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Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

Publié le lundi 8 juin 2020 à 23h00min

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Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

Elle est de retour. La coalition de plus de 50 syndicats qui avait battu le pavé le 7 mars 2020, puis avait décrété une grève générale du 16 au 20 mars 2020. Plusieurs mois après, les revendications n’ont pas bougé d’un pouce. Pis, la situation a empiré, l’autorité fait la sourde oreille, foi des membres. Au cours d’une conférence de presse ce 8 juin 2020, la coalition a annoncé que sa réaction ne saurait tarder.

Le 7 mars 2020, des syndicats avaient bruyamment donné de la voix par une marche meeting, suivi d’une une grève générale du 16 au 20 mars. Ils devraient encore battre le pavé le 17 mars, mais ont dû y renoncer à cause de la pandémie du coronavirus.

Leurs revendications touchent pratiquement tous les domaines. Elles vont contre la baisse du pouvoir d’achat, avec comme sous-point la question de l’IUTS, en passant par les atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, l’arrêt du pillage des ressources nationales, la garantie du droit à la sécurité des populations, le respect et la mise en œuvre des différents engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des syndicats des travailleurs. Ce concentré de revendications, est une base d’action « contre les dérives catastrophiques du pouvoir MPP et associés de plus en plus impopulaires et isolés », se convainquent les membres.

Le porte-parole de la coalition, Bassolma Bazié qui a lu la déclaration liminaire, a fait l’autopsie d’une société malade en tous points. L’insécurité rampante avec son lot d’attaques terroristes dans lesquelles périssent des civils, des agents des forces de défense et de sécurité, des exécutions sommaires et extrajudiciaires. Le système éducatif déjà moribond et qui prendra encore un coup avec les dernières décisions du gouvernement en ce qui concerne la fermeture des classes, et la reprise décidée uniquement pour les classes d’examen.

Une mesure non murit qui selon les conférenciers, « aura pour effet, d’impacter négativement les résultats des élèves puisqu’il est reconnu que les programmes ne seront pas achevés (…) de compromettre la suite des études de nombreux élèves qui vont passer en classe supérieur sans acquérir le niveau requis (…) d’alourdir la charge des parents qui, pour certains seront dans l’obligation de recourir » à d’autres moyens pour relever le niveau de leurs enfants.

Foi de Souleymane Badiel, secrétaire général de la fédération nationale des syndicats des travailleurs de l’éducation et de la recherche (F-SYNTER), l’année pouvait bel et bien être sauvée. A condition de prendre en compte les avis de tous les acteurs et de travailler à apaiser le climat social.

Le secteur de la santé demeure un grand corps malade, ont regretté les conférenciers. Selon eux, la pandémie du Covid-19 a révélé l’état lamentable du système de santé avec des infrastructures et des plateaux techniques très peu performants. « Elle a aussi montré la pertinence des luttes et des multiples interpellations des travailleurs de la santé. Non content de ne pas mettre en œuvre les engagements qu’il a pris avec le SYNTSHA dans le cadre du protocole signé depuis 2017, le gouvernement, à la faveur de la pandémie, a suspendu le processus de remboursement des salaires coupés en fin 2019 convenu avec les syndicats », a poursuivi le porte-parole de la coalition.

L’actualité au ministère de l’économie et des finances avec la révocation des agents n’est pas passée sous silence. Les syndicats dénoncent une décision arbitraire, une « extrême sévérité de la sanction qui ne prend pas en compte les circonstances de l’incident, comme le prévoit la loi et qui pêchent dans la procédure ». Une sanction également disproportionnée, en ce qu’elle a même visé ceux qui se sont investis pour arrêter la querelle.

« Ça ne saurait tarder, nous allons régir »

Malgré les marches meetings, les grèves générales et autres interpellations, les syndicats font l’amer constat du silence des autorités. « Silence du chef de l’Etat sur les manifestations de la coalition lors de ses deux adresses à la nation (…) depuis que notre coalition est née, malgré les actions qu’elle a menées (grève, marches-meetings sur l’ensemble du territoire) et les correspondances qu’elle a adressées aux autorités, elle n’a jamais été invitée à une quelconque rencontre, ni même reçu une quelconque réponse » », ont-ils constaté, qualifiant ce mutisme de stigmatisation et de mépris du mouvement syndical.

Le porte-parole de la coalition a donc annoncé que la conférence de presse de ce 8 juin 2020 sonnait comme le redémarrage des activités du mouvement syndical, même si elles n’étaient pas réellement aux arrêts. La situation l’exige. « Nous avons annulé la marche du 17 mars, le Covid-19 a été montré à l’opinion comme un mal qui imposait un certain nombre de décisions. De façon disciplinée, nous nous sommes soumis à cela. Mais si en face certains considèrent que de cette discipline, ils doivent en profiter (…) et prennent le coronavirus comme une forêt où eux ils entrent, saccagent les libertés et repartent s’y cacher, à un moment donné, il faut aussi donner du ton. Nous sommes en train de prendre des décisions. Ça ne saurait tarder, nous allons régir », a martelé Bassolma Bazié.

En attendant, la coalition a appelé ses militants aux quatre coins du pays à « renforcer la mobilisation et à rester à l’écoute pour des mots d’ordre dont la nature et les modalités de mise en œuvre » seront précisées ultérieurement.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 juin 2020 à 23:45, par David En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

    Mr. Bassolma Bazié, vous avez le droit de grever conformément à la loi.
    Par contre si vous donnez l’ordre à des travailleurs de procéder à des "frappes chirurgicales", la réponse sera aussi sans appel et ce sera des " "frappes chirurgicales" sur vos salaires. La suite des évènements, c’est vous qui serez responsable. Il faut que ces règles du jeu soient claires dans vos esprits. Donc ne sortez pas après, pour pleurnicher et parler de répression comme si vous étiez des personnes innocentes.
    Vous voulez aller en grève, allez-y de façon légale, c’est votre droit. Le précompte des jours de grève est très simple, puisque c’est connu. Mais dès lors que vous intégrez cette notion de " frappes chirurgicales" dans vos actions syndicales, acceptez que l’État pour rééquilibrer les sanctions de façon proportionnelle par rapport à vos dérives syndicales, procède aussi â des " frappes chirurgicales sur vos portefeuilles . Comme l’a dit une personne dans ce forum, ce qui sont au pouvoir ne sont pas vos enfants.
    Mr. Bassolma Bazié, rester dans les bureaux et dire aux usagers de l’administration qu’il n’ y a pas de connexion, pourtant ce n’est pas le cas, ou organiser en permanence le terrorisme syndical, consistant à mal faire volontairement son travail, ou refuser de faire correctement son travail pour lequel on est payer, ne peuvent plus être accepter par les Burkinabè. Tous les travailleurs qui s’illustrent par de telles pratiques seront sanctionnées à la hauteur de leur forfaiture.
    Le BF ne peut pas se payer le luxe de verser des salaires a des agents publics qui refusent de faire correctement leur travail.
    La cour des comptes et l’ASCE/LC doivent veiller au grain.
    Ne pas payer des agents qui choisissent volontairement de ne pas faire correctement leur travail, fait partie de la gestion vertueuse que nous pronons tous.
    Créer une année blanche artificielle ayant lamentablement échouée, on engage encore une nouvelle batterie d’agitations. Heureusement dans notre BF, nous nous connaissons très bien, depuis que nous sommes de petits lycéens. si bien que nous pouvons prévoir les actions des uns et des autres, qu’elles soient modérées ou extrémistes.
    Oui au droit de grève conformément à la loi !!!
    Non à l’hooliganisme syndical !!!
    Non au terrorisme syndical !!!

    • Le 9 juin 2020 à 01:12, par Ahmed En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

      David merci pour cette analyse pertinente. On vit tous au BURKINA. DIEU est partout mais il dort au BURKINA. Que les Syndicats sortent tous avec chacun 100 boites d’allumettes pour y mettre le feu au lieu de frappes chirurgicales. Avec Dieu ceux qui vont en mourir mouront mais c’est sûr qui vont en survivre survivront. Allons seulement

    • Le 9 juin 2020 à 13:18, par B. FARMA En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

      Mon cher David, ne t’inquiètes pas nous assumons nos responsabilités quand nous partions en grève, nous savons ce qui nous attend. J’ai des retenus sur mon salaire et je t’aasure que je suis tellement content on dirait que vous m’aviez fait plus à ce que je recevais. oui, parce que vous allez prendre cet argent pour bâtir la nation si vous êtes honnêtes, à défaut toi David tu seras toujours aigris comme comme un coq en plein milieu de la mer.

  • Le 9 juin 2020 à 01:15, par Lesage En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

    A bien observer les responsables syndicaux, cela ressemble à une entreprise familiale avec plusieurs succursale. Ça vient d’où, ?

  • Le 9 juin 2020 à 05:18, par Indjaba En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

    Pour Basolma rien ne fonctionne avec le MPP sauf le syndicalisme bien sûr. Tout le monde sait qu’à l’approche des elections, les soient disant syndicats de Basolma, les lanceurs d’alerte, les journalistes d’investiguation, les terroristes etc intensifieront leurs actions, mettront la pression pour esperer rendre le MPP impopulaire et le faire perdre les elections. En realité tout ce beau monde ci dessus cité n’a pas encore digeré l’élection de RMCK et de son MPP en 2015.

  • Le 9 juin 2020 à 05:32, par Tagrou En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

    Nos syndicats sont descendus très bas. Et c’est vraiment dommage.
    Et leur leur réaction suite à la révocation des trois fonctionnaires pour fait d’agressions physique et verbale sur leur collègue au travail vient une nouvelle fois en donner la preuve.
    Ainsi donc, eux, ils ont le droit d’aller en grève. Mais l’Etat n’a pas le droit de couper leurs salaires.
    Ils ont le droit d’agresser verbalement et physiquement leur collègue qui refuse de suivre le mouvement. Mais l’Etat n’a pas le droit de révoquer les fautifs.
    Et quand j’entends un des leaders affirmer tout de go, qu’une gifle ne peut pas conduire à de telles sanctions qu’il juge disproportionnées, je me demande alors à quel type de syndicalisme nous faisons désormais face.
    Le problème, c’est qu’ils ne savent pas où n’ont pas appris à prendre du recul devant certaines situations.
    Sinon, ils auraient sû que contrairement à ce qu’ils pensent, le peuple n’est pas dupe. Il y a des limites à ne pas franchir.
    Mais puisque malgré ces bétises ils veulent toujours la guerre, alors, allons-y. Ce sera à la guerre comme à la guerre.

  • Le 9 juin 2020 à 07:36, par ZORRO En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

    La grève est un droit. Vous voulez faire la grève ? Déposez votre préavis en bonne et due forme et faites. Acceptez aussi d’en assumer les conséquences.

    Si vous faites une grève déguisée, attendez-vous à en supporter les conséquences. Ne venez pas dire qu’on a coupé vos salaires.

    Cette histoire d’IUTS là, faites gaffe. Les Burkinabè ne vous suivront pas. Les salariés du privés paient cet impôt depuis sa création. Pourquoi seriez-vous dispensés de son paiement. Soit vous payez ou on supprime pour tous les travailleurs.

  • Le 9 juin 2020 à 08:16, par Le Patriote "Le vrai" En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, Ça ne saurait tarder »

    Mes chers syndicats bakouninistes, vous voyez que vous êtes dans la surenchère. Vous parlez de choses que vous ne maitrisez pas. La pandémie du Covid-19 a été maitrisée avec des félicitations du niveau international. Apparemment ça vous fait mal de constater que le Burkina Faso a vaincu la pandémie. Autrement, concernant vos grèves comme quelqu’un l’a déjà dit, allons seulement, vos salaires seront charcutés en autant de jours que vous êtes allés en grève. Mes chers syndicalistes, avec un peu de patriotismes, vous allez vous rendre compte que le moment de lancer des défis au pouvoir en place en ce moment-ci ne sied pas. Il y a beaucoup plus d’urgence que vos revendications : bien que la pandémie ait été vaincue, des défis restent à relever sans oublier la nébuleuse djihadiste. Donc ayons raison gardée pour sauver la patrie.

  • Le 9 juin 2020 à 09:11, par Le réaliste En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Sincèrement, la délinquance a atteint son paroxysme dans le milieu syndical. Quelle éducation ce phénomène avec ses partisans donnent à nos enfants ? Ces enfants qui constituent l’avenir de notre nation n’ont aucun exemple comme référence dans ce milieu pour s’inspirer. Dommage. Comment des fonctionnaires sensés connaitre les textes régissant les grèves osent injurier et même frapper leurs collègues qui, étant peut-être d’avis avec la grève, ont choisi de travailler pour contribuer à sauver l’administration déjà à l’agonie ? Ces agents conscients n’ont-ils pas de droits ? Cet acte à mon avis, constitue une pure délinquance et la sanction la plus grave prévue par les textes règlementaires doit être appliquer.
    Il faut que nous arrêtons de supporter les collègues lorsqu’ils sont dans des dérives graves comme celle là, que nous devons d’ailleurs dénoncer et combattre. Les syndicalistes conscients et sérieux doivent se démarquer de ce genre de lutte. On cri que le gouvernement ne veille pas au respect des lois et nous refusons délibérément de les respecter.
    Comme l’a dit un internaute, chacun sera récompensé et jugé par le Dieu tout puissant conformément à ses actes et comportement.
    Je pense que tout le monde gagnerait à se que ce pays soit préservé, en évitant de se laisser utiliser par les politiciens véreux en perte de potentiel, ou en profitant du désordre indescriptible installé dans le pays depuis longtemps pour poursuivre des intérêts inavoués.
    Regarder comment tout ceux qui s’excite dans ces mouvements syndicats passent le temps à se pavaner durant des mois sans travailler tout en touchant leur salaire sans moral. Honte à vous.

    • Le 9 juin 2020 à 19:06, par Amadoum En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Le realiste tu as tout dit et je te felicite.Je crois que Bossolma fait une erreur monumentale en voulant mettre le Burkina sous sa coupe reglée.Trop de communication tue la communication.Mieux l impression qu il donne c est voir le Burkina sombré.Que c est repugnant tout ce qui est extremisme.Je prie Dieu pour que l inserrection de cette grande gueule marche pour qu on aie la paix.Un autre Nkuruziza en devenir.Je connais le PCRV et ses methodes pour avoir eu un frere et ami (paix a son ame)cadre de ce machin.Ils sont simplement carré pour ne pas dire trop carré .Mais a une election ils ne peuvent meme pas avoir une poule.

  • Le 9 juin 2020 à 09:13, par kwiliga En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    La question que je me pose ici est celle de la lucidité de ces personnes et de leur capacité de projection à moyen et long terme.
    Qu’en est-il de l’urgence de notre situation sécuritaire ? Elle est ici évoquée par les syndicats, mais les menaces de grèves et autres manifestations, sont-elles bienvenues en cette période de crise dramatique que vit le pays.
    N’est-il pas plus raisonnable de remettre à plus tard vos revendications corporatistes pour tenter d’apaiser la situation et de revenir à une plus grande unité nationale ?
    Comment envisagez-vous l’avenir, compte tenu de notre démographie galopante, de la faiblesse de notre force de production,notamment en terme de produits finis, que ce soit dans le public, comme dans le privé, de l’apparente incapacité qui en découle d’offrir à notre jeunesse, d’autre avenir professionnel que celui de devenir à leur tour fonctionnaires ?
    Apparemment, vous semblez bien loin de toutes ces questions.

  • Le 9 juin 2020 à 10:15, par TENGA En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Messieurs les syndicats, je invite à la mesure , au juste milieu. Les bras de fer, les positions extrémistes n’arrangent personne, à commencer par vous meme !
    Voyez, des gens viennent forcer une stagiaire, qui n’a meme pas le droit de grève à cesser le travail, pire en portant la main sur elle. que voulez-vous ? qu’elle accepte aller en grève et qu’on la licencie ?
    On prend des sanctions et vous dites que ce n’est pas normale ; j’ai envie de vous demander comment vous jugez ? A ce rythme, on pourrait transformer les bureaux en rings tous les jours ! Non ce n’est pas responsable ! Eduquez vos collègues à etre responsables ; ayez le courage de leur dire publiquement et en face que ce genre de comportement ternit le syndicalisme et le fragilise ! au lieu de les supporter.
    C’est dépitant !!!
    Aussi, les formes déguisées de grèves, de mouvement d’humeur que vous encouragez ça et là n’est pas à votre honneur. Vos devanciers n’ont jamais fait ça. L’indiscipline, l’insubordination, la paresse que vous pousser vos collègues à pratiquez pour revendiquer les desservent énormement ! ce sont de très mauvaises manières de lutter.
    Et s’ils écopent des sanctions dans ça, les gens honnetes ne peuvent pas les supporter.
    Si vous avez des agendas cachés aussi, dites-le on va savoir.
    Vous pouvez revendiquer la chute du régime sans problème, mais ne le melez pas aux luttes légitimes des travailleurs car ça n’arrangent pas du tout !

  • Le 9 juin 2020 à 10:26, par SUR En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Les chiens de garde dressés par le mpp préts à aboyer à chaque éternuement du mouvement syndical,continuez seulement

    • Le 9 juin 2020 à 12:03, par Indjaba En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Ton syndicat et toi etes alors dressés par l’opposition et etes prêts à faire aboyer les dressés du MPP. N’importe quoi. Parce que depuis ton village tu es devenu fonctionnaire et syndiqué ,tu te crois plus important, plus legitime, plus vertueux que les autres. Mon oeil. Vous etes dans les services, vous militez et vous participez à des reunions de partis d’opposition mais dès qu’un de vos collegue se declare. etre du parti majoritaire, il est vite taxê de vendu, de gateau, de traite etc. Quelle dictature !

    • Le 9 juin 2020 à 13:03, par Ahmed En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Sur c’est mieux de dresser son chien que lècher son chien comme vous le faite. Si vous refusez de suivre la route mais traverser la brousse vous croiserez toute sorte de dangers et votre chien ne pourra rien parce que vous passer votre temps à le lècher au lieu de le dresser. Les chiens que le MPP a dressé vont vous empêcher de bruler le pays. C’est Dieu qui inspire

    • Le 9 juin 2020 à 13:06, par Alfred En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Une telle façon d’intervenir est la représentation palpable d’une irresponsabilité choisie.
      La lutte syndicale est pour et avant tout la défense d’une cause sociale. Dès lors que l’Action syndicale devient lapidaire, elle permet sa raison d’être. Dès lors que l’action syndicale s’assimile à un parti d’opposition, elle quitte son terrain de jeu. Dès lors que l’action syndicale est contre-productive du fait d’une désobéissance flagrante, l’administration en subit, les membres individuels du syndicat en subit, mais le p’tit commerçant qui vit au jour le jour en subit.
      Quant on a un revenu, il faut se poser la question sur la provenance la source. Il faut éviter de couper la branche sur laquelle vous êtes, si non votre chute libre sera douloureuse.
      Le syndicat a horreur de perte, mais elle devrait savoir qu’elle n’est pas la première et ne sera pas la dernière à faire face à un refus. Évitons de brûler nos propres ails.

    • Le 9 juin 2020 à 13:30, par Papa En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Je n’ai jamais été d’accord avec ceux qui , au lieu de s’opposer aux opinions des autres par des arguments profèrent des insultes. Halte a la pensée unique, chacun est livre de donner ses opinions sur les problèmes de la nation car, le Burkina appartient a tous les Burkinabé. Ta réaction ,en traitant les autres de chiens prouve que tu n’as rien reçu de tes géniteurs la moindre éducation. Si tu n’es pas d’accord avec les opinions des autres , essaie de les convaincre par des arguments au lieu de les insulter . N’oublie pas que parmis les internautes ,il y en a de plus âgés que toi et tu leurs dois un minimum de respect même si vos opinions sont devergeantes . Sans rancune .

    • Le 9 juin 2020 à 13:35, par Papa En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Je n’ai jamais été d’accord avec ceux qui , au lieu de s’opposer aux opinions des autres par des arguments profèrent des insultes. Halte a la pensée unique, chacun est livre de donner ses opinions sur les problèmes de la nation car, le Burkina appartient a tous les Burkinabé. Ta réaction ,en traitant les autres de chiens prouve que tu n’as rien reçu de tes géniteurs la moindre éducation. Si tu n’es pas d’accord avec les opinions des autres , essaie de les convaincre par des arguments au lieu de les insulter . N’oublie pas que parmis les internautes ,il y en a de plus âgés que toi et tu leurs dois un minimum de respect même si vos opinions sont devergeantes . Sans rancune .

    • Le 9 juin 2020 à 16:13, par TENGA En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Mon ami SUR, vous vous trompez ; tous ne sont pas du MPP. Détrompez-vous vite, car cette façon de penser va vous emmener loin, très loin de la réussite. Cela prouve que vous n’etes plus syndicaliste mais politicien !
      Donc tous ceux qui vous critiquent sont du MPP ? mais c’est archi faux !!!
      Faites un peu votre auto critique et vous verrez qu’on n’est pas forcé ’avoir le meme point de vue que vous.

    • Le 9 juin 2020 à 19:18, par Amadoum En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Pauvre SUR et toi tu es dressé par qui ? La pauvreté intellectuelle c est cela.Quand les interventions des internautes ne sont pas en ma faveur on joue a l idiot.Oui nous sommes payés par le mpp et toi qui tu paies.Sache que sur ce forum des noms connus n hesitent pas a savonner ton ennemi juré mpp quand il le faut.

  • Le 9 juin 2020 à 11:52, par Lom-Lom En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Basolma et sa troupe peuvent décréter et partir pour une grève éternelle si c’est leur droit ! Les autres Burkinabè non salariés qui est, à ce que je crois, une partie de ce peuple Burkinabè, saura également répondre si leurs droits à eux ne sont pas respecter par les travailleurs du Public.Come le disent si bien certains intervenants, on se connaît dans ce pays et on sait de quelle case est sorti la majorité de ces gueulards opportunistes ( des mêmes cases de nos parents paysans pour la plupart) !! On a donc intérêt à ne pas engager une partie qu’on n’est pas sûr de gagner ! L’avenir nous dira !!!

  • Le 9 juin 2020 à 13:25, par Très Intrigué En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Bonjour chers syndicalistes. Franchement vous critiquez le pouvoir en place mais vous ne faite pas mieux. Chaque jour qui passe vous perdez des soutiens mais cela ne vous offusque même pas. Vos syndiqués manquent cruellement de formation syndicale mais vous ne faites rien pour y remédier. La dame qui a été agressé physiquement et moralement est une stagiaire nous a-t-on dit. Combien sont-ils vos membres qui savent que les stagiaires n’ont pas droit de grève ????? Vos membres ont donc agressés une personne qui n’a pas le droit de faire la grève et cela ne vous émeut point ??? Je comprends mieux l’attitude de ces élèves perturbateurs du lycée Philippe Zinda. Ils ne faisaient que suivre l’exemple d’adulte qui n’ont que des droits mais aucun devoir. Vous ne trouvez pas que ça devient vraiment pathétique. Comme quelqu’un l’a dit, on a l’impression que vous faites une sorte de campagne de salissure afin de préparer le terrain a la campagne a venir d’un parti politique.

  • Le 9 juin 2020 à 13:36, par Bonjour En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Y en a marre de cette minorité qui se prend pour le nombril du pays.
    Et en plus ce sont eux qui ne font rien dans les bureaux.
    Avec la crise actuelle tous les bons syndicats patriotes des autres pays se serrent les coudes.....
    Mais les syndicalistes professionnels continuent à aboyer chez nous.
    Ces gens se moquent royalement du sens de l’Etat

    • Le 9 juin 2020 à 19:31, par Zapa Franck En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

      Chers Syndicalistes vous êtes entrain de pedre la bataille de l opinion pcq vous en faisez trop.Vous qui donnez l air d aimer ce pays on se rend compte chaque jour que vous preferez vos " poches" et votre orgueil.Allons y doucement sinon vous risquez de marquer l histoire de façon negative.Vos enfants vous regardent jouer aux justicier.Pendant qu on y est cree votre parti car 2020 est vite arrivé.

  • Le 9 juin 2020 à 14:40, par TANGA En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Les Africains en général et les Maliens et Burkinabé en particuliers doivent jouer balle à terre.
    Tout ce qui a mis à mal le pouvoir dans ces pays, c’est le terrorisme. Combien coûte une guerre ? Qu’est ce que le FMI et autres peuvent apporter dans un pays si ce n’est le désordre ? La preuve est que des pays comme le Ghana n’en veulent plus.
    La vérité est que quand un président veut travailler sérieusement pour son pays, il y a l’impérialisme appuyé par l’opposition aveugle et ou brouette plus l’insécurité créé par X qui vient l’empêcher. Lisez la charte de l’impérialisme et vous comprendrez.
    Loin de dédouaner les gouvernants, je veux dire que nous pouvons agir autrement. Combien de fois des pays ont changé de ministres que les populations accusaient ?
    Si nous tenons au désordre, POSONS NOUS LA QUESTION SUIVANTE : Et si l’armée venait à avoir des prétention au pouvoir qu’adviendra t il ? C’est nous civils qui avons commencé...

  • Le 9 juin 2020 à 15:33, par Burkina Pleure 😭😭😭 En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Vraiment ! Les syndicalistes sont les élèves délinquances de hauts niveaux qui sont devenus des fonctionnaires ! On les voit souvent dans les grèves des lycéens ! Par amours de Dieu et de la nation qui est en genou déjà, mettez de l’eau dans vos vins ! Ça c’est du terrorisme sous une forme ! S’il vous plaît, le burkina pleure et c’est la faute à tous ! Que chacun y mette du sien !

  • Le 9 juin 2020 à 15:46, par tcherien En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Il faudra que les responsables syndicaux aient le courage de dire a leurs militants qu’ils ont le droit de grever mais aussi que l’état a le droit d’opérer des retenues sur leurs salaires pour fait de grève c’est ça la loi parce que beaucoup pense qu’ils peuvent grever et qu’on doit pas toucher a leur salaire maintenant si tout le monde est informé, celui qui décide d aller en grève en même temps qu’il s’attende a des retenues sur son salaire pour fait de grève point / . De toute façon ceux dont on a coupé ou suspendu les salaires là vous pensez que les autres vont cotiser pendant combien de temps pour vous.Cassez tout ,brulez tout,ON EST TOUS DEDANS NON ? et dire que c’est des éducateurs qui sont devant tout cela. Attend je vais aller laver ma bouche au gèle hydro-alcoolique et pardon au savon

  • Le 9 juin 2020 à 15:47, par Bonus En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Il y a 30 ans en arriere, c’etait le syndicalisme des idees mais a present c’est le syndicalisme du ventre. Ventre qui s’apparente a une barique avec un grand trou que l’on peine a y remplir. Le syndicalisme, c’est le sport des francophones. Je ne dis pas que les pays anglophones ne manifestent pas,mais en terme de frequence l’afrique francophone bat la cadence. Un jour, vous allez vous reveiller trouver que les anglophones frolent le niveau de developpement des pays comme le singapour, la coree du sud et j’en passe, et ce reveille sera douloureux.
    Vous passez votre temps a revendiquer alors que vous ne faites rien dans les services. Allez ci un jour constater dans les services comment le travail se fait.

  • Le 9 juin 2020 à 15:48, par Bonus En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Il y a 30 ans en arriere, c’etait le syndicalisme des idees mais a present c’est le syndicalisme du ventre. Ventre qui s’apparente a une barique avec un grand trou que l’on peine a y remplir. Le syndicalisme, c’est le sport des francophones. Je ne dis pas que les pays anglophones ne manifestent pas,mais en terme de frequence l’afrique francophone bat la cadence. Un jour, vous allez vous reveiller trouver que les anglophones frolent le niveau de developpement des pays comme le singapour, la coree du sud et j’en passe, et ce reveille sera douloureux.
    Vous passez votre temps a revendiquer alors que vous ne faites rien dans les services. Allez ci un jour constater dans les services comment le travail se fait.

  • Le 9 juin 2020 à 21:52, par Toussida En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Avant d’intervenir dans un débat il faut au moins chercher a comprendre le fond ; les syndicats sont dans leur rôle et l’histoire dira qui a raison ; connaissez-vous un seul travailleur honnête qui soutient l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités ? depuis longtemps le privé lutte pour sa suppression et je vois des gens qui aiment répéter que le privé paie ; le privé n’a jamais été d’accord avec l’application de l’IUTS sur les primes et indemnités ; je vois mêmes des vieux fonctionnaires retraites (politiciens) qui n’ont jamais payé cet IUTS dans leur carrière et qui chantent aujourd’hui qu’il faut ; s’ils sont honnêtes et patriotes ils peuvent aller au service des impôts on leur communiquer ce qu’ils devaient et ils vont s’acquitter parce qu’en réalité la loi n’est pas nouvelle ; c’est son application qui n’etait pas effective sur les fonctionnaires.

  • Le 9 juin 2020 à 22:51, par Le Lynx En réponse à : Situation nationale : Une coalition de syndicats prévient : « Nous allons réagir, ça ne saurait tarder »

    Les chiens aboient, la caravane syndicale passe et passera, jusqu’à demain !!! Yaa foe ! A gouvernement incapable, syndicats combatifs !!!!

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