 à 19:36, par Toto le Neuf En réponse à : Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

    Il y a peut-être un besoin de réconciliation. Mais s’il vous plaît, déclinez-nous la nature du ou des différents et dressez-nous la liste des antagonistes. Je commence à perdre patience et la confiance en vous à force d’entendre parler de réconciliation sans que vous nous disiez quel est la nature du conflit et qui son les belligérants !

    • Le 16 juin 2020 à 09:01, par Ahmed En réponse à : Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

      Toto tu as fait une analyse pertinente. Au lieu de se mobiliser et s’unir pour lutter contre les terroristes ce groupe parle de reconciliation pour dedouaner ceux qui ont tuer et il n’y a rien eu. Quand on parle de reconciliation on ne tient pas un couteau mais une aiguille pour coudre les déchirures. Qui a déchiré le tissu sociale ? Adressez vous à ces gens pour demander pardon aux familles dont les parents ont été faits. La maman de Norbert est morte sans avoir vu ce geste de pardon. Du reste nous regardons Lookman tous les dimanche qui fustige le pouvoir en place. Il est de quel parti ? Rien que du m’as tu vu. Comme dit Lopez il faut tous rester autour du président élu pour lutter contre le terrorisme.

  • Le 15 juin 2020 à 20:21, par Nabayouga En réponse à : Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

    Je suis toujours sidéré d’entendre de tels discours. Ce qui est indispensable, voire un préalable à quoi que ce soit, cest la justice. Sans cette dernière toute autre entreprise est vouée à l’échec. Car les coeurs nesont pas apaisés et il n,y a que la justice authentique qui apaise. Tous ceux qui ont commis des crimes cestrente dernieres années, en particulier kouassi Blaise compaoré et son clan doivent être d’abord jugés et condamnés . A partir de là, on pourra réconciliémer. Il ne faut sous le prétexte de la réconciliation a absoudre tous les crimes sonon Norbert Zongo et tous les autres seront morts inutilement.

  • Le 15 juin 2020 à 20:31, par David En réponse à : Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

    Ces Mesdames et Messieurs ont-ils été mandatés par quelle structure étatique légale, pour aujourd’hui vouloir imposer un tel machin aux Burkinabè ?
    C’est pourquoi, ils n’ont jamais été reçu par aucun des trois pouvoirs.
    L’Etat de droit est sacré et aucun groupe privé de personnes ne peut se mettre au dessus des Burkinabè et nous dire quelle est la voie à suivre. Tout Burkinabè qui se sent lésé qu’il saisisse la justice. Il pourra se faire accompagné par les avocats de son choix. La réconciliation a l’échelle d’un pays entre tous les citoyens n’a aucun sens. C’est du mensonge organisé, du racolage politique. Entre des personnes privées, oui. Libre â elles.
    Il n’ y aura plus de " djandjoba" national, genre ce que faisait l’ex dictateur Blaise Compaoré, pour appâter nos petits politiciens. Cette période relève d’un passé démodé.
    Nous irons aux élections le 22 novembre prochain, conformément â la constitution qui nous est tous imposable. Et que le meilleur gagne.
    Ils se sentent frustrés, parce que personne n’accorde une oreille attentive à leurs initiatives personnelles.
    Qu’on se le dise une bonne fous pour toute, dans un Etat de droit, les initiatives privées n’engagent que leurs auteurs. En aucun cas, elles ne peuvent être imposables à personne.
    Seule la loi qui tire sa source de la constitution nous est tous imposable.
    Que chacun se débrouille avec son machin privé entre ses mains que lui même a créé.
    Ce qui nous lie et qui nous est tous imposable c’est la loi. Ce qui vient et qui ne tire pas sa source de la loi n’est imposable a personne.
    Non au bricolage juridique !!
    Non a la surestimation !!!
    Non aux super Burkinabè !!!
    Oui a la légalité et rien que la légalité !!!
    Oui à la Constitution et rien que la Constitution !!!
    Burkinabè de tous bords, en avant pour les élections du 22 novembre prochain, dans la confiance et la discipline et que le meilleur gagne.
    Celui qui va gagner, nous devons nous mobiliser encore comme un seul homme derrière lui, durant 5 ans.
    Nous devons encrer la démocratie au BF une bonne fois pour tout et rejeter avec fracas, les manipulations et toute forme de raccourci.

    • Le 16 juin 2020 à 10:22, par Passakziri En réponse à : Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

      Je ne suis pas d’accord Avec vous. On n’a pas besoin d’être unis pour aller aux élections. Si telle est la condition, alors il faut le parti unique. De reconciliation, c’est absurde. De quelle reconciliation parlez vous ? Qui à quel problème avec qui ? Ca concerne des individus ou des groupes ? Vous conviendrez avec moi que le pardon et la reconciliation ne se décrètent pas comme ce Djanjoba organisé en son temps par B.C au Stade du 4 Août ? Faites vos commémorations, mais pardon laissez le peuple en déhors de ca . Décorez vos récipiendaires , mais ne touchez pas aux élections du peuple. Ya n ya boin ?
      Si vous cherchez vraiment la vérité, demandez d’abord un procès du régime de Blaise Compaoré, car voila un régime qui aura duré 27 ans, qui s’est terminé dans les conditions connues avec la fuite en plein midi de son chef en tête d’une colonne de véhicules , qui n’a jamais été éllucidé : Ces véhicules appartenaient-ils à l’Etat burkinabè ou étaient-ils des biens privés, et si tel était le cas, acquis sous quelles conditions ? que transportaient ces véhicules vraiment ? y-a t-il eu de grands mouvement des comptes de l’Etat aux derniers jours du régime etc etc ? Si vous n’arrivez pas repondre à ces banales questions, alors laissez moi en paix avec vos appels puérils à la reconciliation parce que moi je n’ai pas de problème avec quelqu’un que je ne saurais régler en privé. Touchez pas à mes élections.

      Passakziri

  • Le 16 juin 2020 à 07:33, par ollo En réponse à : Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

    Les sages de Manéga sont certes de bonne foi, mais ils peinent à donner un contenu à ce mot réconciliation. Ne dit-on pas que ce qui se conçoit clairement s’énonce aisément ? Les réactions sur le forum sont une preuve qu’ils ne sont pas encore compris même après une année de sortie. Il est certainement temps de dire clairement qui doit se réconcilier avec qui. Est-ce que leur message est bien compris même par ceux qui ont fauté ? Sinon, après une année d’interpellation, on devrait voir des signes de repentance et une inversion de la tendance de faire le mal, preuve que les gens ont une conscience de quelque chose et veulent une nouvelle société..

  • Le 16 juin 2020 à 09:55, par L’Afro-optimiste En réponse à : Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

    Qui a fait quoi ?Qui doit se réconcilier avec qui ?
    Du moment que les coupables veulent se victimiser,la formule de réconciliation c’est quoi ?Il ne suffit pas de tenir des conférences de presse pour à chaque fois dire le mot "réconciliation",non !il faut situer les responsabilités.
    Le terrorisme que nous vivons actuellement,il a ses origines alors il faut situer les responsabilités.Le coup d’État manqué,il y’a eu des appels à déstabiliser le pays depuis l’extérieur(le pays voisin ou se loge le néo-ivoirien) en concomitance avec des amis terroristes...

    Donc n’utilisez pas le mot réconciliation pour penser une plaie extérieurement,utilisez le pour soigner la plaie jusqu’à l’intérieur...Peace

  • Le 16 juin 2020 à 13:08, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Comité de l’Appel de Manéga : « Voulons-nous organiser des élections ? Alors, allons-y unis et réconciliés »

    Chers Messieurs de lefaso.net, SVP publiez ma lettre en première page parce que c’est très important pour l’avenir de ce pays. On est fatiqgué dans les mains des vieux politiciens inssatiables ! Voici donc ma lettre :

    LETTRE OUVERTE À MONSIEUR PASCAL ZAIDA ET TOUTES LES OSC HONNÊTES DE CE PAYS

    Monsieur Pascal ZAIDA et les autres OSC honnêtes et non trompeuses du peuple, par cette voix, Kôrô Yamyélé que je suis voudrais m’adresser à vous afin que vous fassiez œuvre utile dans le jeu politique burkinabè. Je ne vous connais pas toutes, mais à travers vous je m’adresse à tous les autres activistes de la Société Civile comme le Balai Citoyen, le MPRESCA, le Cadre National de Concertation des Organisations de la Société́ Civile, etc. pour peu que vous ne mangiez pas dans la main du pouvoir et de ses affidés. Je m’excuse d’emprunter cette voix pour vous parler, mais je sais que vous allez me comprendre et merci d’avance pour cette disposition.

    Cher Monsieur Pascal ZAIDA,
    Chers autres leaders d’OSC non affiliés au restaurant du pouvoir APMP ou à la Gamelle de ses affidés,

    Je vous invite à prendre de la distance d’avec les chapelles politiques et à faire œuvre utile pour le peuple burkinabè qui vous regarde, qui vous écoute, mais qui attend toujours et qui ne voit aucun changement. Plusieurs d’entre vous se sont bataillés, se sont mutuellement trahis, pour faire partie de la Transition, mais cette Transition est passée et donc il faut arrêter maintenant d’avoir de la nostalgie et de rêver, mais avancer dans le sens positif. Chers amis, Chers frères et sœurs, un très bon exemple nous est donné dans ce sens par un autre activiste d’un pays voisin que vous connaissez certainement très bien. Il s’agit du frère Monsieur Blé GOUDÉ de Côte-d’Ivoire. A peine libéré par la CPI qu’il s’est lancé dans une autre bataille loin des chapelles politiques et je dirai politiciennes.

    En effet, Monsieur Blé GOUDÉ a lancé en Côte-d’Ivoire la ‘’coalition citoyenne’’ qui va faire inscrire au moins 3 millions d’électeurs pour les présidentielles prochaines élections dans son pays. En tant que leader d’OSC, cet exemple, même venant de Monsieur Blé GOUDÉ, devrait vous inspirer car il ne s’agit pas seulement de critiquer continuellement le pouvoir en place pour qu’il aille perdre aux élections. Ce sont les voix du peuple qui peuvent lui faire perdre éventuellement. Et pour cela il faut que ce peuple vote, et pour voter il faut que les citoyens prennent leurs CNIB et s’enrôlent pour donner leurs voix à qui ils veulent, SE Roch-Marc Christian KABORÉ pour le consolider, ou autrui pour le remplacer et tenter une nouvelle aventure. Et à ce propos Monsieur Blé GOUDÉ a affirmé : “Notre mission sera de nous lancer le défi de sensibiliser le peuple Côte-d’Ivoire à s’inscrire sur la liste électorale qui a déjà commencé cette opération. Nous voulons au niveau de la voix du peuple sensibiliser et à faire inscrire sur la liste électorale au moins 3 millions d’électeurs et nous allons porter leur voix. Nous voulons donner une valeur au vote de chaque Ivoirien. La voix de chaque Ivoirien devra désormais compter”.

    Mes chers frères et sœurs Monsieur Pascal ZAIDA, et autres leaders d’OSC non affiliés au restaurant APMP du pouvoir ou à la Gamelle de ses affidés, voilà qui devrait vous inspirer pour faire œuvre utile. Croyez-mois c’est ici que se trouve le vrai sens de votre lutte. On ne peut pas compter sur l’opposition tellement morcelée et éparpillée qu’elle va se mordre sa propre queue. Vous les OSC conscientes et non gourmandes, vous êtes les seuls espoirs de ce peuple meurtri, pestiféré, affamé et détruit qui ne sait plus à quel Saint se vouer. Vous devez sensibiliser ce peuple à savoir et pouvoir voter utile comme ce valeureux chanteur burkinabè qui nous enseigne que ‘’Tond niina pukamè’’ et qu’un carton de sucre ne peut plus nous tromper. Il faut traduire cela en actes concrets dans les urnes le 22 novembre 2020. A cet effet, je cite pour vous le franco-togolais Monsieur Comi Toulabor qui a affirmé pour le cas togolais, dans une interview reprise par le journal en ligne netafrica.net que : ‘’Le mal de l’opposition, c’est son morcellement extrême par mouvements de scissiparité avec comme corollaire l’absence de regroupements dynamiques. On a à l’heure actuelle plus d’une centaine de partis politiques où parfois le nombre de lettres qui composent leur sigle dépassent de loin le nombre de leurs militants et adhérents. Et le paysage politique est un immense cimetière de ce point de vue. Grosso modo quand on veut régler son problème de chômage, l’usage encourage à créer SON propre parti politique qu’on cherche à rentabiliser de préférence auprès du pouvoir. L’Etat mafieux incite à cette politique du ventre ou politique abdominale dans un pays où une jeunesse est au chômage et abandonnée à elle-même…………….Diviser pour régner, une vieille règle que tout prince dictateur connaît par intuition par cœur. Pour bien tenir sa population dans la soumission et la docilité, ………a intérêt à l’affamer et à conditionner sa pitance. Un sandwich, une canette de coca-cola et un billet de 2000 fcfa suffisent à tenir en laisse une bonne une partie d’une jeunesse affamée. Plus il y a de division et plus il y a de bouches ! Et l’on est prêt à faire du coup de poing avec tous crocs dehors contre le voisin. Cette démocratie à la Faure (et j’ajoute : à la RMCK & Cies du MPP) aura le vent en poupe dans un Togo (et un Burkina Faso) de plus en plus appauvri et affamé. Il faut ajouter une chose très importante : on parle de partis politiques. Mais très peu parmi eux existent véritablement sur le terrain. Au Togo (Au Burkina Faso aussi), on joue la comédie pour reprendre le titre d’une pièce à succès de Nestor Agbota Zinsou’’.

    Mes chers frères et sœurs des OSC conscientes, non mangecrates et non gloutonnes, voici votre nouvelle mission à l’approche du 22 novembre 2020. Hâtez-vous car le temps manque ! Sensibilisez les jeunes à ne pas voter pour une bouchée de pain mais il faut voter utile pour la Nation car si on vote un Président qui sait faire respecter les lois de la République sans apriori ni parti pris, on vaincra du même coup toute la corruption, les détournements, les vols et les favoritismes contre lesquels vous-mêmes vous vous insurgez tout le temps jusqu’à ce que certain(e)s d’entre vous répondent devant les juges et aillent goûter les geôles parfumées de la MACA.

    Merci mes frères et sœurs des OSC conscientes, non mangecrates, non stomacales, non intestinales, et non gloutonnes. Je m’excuse auprès de vous et j’espère que mon message est compris dans son sens strict.

    Par Kôrô Yamyélé

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique