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Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

Publié le vendredi 12 juin 2020 à 23h59min

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Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

Les élections couplées (présidentielle et législatives) de novembre 2020 pointent à l’horizon, et les partis politiques affûtent leurs armes. Mais les Burkinabè ne savent pas en qui faire confiance pour la magistrature suprême. C’est ce que démontre le sondage d’opinion sur la gestion du pouvoir par le « Présimètre ».

Sur 2 506 personnes sondées à travers les treize régions du Burkina Faso, 64,9% ne savent pas qui voter pour le moment, selon le sondage d’opinion sur la gestion du pouvoir « Présimètre », présenté par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD). En revanche, 35,1% ont déjà fait le choix de leur candidat.

Ces personnes ne se sont pas contentées uniquement de se prononcer sur leur choix. Il y a des gens qui ont dressé le portrait-robot du président idéal. Ils veulent un homme « honnête, courageux, respectueux de la règle de droit, qui sait manier efficacement le bâton et la carotte, qui redonne au peuple la nostalgie du patriotisme et qui sait restaurer l’autorité de l’Etat ». Par-dessus tout, ces électeurs préfèrent « un rassembleur ».

Du côté des partis politiques, tout porte à croire qu’un système de gain de confiance est mis en place et qu’il fait déjà ses effets. En juin 2019, le même sondage a révélé que seulement 18,3% ont confiance aux partis politiques. Cette année, ce sont 31,3% qui croient aux partis politiques. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) voit également sa cote grimper en 2020, en passant de 42,3% à 51,4% en une année.

Le gouvernement n’est pas resté en marge. En effet, sa confiance auprès des populations est passée 30,8% en juin 2019 à 38,2% une année plus tard. La justice passe de 38,0% à 47,3% et les élus du peuple (parlement), de 30,6% à 38,9%.

Préalables pour aller à la réconciliation nationale

La question de la réconciliation nationale est sur plusieurs lèvres. Du côté de certains acteurs politiques, c’est carrément un credo. Ceux qui ont pris part à ce sondage se sont prononcés sur cette réconciliation nationale. Et mieux, ils ont posé des préalables à ce rapprochement.

55,4% d’entre eux exigent d’abord le retour des exilés politiques, et 57,5% veulent que les dossiers pendant en justice soient jugés. La question de la stigmatisation ou du repli identitaire dans la lutte contre le terrorisme a fait l’objet d’observation des sondés. C’est pourquoi, 58,7% souhaitent que ces cas cessent avant d’aller à la réconciliation nationale.

La plus grosse part de préalable revient à la création d’un gouvernement d’union nationale. En effet, 61,6% parmi les sondés souhaitent voir les différents acteurs « aux faires » avant de parler de réconciliation nationale.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2020 à 16:35, par Nabiiga En réponse à : Elections présidentielles de 2020 : 64,9% d’électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    Normale que les électeurs ne sachent pas pour qui voter en période pré-électorale mais ils savent le nom du parti politique qui ne figure pas sur la liste de leurs choix : Le CDP. Tout, sauf le CDP, disent-ils.

  • Le 12 juin 2020 à 16:38, par TANGA En réponse à : Elections présidentielles de 2020 : 64,9% d’électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    On peut leur dire seulement de voter MPP pour qu’il finisse avec les terroristes car un nouveau devra recommencer à zéro.

    • Le 13 juin 2020 à 12:30, par Maryse En réponse à : Elections présidentielles de 2020 : 64,9% d’électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

      Non, justement, mon cher Mr TANGA ! Parce que, comme stratégie de lutte contre le terrorisme, VOS exécutions sommaires et extrajudiciaires compliquent plutôt la tâche de nos vaillantes FDS sur le terrain ! Une autre approche, appliquée par d’autres nous sortirait certainement de ce sinistre bourbier. Et puis, en plus, vous vous entetez et n’écoutez personne. En tout cas, comme vous l’entrevoyez vous même, la gestion de la crise sécuritaire va énormément constituer un critère de choix des électeurs en novembre prochain !

    • Le 13 juin 2020 à 20:54, par Yobi En réponse à : Elections présidentielles de 2020 : 64,9% d’électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

      Comment donc pourriez-vous convaincre les familles et proches des victimes d’exécutions sommaires (qui se comptent par dizaines voire par centaines de milliers) de voter pour le MPP. On sent du cyclisme dans votre post, cher Monsieur. Bien au contraire, la gestion calamiteuse de ce dossier risque de porter un énorme préjudice à votre parti, en novembre prochain. Merci.

  • Le 12 juin 2020 à 17:13, par Ahmed En réponse à : Elections présidentielles de 2020 : 64,9% d’électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    Ce qui est sûr rien n’est sûr avec les partis politiques du moment. Vouloir et prendre le pouvoir pourquoi faire ? Aucun patriotisme a la Sankara Thomas. Pour faire partir Blaise ils ont fait un front commun. Après les élections impossible de s’unir pour bouter les terroristes hors du Burkina. Le CFOP est content de sortir pour peindre la situation en noir. Tous les mardis c’est sortir fustiger le pouvoir en place comme s’ils pouvaient faire mieux ou changer le Burkina dans une autre planète. Chasser Blaise est une cause juste pour s’unir mais s’unir pour lutter contre les terroristes n’en vaut pas la peine. Voir des familles entières fuirent leur village est une bonne chose pour les politiciens qui veulent le pouvoir rien que le pouvoir même si le Faso va disparaitre de la carte

  • Le 12 juin 2020 à 17:21, par Lom-Lom En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    Ça, c’est encore du Burkinabè tout craché : soit c’est le sondage qui ment soit c’est le Burkinabè qui se ment à lui-même. On verra en Novembre quel sera le comportement réel du Burkinabè ! Que les partis politiques ne se laissent pas tromper avec des chiffres comme celui-ci ! Mettez-vous au travail sinon vos concurrents vont surprendre avec des scores très élevés ! Sondeurs, continuez à sonder !!

  • Le 12 juin 2020 à 17:54, par pitié pour le peuple En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    A ce stade, on ne sait même pas qui est candidat ou pas ! sans oublier les partis et particules qui vont se ranger derrière un candidat d’un autre parti en terme d’alliance. Bref, un présimètre sans grand intérêt. La population sait très bien ce qu’elle ne veut pas. Par contre, les politiciens sur le devant de la scène sont des personnes usées jusqu’à l’os et trop vieux ! le renouvellement par la jeunesse est indispensable. Mais, on ne voit rien parmi les jeunes. Ces derniers préfèrent se vautrer dans les maquis devant les bières, draguer les femmes, refaire le monde et critiquer sur les réseaux sociaux mais surtout pas travailler... A ce rythme, ces jeunes qui ont balayés Blaise en 48 heures chrono en 2014 feront pires que leurs aînés. L’éducation ne fait aucun travail en matière de civisme (droits et devoirs du citoyen, etc.). Les jeunes roulent comme des fous en motos, ne respectent pas le code de la route, et sont impolis..

  • Le 12 juin 2020 à 22:41, par Sacksida En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    De plus, durant 27 ans du pouvoir issu depuis le 15 octobre 1987 a detruit nos rapports positifs economiques, sociaux culturels ; la bonne moralite et le civisme patriotique ont tous foutu le camp. D’ou le pourissement actuel de notre societe et l’inconscience d’une jeunesse de notre pays en total deficit de valeurs. Durant tout ce temps, c’est le capitalisme international et ses relais locaux qui ont formate nos concitoyens surtout la jeunesse et leur a fait croire que tous les moyens tels que les corruptions les vols, les mensonges, les fraudes diverses sont des voies indiquees pour se faire de l’argent et la reussite. D’ou la mauvaise gestion ou gouvernance constatee et ses corrolaires comme le terrorisme, la drogue et tous les trafics prohibes. Que faire dans une telle situation ? Et quel est le parti politique qui dans son programme pose de facon claire tous ces problematiques et preconise des solutions pour une transformstion qualitative de notre societe ? Quel est le parti politique qui s’engage a defendre sans transiger l’interet general de nos masses et au dessus des interets egoistes et personnels ? Autant de questionnement sans reponse ; car c’est cela qui explique l’indecision et le manque de confiance des burkinabe sur des candidatures connues et eventuelles. La majorite des gens sont decus de nos hommes politiques qui ne sont pas a la hauteurs des defis nationaux et des aspirations populaires, surtout apres cette insurrection de 2014, pour laquelle des centaines de personnes se sont sacrifiees d’une maniere ou d’une autre. Que Dieu aide notre peuple integre.

  • Le 13 juin 2020 à 02:28, par Séraphin Pierre En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    S’il ne savent pas qui voter, je leur fait une proposition.

    Qu’on laisse le copier coller. Au lieu de copier le blanc pour qu’il y ait des partis politiques dans une démocratie ventrale et intestinale, qu’on retourne à nos valeurs ancestrales en :
    1- confiant le pouvoir politique aux Chefs coutumiers. Pour se présenter à l’élection, il faut être un Chef coutumier (Mogho Naba, Ouahigouya Naba, Tenkodogo Naba, Dima de Bousma, le Chef Coutumier de Bobo, ...) ;
    2- Après les élections, le Chef coutumier qui sera élu sera donc le Président. Il nommera un Premier Ministre technocrate qui formera son gouvernement. Les autres Chefs coutumiers qui n’ont pas été élus seront Vice-Président en fonction des résultats obtenus par chacun (1er Vice-Président, 2ème Vice-Président, ...) ;
    3- Les coutumiers se réuniront et choisiront leur Tinkougri le plus puissant ;
    4- Après leur nomination, tous les Membres du Gouvernement, les Directeurs Généraux et les Maires passeront un à un jurer devant le Tinkougri (Constitution) de servir le pays avec loyauté. Que s’ils sont auteurs de corruption ou s’ils ont connaissance d’un auteur de corruption et se taisent ou laissent faire, que les ancêtres (ou le Tinkougri) ne les laissent pas.

    Le Premier Président élu mettra en place une équipe pluridisciplinaire qui réfléchira à la marche du pays vers le développement. Cette équipe va proposer des politiques, stratégie, etc, sous forme d’un programme à long terme, qui sera validé par le peuple et qui sera suivi par lui quelque soit le prix à payer pour l’essor du pays. Cette équipe sera également une équipe de veille et de suivi de la mise en oeuvre du programme global. Ce programme sera révisé chaque 10 ans afin de corriger les insuffisances ou pour l’améliorer compte tenu de l’expérience vécue. Le programme de chaque prétendant à la présidence s’inscrira dans le programme global en exécution. La qualité d’un programme quinquennal d’un Prétendant à la présidence se jugera par les électeurs à travers sa cohérence avec le programme global.

    Si nous réussissons à mettre en place ce système de gouvernance, il n’y aura plus de vols et de détournements et seuls les fils et filles qui aiment le pays et qui veulent travailler pour son développement viendront aux affaires. Les autres iront faire autres chose.

    Adhérez à ma proposition et vous verrez que dans moins de trente ans, le Burkina fera partie des 10 Pays les plus développés en Afrique.

    Mais, je sais que ceux qui ne pensent qu’à leur poche et à leur ventre me contrediront dès la publication de mon message puisqu’ils ne trouveront jamais leur compte dans un tel système.
    Or, si ce n’est comme ça, il faudrait alors un second Thomas SANKARA qui aura en lui un peu de Poutine et un peu du Président chinois et qui mettra aux pas les éternels contestataires et les voleurs de la République.

    Quel avenir pour un pays plein de voleurs de parcelles, d’espaces publics et de pilleurs de la République. MERDE

  • Le 13 juin 2020 à 07:17, par Adakalan En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    Tout ce que je sais c’est qu’il faut desullionner toutes cette vielle classe qui a montré sa limite.

  • Le 13 juin 2020 à 12:27, par bily bily En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    Actuellement vraiment si on pouvait voter SANKARA à titre posthume on allait le faire.
    A vrais dire y a rien à l’horizon 22/11/2020.
    Regret pour le départ de ARBA DIALLO (paix à son âme).
    Que dieu bénisse mon pauvre pays le BF. Amen

  • Le 15 juin 2020 à 13:23, par Andy En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina Faso : 64,9% des électeurs ne savent pas qui voter en novembre (Présimètre)

    De toute façon, on connait ceux qui ont deja fait leurs preuves-lamentables

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