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Laurent Kibora, expert en sécurité : Le repli identitaire « ne peut que favoriser les recrutements de combattants pour les groupes armés radicaux »

Publié le dimanche 7 juin 2020 à 22h35min

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Laurent Kibora, expert en sécurité : Le repli identitaire « ne peut que favoriser les recrutements de combattants pour les groupes armés radicaux »

Au Burkina Faso, il est de plus en plus question de repli identitaire de certaines communautés, au vu du développement de la situation sécuritaire. Dans une interview qu’il nous a accordée en ligne, Laurent Kibora, expert en sécurité, nous définit les types de replis identitaires, et nous donne les conséquences de cette situation pour le Burkina. Pour l’expert, le repli identitaire favorise le développement et l’action des groupes armés radicaux. Lisez.

Lefaso.net : Pouvez-vous vous présenter ?

Laurent Kibora : Je suis Laurent Kibora ; expert en sécurité, management et développement. Auteur de plusieurs livres sur les questions sécuritaires et de management dont le premier est intitulé « Actions de développement du système national de sécurité. Quel type d’organisation pour les services de renseignements et les forces anti-terroristes ? ».

Quelle lecture faites-vous des attaques terroristes au Burkina Faso ?

Avant tout, je tiens à présenter mes sincères condoléances aux familles des FDS et des civils tués le week-end passé, et leur assurer du soutien de tout le peuple du Burkina Faso qui partage leur peine et leur douleur ; et prompt rétablissement aux blessés.

Les attaques terroristes ont atteint un tel seuil de violence, de récurrence et de complexité qu’on n’aurait jamais pu imaginer. Les statistiques des attaques montrent qu’elles se multiplient à une vitesse exponentielle, passant de quelques attaques au départ au quadruple en l’espace de quatre ans.

Le ciblage aussi s’est progressivement transformé, passant des FDS aux civils, ensuite des hommes aux femmes, puis des adultes aux enfants. Par ailleurs, il existe des cas où certaines communautés ont été épargnées, cela pour davantage exacerber les tensions intercommunautaires déjà existantes dans certaines régions du pays. A cela s’ajoute la tuerie systématique de toute autorité coutumière, religieuse et politique pouvant constituer un obstacle à leur expansion.

Ces attaques tendent à montrer l’impuissance sinon l’échec des forces de défense et de sécurité, quoique les FDS, appuyées par les volontaires [pour la défense de la patrie] par endroits ont fait des résultats spectaculaires en neutralisant beaucoup de terroristes, en récupérant armes, munitions, engins et véhicules roulant, plus d’autres matériels.

Il y a deux choses qu’il faudrait retenir au vu de cette situation déplorable :
Premièrement, beaucoup reste à faire à tous les niveaux dans cette lutte contre le terrorisme et l’insécurité. L’engouement manifesté par les autorités et les populations dans la lutte contre le Covid-19 devrait être le même, sinon supérieur dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité ;

Deuxièmement, les vrais terroristes ne sont pas ceux qui font des enlèvements, pillent, tuent, violent et incendient ; eux, ce sont des criminels. Les vrais terroristes ce sont ceux qui tirent profit de cette situation en faisant tout pour qu’elle continue et perdure.

On constate aussi que la majorité des attaques ne sont pas revendiquées. Qu’est-ce qui pourrait justifier cela ?

Plusieurs raisons pourraient justifier cela :

Premièrement, il faut noter que la préoccupation des terroristes depuis un certain moment n’est pas de revendiquer ce qu’ils font ; ils l’ont fait, le font, et le feront. Leur objectif, c’est la déstabilisation des régions attaquées pour mieux les contrôler afin de pouvoir faire leur trafic illicite de tout genre ; trafic qui génère beaucoup d’argent à travers une longue chaîne de personnes dont les débouchées pourraient totalement vous déstabiliser par la présence inattendue de personnes insoupçonnées.

Deuxièmement, il n’est pas dans la coutume des terroristes de revendiquer automatiquement leurs actions à chaque fois. Par moments, certaines actions sont revendiquées des mois ou des trimestres plus tard.

Enfin, toutes les actions ne sont pas menées par des groupes armés radicaux (c’est ainsi qu’il convient de les appeler, le terme « groupe terroriste » étant sujet à forte polémique). Il y a la chaîne de grand banditisme constitué de coupeurs de route, de braconniers, de voleurs de bétail, etc. qui tirent profit de cette situation pour mener des attaques à leur profit.

Comment jugez-vous la réponse gouvernementale face au fléau ?

La réponse gouvernementale a péché par excès d’optimisme au départ, en croyant que les attaques étaient passagères et qu’en quelques mois, le pays allait venir à bout de ce fléau ; ce qui a été une erreur monumentale.

Le gouvernement fait beaucoup d’efforts mais pour que ces efforts portent des fruits, ils doivent être empreints d’un réel engagement et d’une détermination sans failles à venir à bout de ce fléau, ce qui n’est pas vraiment ressentie par le peuple burkinabè. L’engagement et la détermination du gouvernement face au Covid-19 et les bons résultats qui s’en sont suivis montrent que le gouvernement, s’il le veut, a la capacité de venir à bout de l’insécurité et du terrorisme.

Aussi, le gouvernement doit dissocier le politique du technique. Ce qui est politiquement correct peut ne pas l’être techniquement, et vice-versa. Chacun doit rester dans son rôle. La question comporte plusieurs aspects que chacun devrait, de par ses compétences, tenter de régler : par exemple, pour les aspects politiques du terrorisme, personne mieux que le gouvernement, ne saurait y résoudre ; il en va de même pour les questions militaires réservées aux FDS, etc.

Aujourd’hui, on parle de plus en plus de repli identitaire. Déjà, comment cerner cette notion ?

La notion de repli identitaire est en train de faire son apparition sur la scène nationale du Burkina, à cause du problème du repli de la communauté peule au Burkina Faso et au Mali. Cette question est très délicate mais je reviendrai là-dessus plus tard. Le repli identitaire, comme vous l’entendez, est le fait pour une communauté de se replier sur elle-même, toujours dans le souci de préserver ses intérêts qui peuvent être vitaux, économiques, culturels, etc.

Comment le repli identitaire se manifeste-t-il ?

Le repli identitaire se manifeste par le repli d’une communauté face à une ou plusieurs autres. Ce repli fait suite à une menace dont la solution pour la communauté en question est le repli qui est une forme de couper les ponts avec tout le monde.

Le repli identitaire peut être pacifique ou belliqueux. Il est pacifique quand la communauté s’isole sans développer des actions hostiles aux autres communautés. Mais il est belliqueux quand cette communauté entreprend des actions nuisibles aux autres communautés. Il faut aussi noter qu’il existe plusieurs types de replis identitaires :

-  Racial : Noirs / Blancs ; par exemple la communauté noire qui se replie sur elle-même comme aux Etats-Unis à cause des exactions et des injustices des Blancs sur les Noirs ;

-  Sexuel : Femmes / Hommes ;
-  National : Palestiniens / Israéliens ;
-  Religieux : Islam / Christianisme ;
-  Culturel (ethnique) : Dogons / Peulh ;
-  Politique (Idéologie) : Communisme / Capitalisme ;
-  Etc.

Vous constaterez que le dénominateur commun à tous ces types de replis est le besoin de se protéger face à une menace.

Pourquoi les communautés se replient sur elles-mêmes ?

Dans le combat pour la vie, l’homme développe beaucoup de procédés pour survivre. L’un de ces procédés est le repli. Dans notre contexte, les communautés se replient non pas de bon gré, mais malgré elles afin de se protéger quand l’Etat a failli à le faire. Cela est observé ailleurs comme aux Etats-Unis entre Afro-Américains et Euro-Américains.

Actuellement, les communautés qui se sont repliées sur elles-mêmes sont essentiellement des communautés peules, bella ou touareg au Mali et au Burkina Faso.

Au Mali, pendant longtemps et jusqu’à nos jours, les Peulhs ont été victimes de la violence des Dogons, des chasseurs dozos et du vol de leur bétail par les Touaregs, sans que l’Etat ait pu faire quelque chose pour leur venir en aide et les protéger. Ce fait semble malheureusement être négligé par bon nombre d’acteurs de la scène politique national et international.

Pour se défendre, les Peulhs se sont repliés sur eux-mêmes, ne cherchant les solutions à leurs problèmes que par eux-mêmes. C’est ainsi qu’ont été créées plusieurs associations peules au Mali : Alliance pour le salut au Sahel (ASS), Mouvement pour la défense de la patrie (MDP), Tabital Pulaaku, Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANDIPRJ), etc.

Il y a de cela quelques mois, le chef du Front de libération du Macina, Amadou Koufa, a appelé la communauté peule à prendre les armes pour se défendre contre les violences et les injustices dont elle est victime ; c’est d’ailleurs peut-être pour cette raison qu’on observe une forte proportion de Peulhs dans les rangs des groupes armés radicaux, ce qui ne signifie pas que tous les Peulhs sont assimilés à des djihadistes.

Les évènements malheureux d’Ogossagou au Mali et de Yirgou au Burkina Faso, ainsi que celui de Sari en 2012 au Mali et bien d’autres, n’ont fait que stimuler ce repli identitaire. Le conflit séculaire agriculteurs-éleveurs persiste jusqu’à nos jours, rendant très difficile la cohabitation entre ces deux communautés. Pour la petite histoire, j’ai moi-même, sur le terrain, dans une localité frontalière, assisté à un affrontement entre Peulhs et une communauté locale où j’ai réussi, par la négociation, à ramener la paix.

Les raisons avancées sont-elles valables selon vous ?

Les raisons avancées sont compréhensibles. Il est normal que devant une menace, l’être humain cherche des issues pour s’en sortir et cela ne peut être condamné. Cela est même normal, car vu sous un angle anthropologique, chacun de nous a son repli d’une manière ou d’une autre pour se protéger. Et comme l’a dit un sage, chacun de nous a trois visages : celui qu’on aimerait incarner, celui qu’on montre aux gens et celui qu’on cache et qu’on n’aimerait pas que quelqu’un voie.

Cependant, ces raisons sont compréhensibles et acceptables tant qu’elles ne franchissent pas la frontière de protection de la communauté de repli ; une fois que ce repli se tourne en violence ou en représailles contre une entité extérieure (communauté, gouvernement, pays, religion, etc.) il devient automatiquement condamnable.

Quels peuvent être les dangers d’une telle situation ?

Les terroristes font flèche de tout bois. Il est clair qu’une telle situation ne peut que favoriser les recrutements de combattants pour les groupes armés radicaux. Cette fracture entre les communautés peules et locales est d’un grand profit pour les différents groupes armés radicaux (Groupe islamique au Grand Sahara, EIGS ; le GESIM, Ansarul Islam, le Mujao, le FLN) qui utilisent cette faille pour recruter beaucoup dans cette communauté.

Ensuite, cette situation, à la longue, risque d’entraîner une stigmatisation de cette communauté, ce qui ne ferait que servir davantage les stratégies des groupes armées radicaux qui est de « diviser pour régner ». Le pays peut basculer de la crise sécuritaire à une crise identitaire qui fera autant de dégâts que le terrorisme. Tout cela ne fera qu’entraîner l’effondrement du pays.

Quelles sont les pistes qui pourraient aider à résoudre cette question ?

A la suite de mon intervention de pacification dans le conflit entre Peulh et autochtones, j’ai saisi l’ampleur de la menace de la question pour notre pays et pour tous les pays de la sous-région et j’ai imaginé un procédé pour tenter de résoudre cette bombe dormante aux autorités. Malheureusement, cela n’a pas été compris comme je l’aurais souhaité et est resté sans suite.

Les pistes pour résoudre cette question sont le dialogue, la justice, la tolérance, l’empathie et le partage équitable des ressources. Tout préjugé doit être balayé. Il faut privilégier la promulgation d’une bonne image des différentes communautés, surtout celle peule. Il va falloir des actions endogènes et exogènes fortes pour corriger les contradictions socio-culturelles et économiques au sein de ces communautés, ainsi que dans leur relation avec les autres communautés.

interview réalisée par Dimitri Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 juin 2020 à 17:06, par Ollo En réponse à : Laurent Kibora, expert en sécurité : Le repli identitaire « ne peut que favoriser les recrutements de combattants pour les groupes armés radicaux »

    Bel exit. pour moi une des causes de la stigmatisation peule est liee a leur activite socioeconomique dans la mesure ou cette ethnie n a aucun probleme dans les villes. Jadis grands possesseurs de troupeaux ils sont devenus bergers des gens et de nos jours beaucoup n ont plus rien. Ayant ete longtemps en marge du systeme scolaire de nos pays, beaucoup n ont pas pu se reconvertir. Les terroristes surfent actellememt sur cette situation et font tout pour victimiser cette communaute et diaboliser la culture occidentale ou ils sont marginalises. IL revient a l Etat de travailler a la reconvertion et aux intellectuels de cette communaute de jouer leur partition ce qui n est pas le cas actuellement. Je felicite le Ministre Alpha BARRY pour ce qu il fait et demande a tous de le soutenir.

  • Le 8 juin 2020 à 08:06, par Moktar En réponse à : Laurent Kibora, expert en sécurité : Le repli identitaire « ne peut que favoriser les recrutements de combattants pour les groupes armés radicaux »

    Le problème central c’est la justice. Occulter cette réalité et chercher ailleurs relève du déni ou de l’hypocrisie. Le burkina Faso a des lois qu’il faut tout simplement respecter pour tout le monde. Les lois sur l’accès aux ressources naturelles sont bafouées, alors que la vie de beaucoup de communautés en dépend. Encore une fois LA JUSTICE, L’ÉQUITÉ ET L’APPLICATION RIGOUREUSE DE LA LOI SONT LA SOLUTION, L’UNIQUE SOLUTION. Le déni et l’hypocrisie nous ont conduit là où nous sommes.

  • Le 8 juin 2020 à 08:10, par Lou Djibrilou TALL du Canada En réponse à : Laurent Kibora, expert en sécurité : Le repli identitaire « ne peut que favoriser les recrutements de combattants pour les groupes armés radicaux »

    La contribution de Monsieur Kibora ne manque pas d’intérêt, à bien d’égard. Seulement, il me parait de plus en plus évident que la situation sécuritaire au Burkina est perçue largement soit avec des loupes grossissantes, soit avec des lunettes aux verres embués ; toutes choses qui aboutissent à une mauvaise compréhension de la situation et donc à des solutions pour le moins inefficaces. L’on s’en prend à des personnes suspectées à tord ou à raison de connivence avec l’ennemi, plutôt que de se focaliser sur l’ennemi qui est identifiable et localisable, même s’il n’est pas souvent hélas saisissable.
    L’on parle de repli communautaire, plutôt que de braquer la camera sur la stigmatisation qui dans l’absolu, est la raison de ce repli des peulh, pour les nommer. Souvenons-nous qu’il n y a pas longtemps, le peulh était endogame et largement rural. Aujourd’hui, les mariages se contractent avec toutes les autres communautés ethniques, sans oublier qu’il y a rarement de peulh qui ne parle la langue des groupes ethniques bordés partout sur l’étendue territoriale. Est-ce à dessein que l’on occulte le fait que le souci de tenir le bétail loin des champs a, au fil du temps contraint le peulh à vivre en dehors des zones d’habitation ? Il est de notoriété que chaque peulh a son moagha, son bobodjo, son lobi...Si le peulh ne peut pas fréquenter actuellement en toute quiétude le marche de son village et ne peut même pas emprunter les transports publiques dans certains lieux, est-ce qu’il faut combattre la stigmatisation et la violence auxquelles il est exposé, ou est-ce qu’il faut lui reprocher de se barricader aujourd’hui pour échapper à la vindicte, voire prendre les armes demain pour se défendre afin de ne pas se laisser exterminer par les FDS, les kogleweogo, les volontaires et les groupes terroristes ?
    Comme monsieur l’expert n’a pas manqué de le souligner avec lucidité, cessons de faire le jeu de l’ennemi. Que les autres burkinabè portent assistance et amour aux peulh, leurs frères et les aident a extirper les brebis galeuses qui se retrouvent en leur sein comme il en existe au sein des autres communautés, que la justice se montre juste en agissant sans équivoque, que nos forces de défense comprennent que la guerre contre le terrorisme passe par l’adhésion de toutes les populations, y compris peulh. Que l’État protège et assiste tous les burkinabè, et défende et préserve notre intégrité territoriale. Que tous nous nous souvenions que c’est dans nos divisions que nous avons connu l’esclavage, la colonisation et la néocolonisation. Nous sommes à un doigt de donner le bon prétexte aux prédateurs de tous ordres, aux convoiteurs de notre or, pétrole, manganèse et gaz, de bientôt se poser en arbitre entre belligérants peulh, mossis, gourmantche et autres. Ils vendront alors des armes à tous, renforceront les chefs de bandes auprès de qui ils signeront des contrats qui priveront nos enfants de la jouissance de nos richesses, comme en Libye ou au Congo. Aujourd’hui, Emmanuel Macron peut aller partout au Mali, y compris a Kidal, mais pas le président malien. Soyons plus intelligents et humains que nous ne donnons à voir au reste du monde en ce moment. Au Canada il y a quelques petites semaines, un individu a posé un acte de terrorisme en tuant une vingtaine de personnes : il l’a payé tout seul, sans que pour autant ses proches ne soit stigmatisés ni inquiétés. En Chine, un seul groupe ethnique vaut 92% de la population, sans que pour autant les 55 autres minorités nationales ne se sentent mises en marge. Le burkinabè doit redevenir intègre, humain et compréhensif. On ne tue pas un membre de sa famille quand on l’accuse de malfaisance, non car l’amour faisant, on lui tend la main. De même, on ne laisse pas au seul soin de sa maman, l’éducation d’un enfant, selon nos valeurs il y a toujours des ressources et des mécanismes communautaires qui viendront inculquer les bonnes meurs. Pour toute personne qui comme moi vit hors de notre cher Faso commun, le dégât que la mauvaise gestion actuelle de la crise sécuritaire au Burkina cause sur notre image en tant que peuple est manifeste. Ressaisissons-nous ici et maintenant.

  • Le 8 juin 2020 à 12:51, par TANGA En réponse à : Laurent Kibora, expert en sécurité : Le repli identitaire « ne peut que favoriser les recrutements de combattants pour les groupes armés radicaux »

    Ce qu’il y a au Burkina, c’est un repli identitaire prémédité et réfléchi.
    Les commanditaires de terroristes après avoir sillonné le pays pour savoir comment créer des problèmes se sont rabattus sur les peulhs. Créant le mouvement du grand Macina qui n’a pas eut trop de réponses en un premier temps. Mais étant donné ue les trois grandes revendications (Touareg, Royame Grang Macina, Islamistes) avaient un dénominateur commun qui est l’islam, tous ce sont liés avec la bénédictions de leurs fondateurs, conseillers et financiers qu’est l’occident (On ne peut pas le nier ni me l’enlever de la tête car c’est à elle que tout ça profite). Alors après chaque risposte ou attaque des FDS, on remarquait que les terroristes éliminés avaient tous les mêmes traits Touareg et ou peulhs.Les Organisation ’’de droits de ’homme’’ et celle contra la stigmatisation se mettent en branle bas de combat pour dénoncer des tueries de peulhs ; mais personnes ne va dans les camps de refugiers pour faire sortir les terroristes qui s’y engouffrent après des forfaits. Bref,
    ils se sont replié en choisissant cette voie et maintenant ils crient et appel aux organismes de l’ONU. C’est ça que le vilain qui a tout organisé veut.
    Si les organisation contre les stigmatisations sont véridiques, étant elles mêmes formes à grand pourcentage de peulhs, ils peuvent faire des descentes de sensibilisations et de fouilles dans les villages peulhs, ils auront rendu service à l’humanité et seront à jamais dans les cœurs des peuples d’Afrique.
    Si quelqu’un vient prendre la parole devant tous pour dire qu’il est stigmatisé, dites lui haut et fort qu’il ment car si non, il n’aurait pas eu cette possibilité de s’exprimer.

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